One Shots Swanqueen 2 🔞

Appel à la maison

Emma a été appelée à l'action il y a exactement dix-huit mois, vingt-trois jours, quinze heures, quarante-neuf minutes et cinquante-trois secondes. Regina a compté chaque instant qui passait jusqu'à ce qu'elle reçoive une lettre affirmant que sa bien-aimée Emma Swan avait été tuée au combat. Le cœur brisé, Regina ne peut pas faire face à la vie sans Emma, ​​jusqu'à ce qu'elle reçoive la surprise de sa vie. {AU a établi Remma}

En marchant dans sa chambre, Regina enroula ses doigts dans ses cheveux, tirant légèrement sur les racines, incrédule. Ses joues étaient roses, avec des traces grises évidentes de mascara et d'eye-liner qui coulaient jusqu'à son menton. Il y avait un morceau de papier soigneusement plié signé par un officier de l'armée posé sur le lit que Regina relut au moins dix fois. Il indiquait que la base où était stationnée sa, je cite, « l'être aimé » avait été spontanément attaquée aux petites heures du matin par une armée de milliers de personnes. Il y eut peu de survivants, mais Emma n'était apparemment pas l'une d'entre eux. Le pire, c'était que les militaires ne semblaient pas pouvoir localiser la blonde, ce qui fit bondir le cœur de Regina.

Son cœur avait rétréci jusqu'à la taille d'une graine de moutarde et s'était enfoncé dans le creux de son estomac tandis que tout ce qu'elle avait mangé ce jour-là menaçait de remonter. Regina aurait dû encore pleurer, se lamenter sur la perte de sa femme, de son amante et de sa meilleure amie, mais son corps ne lui permettrait pas de montrer encore plus de faiblesse. Au lieu de cela, comme par instinct, son corps s'est transformé en colère, une fureur pure et aveuglante. Elle avait supplié Emma de ne pas s'engager, l'avait avertie d'être prudente et de rentrer chez elle, mais la blonde têtue ne l'avait jamais écoutée. Emma n'aurait même pas pu donner à Regina la décence de rentrer à la maison ! Bien sûr, elle recevait des lettres et des appels téléphoniques de sa femme, mais elle ne verrait plus la blonde stupidement charismatique. Elle ne verrait plus le sourire de mangeuse de merde. La vue d'Emma endormie et la sensation collante de bave sur la poitrine de Regina ne seraient plus qu'un lointain souvenir.

« Idiote ! » hurla Regina en saisissant l'objet le plus proche, qui se trouvait être l'un de ses talons, et en le jetant à travers la pièce, brisant le miroir juste au-dessus de sa coiffeuse. « Comment as-tu pu me laisser comme ça ? Tu ne comprends pas que je ne peux pas vivre sans toi ? » La maire continua de pester dans la chambre, sa frustration prenant le dessus alors qu'elle jetait tout ce qu'elle voyait. La pièce semblait comme si une tornade l'avait traversée, et elle l'aurait fait encore plus si Regina ne s'était pas arrêtée net.

Le silence engloutit la pièce tandis que la brune s'effondrait sur le lit, ses doigts tenant un cadre photo blanc, tremblant. Le bout de l'index de Regina parcourut la vitre, traçant le visage d'elle, d'Henry et de la femme blonde qu'elle aimait plus que tout.

Des larmes de colère envahirent à nouveau ses yeux, coulant gracieusement sur ses joues. « J'ai besoin de toi, Em-- »

Au moment où elle allait continuer, des mots se répétèrent dans l'esprit de Regina : les mots de sa mère. « L'amour est une faiblesse ». Peut-être que cette phrase était vraie. Maintenant qu'elle avait vraiment perdu Emma, ​​elle était dans sa forme la plus faible de sa vie. Certes, son amour pour Daniel était réel, mais Emma était l'amour de sa vie. Emma était sa femme, la mère de son enfant, leur enfant.

La maire se tourna immédiatement vers Henry. Comment allait-elle lui annoncer la nouvelle ? Comment pouvait-elle être celle qui allait s'asseoir devant lui et lui dire que sa mère, la femme qui lui avait donné naissance, était morte ? Regina ne pouvait pas faire ça, mais elle devait le faire. Posant le cadre à côté d'elle, Regina se pencha en avant et cacha son visage dans ses mains, les coudes appuyés sur ses genoux. Elle dirait à Henry ce qu'il en était quand il rentrerait de l'école, qu'elle le veuille ou non.