La rentrée scolaire approche, et avec elle, de nouvelles inquiétudes pour Thomas. Le début de l'année scolaire signifie des défis inattendus pour un jeune en fauteuil roulant comme lui. Alors que la nouvelle école est immense et impressionnante, Thomas craint particulièrement le fait que leur classe se trouve au troisième étage d'un bâtiment sans ascenseur.
Le premier jour de l'école arrive enfin. Thomas et Léo se rendent ensemble à l'établissement, l'enthousiasme de Léo contrastant avec l'anxiété de Thomas. Alors qu'ils arrivent devant l'école, Thomas ne peut s'empêcher de sentir un nœud dans son estomac.
— « Comment je vais faire pour monter ? » murmure Thomas, les yeux fixés sur les escaliers.
Léo, conscient de la difficulté que cela représente pour son ami, commence à chercher une solution. Il observe les alentours et aperçoit plusieurs de ses amis, les joueurs de rugby, qui se tiennent non loin. Léo s'approche d'eux avec une idée en tête.
— « Salut les gars, vous avez une minute ? » demande Léo.
Les rugbymen, tous grands et forts, se tournent vers lui avec curiosité. Léo explique rapidement la situation.
— « Thomas et moi sommes dans la même classe, mais il y a un problème : notre salle est au troisième étage et il n'y a pas d'ascenseur. On pourrait vraiment utiliser votre aide pour monter. »
Les joueurs de rugby échangent des regards avant que l'un d'eux, un grand gaillard au sourire chaleureux, ne réponde :
— « Pas de problème, on peut t'aider. Montons le avec nous. »
Bien que Thomas soit initialement réticent à l'idée d'être porté, il accepte finalement, reconnaissant l'aide de Léo et de ses amis. Avec une certaine appréhension, Thomas et son fauteuil sont soulevés avec soin par les rugbymen. Les premiers pas sont un peu maladroits, mais les joueurs montrent une coordination impressionnante.
— « Faites attention, les gars, » dit Thomas, tentant de rester détendu malgré la situation inconfortable.
— « T'inquiète pas, Thomas. On y va doucement, » répond l'un des rugbymen, avec une voix rassurante.
Léo suit de près, offrant son soutien moral et veillant à ce que tout se passe bien. Thomas, bien que reconnaissant, se sent un peu embarrassé par l'attention qu'il reçoit. Il sourit timidement en direction des rugbymen.
— « Merci beaucoup, les gars, » dit-il, un peu gêné mais sincère.
— « Pas de souci, Thomas. T'es l'un des nôtres maintenant, » répond l'un des joueurs, en lui tapotant l'épaule avec camaraderie.
Une fois arrivés à la classe, Thomas est délicatement reposé sur le sol. Les rugbymen lui adressent des sourires complices et repartent vers leurs propres activités. Thomas se tourne vers Léo, qui lui offre un sourire de soutien.
— « Tu vois, on va y arriver. On est ensemble dans cette aventure, » dit Léo, essayant de réconforter Thomas.
La journée commence, et malgré les défis, Thomas se sent soutenu par ses amis et par Léo. Le chemin reste semé d'embûches, mais il sait maintenant qu'il peut compter sur ceux qui l'entourent pour l'aider à franchir les obstacles.
