Go ! Princesse Precure 2

Chapitre 6 : Un désespoir !

La salle du trône était un tourbillon de tensions et de tristesse. La reine Sofia, généralement d'un calme royal, se leva brusquement de son siège, son visage pâle et marqué par l'indignation. Sa voix, chargée de colère et de douleur, résonna dans la salle :

- Arthur, cette décision est horrible ! C'est contre notre volonté et contre tout ce que nous avons construit ensemble !

Son regard se tourna vers Haruka, qui restait là, les yeux vides et remplis de désespoir. Le contraste entre la vivacité et l'énergie qu'elle avait autrefois et sa posture actuelle était frappant. Ses épaules étaient affaissées, et elle pleurait silencieusement, les larmes coulant sur ses joues sans qu'elle ne fasse aucun effort pour les essuyer. La lumière dans ses yeux semblait s'être éteinte, remplacée par une lueur de détresse infinie.

Towa, les yeux plein d'inquiétude, appelait Haruka plusieurs fois avec une urgence désespérée, mais son amie, perdue dans son chagrin, ne réagissait pas. Le contraste entre la panique de Towa et la tristesse de Haruka soulignait l'intensité de la situation.

Kanata, avec un regard déchiré par la douleur, tenta de se rapprocher de Haruka pour la soutenir. Cependant, il fut immédiatement bloqué par le bras ferme de son père, qui le regarda avec une froideur dédaigneuse. Kanata, les yeux remplis de confusion et de supplication, demanda :

- Pourquoi faites-vous cela ? POURQUOI, m'empêchez-vous de la rejoindre ?!

Le roi Arthur, toujours implacable, lança un regard noir à son fils, ses paroles acérées comme des flèches :

- Parce que tu n'es pas le fils que je mérite ! Sans magie et sans la moindre résistance, tu me fais pitié. J'ai toujours préféré ta sœur, qui est une véritable merveille. Elle est la Grande Precure Princess, une légende vivante avec des pouvoirs. Toi, tu n'es qu'un fils décevant.

Ces mots étaient comme des coups de poignard dans le cœur de Kanata, mais ils n'avaient pas moins d'impact sur Haruka, dont la douleur semblait se multiplier à chaque déclaration du roi. La tension dans la salle était palpable, chaque mot de rejet et de mépris creusant encore plus la déchirure entre les personnages et menaçant de briser tout espoir de réconciliation ou de bonheur pour le couple et leurs proches.

Le visage de la reine Sofia, habituellement empreint de sérénité, était maintenant marqué par une profonde stupéfaction et une douleur manifeste. Elle était choquée par les paroles du roi Arthur, des mots si cruels et dégradants envers son propre fils.

Avec une détermination féroce, la reine s'avança vers le roi et, dans un geste de colère pure, lui donna une gifle retentissante. Sa voix résonna dans la pièce, empreinte de désespoir et d'indignation :

- Arthur, ne parlez pas de notre fils de cette manière !

Le bruit de la gifle fit sursauter Towa, qui observa son père avec une combinaison d'effroi et de consternation. Elle posa une main réconfortante sur l'épaule de Kanata, lui disant avec une conviction ardente :

- Oni-sama, tu es exceptionnel, même sans magie.

Malgré les mots réconfortants de sa petite sœur, Kanata soupira tristement, conscient que les critiques de son père étaient une partie inévitable de sa vie. Il essayait désespérément de se frayer un chemin vers Haruka, mais le roi continuait de bloquer son passage, son autorité omniprésente et impitoyable.

Haruka, qui était restée là, les larmes coulant librement, regarda la bague au doigt que Kanata lui avait offerte.

- VOUS ÊTES UN HORRIBLE MONSTRE !? cria-t-elle sur le roi, avec une voix brisée par la douleur.