Coulées

Sweden, sweet sweden

Thaïs était de retour chez elle, enfin. A peine descendue de l'avoin, elle pris une grande inspiration, se gelant les bronches au passage. Après 15 heures de vols pour relier la capitale suédoise depuis Phoenix et 24 heures de retard grâce, ou plutôt à cause, d'un chat qui avait décidé que les fils de l'avion étaient meilleurs que ses croquettes. La mère Michelle, qui avait perdue son chat, avait hurle sur les hôtesse de l'air pendant plusieurs minutes, leur promettant de porter plainte contre la compagnie. Rhéa, en grande justisière, lui avait rétorqué qu'elle c'étai elle qui avait lâché sa furie dans l'avion, faisant enfin taire la fautive. 

Thaïs dépendait les marches prudemment, si elle mourait en tombant comme une cruche dans les escaliers, de un, elle ne reverrait jamais ces amis et de deux, elle n'aurait plus à supporter Alda et Dorianne. Donc l'un dans l'autre, ça l'arrangeait. À peine rentrées dans l'aéroport, les eeux sœurs furent accueilli par une petite troupe. Leur père, leur mère, Linnus, Lars, Solveig, Sixten et quelques autres. 

Elles se jetèrent dans les bras de leur famille et amis, savourant ces premiers moments de partage de deux courtes semaines. Un an, un an qu'elles étaient ensemble à ASU, deux ans qu'elles n'avaient pas vu leurs proches. Deux ans quelques peut étrange. Après leurs avoir dit bonjour, elles rentrèrent chez elles, vaincu par le décalage horaire.

Thaïs se rendit dans sa chambre. Elle était exactement comme dans ses souvenirs. Petite, décorée avec ses goûts et les moyens du bord, occupé en grande partie par des coupes. 

- Maman voulait qu'on ne touche rien dans vos chambres. Moi qui pensait en avoir une plus grande! fit son frère, adossé à l'encadrement de la porte.

Personne n'aurait put croire que le garçon était le frère des deux nageuses. Il était aussi brun et gringalet que ses sœurs étaient blondes et musclées. Elles étaient le cliché des suédoises du grand nord, en carence de vitamine D, blondes aux yeux bleus glaciers mais tout de même souriantes et aimables.

- Vas dormir, minus, demain vous allez devoir tout raconter à vos potes. De vrai gossip girls!

Il prenait un peu la confiance, le Linnus! Thaïs avait plus l'impression d'avoir affaire à un grand frère, plutôt que son cadet de 2 ans. Mais, apres tout ce qu'elle avait vécu, ça lui faisait un bien fou que Linnus se moque d'elle, même sur sa taille. Il étai vrai que Linnus était très grand, il avait une tête de plus que les deux sœurs, qui faisait déjà plus d'1m75. Thaïs se jetta sur son lit, après s'être mise en pyjama. Elle s'endormit, d'un sommeil agité passant de rêves concernant Alda et Léon, à ceux parlant de ses amis. Et Léon. Quelque soit la situation, le garçon aux boucles blondes revenait, son regard azur d'une froideure inhabituelle, son visage accusateur le transpersait. Le plus souvent, Thaïs voulait parler, lui expliquer, mais aucun son ne sortait de sa bouche et Léon finissait par partir.

Le lendemain, les deux sœurs se rendirent au square où leurs amis leur avaient donner rendez-vous. La petite bande était en effervescence, tous voulait tout savoir sur tout et surtout sur n'importe quoi. Les duo filles répondirent comme elles purent, jusqu'à ce que Solveig pose une question:

- Et comment ça se passe, Thaïs, avec le français, là, Léon?

La jeune fille se contracta, elle avait espérer de tout son cœur que cette question ne lui soit pas poser. Elle avait répondu sans détour à tout les autres questionnements de ses amis, de Alda aux entraînements en passant par les championnat du monde. Mais pourquoi Solveig avait mit le sujet sur la table? Rhéa lui avait tout dit? 

- Il ne s'est rien passer.

- Ah bon? Pourtant, il te dévorait des yeux.

- Après le coup de Alda, on a juste passer une soirée ensemble.

- Et mais je ne veux pas savoir ce qu'il s'est passer, moi! s'etrangla Lars, offusqué.

- Mais il ne s'est rien passer. On a discuté, c'est tout. Bande d'esprit mal placé, va!

- Ouais, 'fin t'amours que ça prettait à confusion!

Thaïs leva les yeux au ciel, désespérée. Ils continuèrent à marcher, tout en discutant. Lars paraissait bizarrement joyeux, parlait fort, lui posait beaucoup de questions.

- Thaïs? l'appella t il. Je pourrais te parler? Seul à seul?

Rhéa jetta un discret regard à sa sœur, qui lui fit un petit signe pour lui dire que tout allait bien. Les deux jeunes gens s'éloignèrent du groupe, Lars enjoué, Thaïs soucieuse.

- Thaïs, je t'aime. Encore.

Et sans lui laisser le temps de réagir, s'approcha brusquement d'elle, pres à l'embrasser. La jeune fille, faisant preuve d'un sang froid qu'elle ne se connaissait pas, le repoussa doucement.

- Lars, le fait que je ne sois pas avec Léon ne signifie pas que j'ai de nouveau des sentiments pour toi.

Le garçon s'éloignant precipitement d'elle, comme frapper en plein visage, en l'occurrence par la vérité. Et toc, dans les dents! Ça la soulageait de recaler quelqu'un, surtout Lars. Elle n'était même pas sûre d'avoir déjà eu des sentiments pour lui, elle le connaissait depuis qu'elle était enfant et il avait toujours eu cette tranquillité dérangeante, pensant qu'elle finirait par tomber amoureuse de lui. 

Ils rejojgnirent leurs compagnons, Rhéa la regarda étrangement, la jeune fille lui montra qu'elle lui expliquerait plus tard. Thaïs préféra oublier ses problèmes, exploit digne de Kilian Jornet sur l'UTMB, pour profiter de sa journée. Sixten et Liam faisaient les gamins, Solveig, en se qualité de ramasse potin de la bande, utilisait sa mémoire exceptionnelle pour ingurgité une quantité impressionnante d'informations, qu'elle comparerait la prochaine fois que Rhéa allait lui passé un coup de fil  aussi long qu'un marathon courut par sa grand mère acompagner de son chien(20 ans, le cabot!). 

- Mais, les jeux olympiques, c'est quand? 

- Oulà, c'est dans....dans....2 ans, je crois. dit Thaïs, hésitante.

- Ah ouais, donc tu es, potentiellement, future participante aux jo, et tu ne connais pas les dates? Mais Léon squate trop tes pensées!

- Alors déjà non! Et puis, c'est en été à Paris, voilà, je ne suis pas complètement pommée!

- Peut-être. Mais pour Léon, pas sûre...rigola Sixten.

Devant la bêtise, le silence est de mise, se dit intérieurement Thaïs, si tu ne réponds pas, elle se lassera. Mais apparemment Sixten et Solveig etaint inépuisable, puisqu'elles se mirent à faire une imitation, peu réaliste, de la nage du français. Son téléphone vibra, elle jetta un coup d'œil derrière elle. Dorianne, toujours vêtue de noire discutait hardiment avec Lars.