Le lendemain matin, Léo est en train de préparer le petit déjeuner dans la cuisine. Tandis qu'il s'occupe de faire griller des tranches de pain et de préparer le café, ses pensées vagabondent. Distrait, il fait tomber une tasse de café sur le sol. Le bruit du verre brisé résonne dans la pièce, et le choc du bruit surprend Thomas, qui était tranquillement installé dans son fauteuil roulant, en train de lire un livre.
Thomas sursaute légèrement, et c'est à ce moment-là que Léo remarque quelque chose d'étrange : les jambes de Thomas semblent bouger doucement. Ce mouvement, bien que minime et presque imperceptible, attire immédiatement l'attention de Léo. Il observe attentivement, se demandant si ce mouvement pourrait être lié aux progrès que Thomas a réalisés avec l'exosquelette.
Léo, surpris et intrigué, se rend compte que cette observation pourrait indiquer que Thomas est en train de faire des avancées significatives dans son rétablissement. Cependant, il choisit de ne pas tirer de conclusions hâtives. Il est conscient que les progrès de Thomas, s'ils existent, sont le résultat de nombreux efforts et doivent être respectés dans leur propre contexte.
Il décide de garder ses pensées pour lui et de ne pas faire de commentaires sur ce qu'il a observé. Léo comprend que, bien que cette découverte puisse susciter des questions, il est important de laisser à Thomas la possibilité de partager ses progrès à son propre rythme et de manière appropriée. Il ne veut pas risquer de mettre Thomas mal à l'aise ou de forcer une conversation qu'il n'est pas prêt à avoir.
En nettoyant le café renversé, Léo se remémore la découverte de l'exosquelette dans le placard la veille. Il se rend compte que Thomas pourrait avoir ses raisons pour ne pas avoir encore parlé de ses progrès. Respectueux de la confidentialité de son partenaire, Léo se concentre sur la gestion de la situation présente et sur le soutien de Thomas.
Après avoir nettoyé le désordre, Léo retourne vers Thomas avec un sourire réconfortant. « Désolé pour le bruit, Thomas. Tout va bien ? » demande-t-il, tentant de détendre l'atmosphère tout en évitant d'aborder directement ce qu'il a observé.
Thomas, encore un peu surpris mais souriant, répond : « Oui, tout va bien. Rien de cassé, juste un petit accident. »
Léo acquiesce, satisfait de la réponse, et continue à préparer le petit déjeuner en silence. Il sait que, pour l'instant, il est préférable de laisser à Thomas le temps et l'espace nécessaires pour aborder ses progrès quand il le jugera approprié.
Le matin passe tranquillement, et malgré la curiosité persistante de Léo, il choisit de se concentrer sur le soutien de Thomas et sur le maintien d'une atmosphère chaleureuse et rassurante dans la maison.
