Chapitre 14 : Pluie de feu !

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Le week-end passa et les autres me questionnèrent discrètement sur les blessures d'Aude, questions auxquelles je leurs répondis qu'il valait mieux laisser couler pour le moment et que notre amie ne semblait pas prête à se livrer

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Le week-end passa et les autres me questionnèrent discrètement sur les blessures d'Aude, questions auxquelles je leurs répondis qu'il valait mieux laisser couler pour le moment et que notre amie ne semblait pas prête à se livrer.

Aujourd'hui, nous sommes lundi matin et je vais enfin découvrir dans quelques heures les cours de Mystiques. Je suis étonnamment d'une humeur joviale en cette douce matinée, je saute de mon lit et pars m'apprêter dans la salle de bain. Un jean slim noir délavé, un sweet-shirt imprimé figures style Picasso, encore et toujours mes indémodables StanSmith, un trait d'EyeLiner, du mascara et le tour est joué. Ah non, vite un léger coup de brosse passé dans ma longue chevelure d'or et je descends en courant dans les escaliers non sans avoir hurlé à Aude encore groggy blottie au fond de ses couvertures de se dépêcher.

« Saaaaaaaluuuuuuut. » je dis en rejoignant mon groupe d'amis.

« J'imagine que ce qui te rend aussi guillerette de bon matin, c'est la perspective du cours des Mystiques ? » me glisse James à l'oreille.

« Peut-être bien que tu as raison Sherlock. » dis-je en lui faisant un clin d'œil.

En m'asseyant, je remarque que Jason me fixe, seul à une table. Cela fait maintenant une semaine que j'évite délibérément tout contact avec lui, depuis son altercation avec James.

« Comment va Aude aujourd'hui ? » me demande Axelle.

« Elle semble aller un peu mieux... »

« Il faut absolument qu'on sache ce qu'il s'est passé. » dit-Charles. « Elle n'a pas pu se faire ce genre de blessures lors une simple chute ! »

« Je suis d'accord avec vous... mais je pense qu'elle ne nous dira rien... le mieux c'est de la surveiller et de voir si un garçon dont le prénom commence par un M s'approche d'elle. » dis-je

« Oui, tu as raison, on devrait tous la surveiller et veiller à ce qu'elle ne se retrouve jamais seule. » dit-Finn. « Enfin ce sera plus simple pour vous, car étant donné que je ne suis pas dans votre classe, je la vois moins souvent. »

« Ne t'inquiète pas, on va s'en occuper. » assure James.

La sonnerie retentit, annonçant le début des cours et la fin de notre conversation.

Arrivée dans la salle de classe, je m'installe à côté de Jason, soit à ma place attitrée, en faisant mine de chercher quelque chose dans mon sac pour ne pas avoir à lui parler.

« Bonjour, tu vas bien ? » tente Jason pour toute approche.

Je ne réponds pas.

« Tu comptes me faire la gueule combien de temps Aimée au juste ? Bon d'accord je t'ai embrassé sans te demander ton avis, mais ce n'est pas la fin monde non plus ! »

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