Go ! Princesse Precure 2

🌸 Épilogue 🌸

Les couloirs du château résonnaient des éclats de rire enfantins d'une petite fille de quatre ans, ses petits pieds nus frappant le sol en un rythme joyeux. Haruka courait derrière elle, le visage illuminé par un sourire, mais l'expression trahissait également un brin de fatigue. Sa longue robe de soie rose flottait derrière elle, et elle tenait les pans de celle-ci pour ne pas trébucher, ses cheveux lâchés tombant sur ses épaules en vagues. Elle appelait doucement mais fermement, sa voix pleine d'affection :

- Ma douce Hanami, viens ici tout de suite ! Tu ne devrais pas courir aussi vite dans les couloirs du château !

La petite fille, Hanami, avait hérité des mêmes chevaux rose pâle de son père et des yeux d'un turquoise pétillant de sa mère, qui reflétaient autant de malice que d'innocence. Ses rires résonnaient comme des clochettes alors qu'elle continuait de courir, fascinée par la vaste étendue du couloir, chaque recoin du château représentant une nouvelle aventure pour elle. Ses petites mains frôlaient les murs, et elle tournait souvent la tête pour vérifier si sa mère la suivait toujours.

Haruka, malgré sa fatigue, ne pouvait s'empêcher de rire doucement elle aussi. La vitalité et l'énergie de sa fille lui rappelaient pourquoi chaque jour dans ce château était une bénédiction. Elle accéléra un peu plus, ses chaussures effleurant le sol sans bruit, essayant de rattraper son adorable fugitive. Des servantes, qui assistaient à la scène, s'arrêtaient pour observer avec un sourire tendre, murmurant entre elles à quel point la petite Hana ressemblait à sa mère.

Soudain, Hanami atteignit le bout d'un long couloir, s'arrêtant devant une grande fenêtre donnant sur les jardins. Elle se haussait sur la pointe des pieds pour voir au-delà, ses petites mains pressées contre la vitre. Haruka la rejoignit enfin, légèrement essoufflée. Elle s'accroupit derrière sa fille et la prit délicatement par la taille, la soulevant pour la poser sur sa hanche.

- Attrapée ! s'exclama Haruka, riant en caressant les cheveux de sa fille.

Hanami poussa un petit cri de surprise puis éclata de rire, ses yeux brillant d'une joie pure. Elle entoura le cou de sa mère de ses petits bras et la regarda droit dans les yeux.

- Regarde, Maman ! Les fleurs ! dit-elle en pointant vers les jardins, où des parterres de fleurs colorées dansaient sous le vent.

Haruka jeta un coup d'œil par la fenêtre et sourit doucement, les souvenirs de son propre amour pour les fleurs remontant à la surface. Ces mêmes jardins avaient été témoins de ses rêves les plus fous lorsqu'elle n'était encore qu'une adolescente aspirant à devenir une princesse, et désormais elle y promenait sa fille, symbole de tout ce qu'elle avait accompli. Elle tourna la tête vers Hana, son regard se faisant doux.

- Oui, mon amour, les fleurs sont magnifiques. Tout comme toi, murmura-t-elle en déposant un baiser sur le front de sa fille.

Hana, dans sa spontanéité enfantine, posa alors une question avec une curiosité innocente :

- Est-ce que les fleurs aussi courent, maman ? Comme moi ?

Haruka rit doucement, secouant la tête.

- Non, ma chérie. Les fleurs ne courent pas, elles restent bien tranquilles pour s'épanouir. Mais toi, tu es mon petit papillon, toujours en mouvement !

La petite fille écouta les paroles de sa mère avec un air sérieux, avant de rire à nouveau. Haruka sentit son cœur se remplir d'une chaleur incomparable. Le simple fait de voir Hana heureuse effaçait tout le stress et les craintes qu'elle avait pu avoir par le passé. Elle se redressa, sa fille toujours dans ses bras, se dirigeant vers une autre pièce.

🌸✨️🌸

Haruka marchait avec Hanami blottie dans ses bras, son petit corps relâché dans le confort du sommeil. Le château était calme à cette heure de l'après-midi, les rayons de soleil passant à travers les vitraux et dessinant des motifs de couleurs sur les murs de pierre. Alors qu'elle avançait dans le couloir principal, elle aperçut une silhouette familière au détour d'un autre corridor. Un sourire illumina son visage lorsqu'elle reconnut Minami, Kirara et Towa, qui marchaient ensemble, discutant joyeusement.