Chapitre 20 : Captive !

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Noyée dans mes souvenirs, je n'entends pas tout de suite les coups qui retentissent contre la porte.

« Aimée ! Tu es là ? »

« Gladys ? Qui a-t-il ? » je réponds de l'autre côté de la cloison.

« Je suis confuse de venir te déranger en plein milieu de la nuit, seulement c'est extrêmement important, il faut que tu me suives immédiatement. Je t'expliquerai en chemin. »

Je revête une chemise blanche et un jean mom en vitesse avant de sortir de la salle de main et de rejoindre Gladys qui m'attend dans ma chambre. Je suis perplexe, je ne comprends pas très bien ce qu'elle me veut. Cependant après le déroulement de la soirée, je ne me pose pas plus de questions que cela, je suis submergée par le chagrin de mon passé qui vient tout juste de refaire surface. Je suis alors Gladys dans le dédale de couloirs avant qu'elle ne s'arrête devant le bureau du principal.

« Entre Aimée. Monsieur Harcourt t'attend. »

Alors que je pénètre dans la pièce, Gladys referme la porte derrière moi. Le directeur se tient dans un fauteuil en cuir, un dossier dans une main et un café fumant dans l'autre. Lorsqu'il relève la tête vers moi, son regard est dur, ses traits son tirés. Pour la première depuis que je l'ai rencontré, son apparence semble moins soignée, lui qui d'ordinaire arbore un style impeccablement irréprochable. Son visage est cerné, ce qui accentue ses légères ridules naissantes au coin de ses yeux. Sa chemine si habituellement bien repassée, est légèrement froissées et ses manches sont retroussées au trois-quarts. Même ses cheveux poivres et sels sont en batailles. J'imagine non sans mal qu'il a appris violement la nouvelle du décès d'Alyson et que cela explique son état. En revanche, je ne saisis pas ma présence ici, dans son bureau, en pleine nuit. Peut-être veut-il s'assurer que je vais bien suite à la tentative d'enlèvement que j'ai subi quelques heures auparavant. Peut-être convoque-t-il tous les élèves qui se sont tenus face aux assaillants pour recueillir un maximum d'informations avant l'arrivée de la police pour l'enquête. Oui, il doit s'agir de cela.

« Tu peux t'assoir en face de moi. » Me lance alors monsieur Harcourt en relevant la tête de la chemise en carton qu'il pose devant lui.

Son regard me glace, quelque ne va pas ! Je m'exécute et prends place.

« Aimée, je ne vais te le demander qu'une fois. » Il prend le temps avant de poursuivre. « Est-ce que tu es en contact de quelque façon soit-il avec des membres des Asclépios ? »

« Avec qui ? »

« Les Asclépios, ceux contre qui nous nous battons depuis des années, ceux qui font tout pour récupérer les rênes et diriger le monde surnaturel qui nous entoure. Ces mêmes personnes qui ont tué Alyson et qui tueront quiconque se trouvera en travers de leur chemin ! »

« Je ne comprends rien à ce que vous dites. Je ne sais pas qui sont ces ''Asclépios'', alors comment voulez-vous que je sois en contact avec eux ? »

AlambriaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant