Lettre 34

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Châtel, le 24 novembre 1994

Marc,

Je ne suis pas d'accord. J'exige de t'aider. N'essaye pas de me protéger de quoi que ce soit. Je suis prête à te soutenir en tout et pour tout. Tu n'as pas compris ? Très bien, je te le dis alors : je t'aime. Voilà. Tu es content ? Je peux faire vraiment partie de ta vie maintenant ?

Ce n'est pas du chantage, mais si tu refuses de m'intégrer à ta vie, de me laisser t'apporter mon secours, alors ça n'a pas d'intérêt. A quoi bon ? En clair : Je te viens en aide ou je quitte ta vie. Ce sera mieux comme ça. Si je ne peux pas être là quand tu as des problèmes, alors je préfère ne pas être là du tout.

Rien ne me choquera, rien ne me dégoutera de toi. Absolument rien. J'imagine les pires choses depuis que tu m'en as parlé, et rien, tu m'entends, rien ne pourrait me détourner de toi. Et non, je ne serai pas tranquille tant que je n'aurais pas au moins tenté de t'aider.

Je t'aime,

Ta Rose

Cher MarcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant