Si les choses avaient été différentes

Chapitre XXX

Dans le chapitre précédent:

Dans une salle reculée du château, deux blondinets savouraient un thé à la menthe servi dans de magnifiques tasses aux couleurs de la maison Serdaigle et ornées d'aigue marine, tout en observant le remue-ménage par le biais d'un miroir enchanté qui trouvait son double entre les mains d'une certaine reine de glace.

Début:

Les elfes de maisons sont par définition de petites créatures ayant été mises au service des sorciers et qui sont loyales à leur maître. Dans le cas de Poudlard, les petites créatures suivaient les ordres du directeur actif et des professeurs. Les élèves pouvaient également leur formuler des demandes si temps est qu'ils connaissent leurs existences.

Cependant, même les élèves ayant connaissance de la présence des elfes avaient tendance à les oublier. En effet, ils n'étaient que très rarement vu en dehors des cuisines et l'existence de celles-ci étant cacher par un tableau, il n'était pas étrange que peu soit au courant de leur présence.

Le château avait beau être vaste et remplit de cachette, le directeur ne souhaitait pas que les endroits non fréquentés par les étudiants soit nettoyé et donc beaucoup de pièces voir parfois des couloirs entier de l'école restaient abandonner.

Les elfes étaient malheureux de ne pas pouvoir travailler dans ces zones, mais quelque chose avait changé depuis la rentrée des classes. Un certain duo de Serdaigle avait entrepris de visiter l'entièreté du bâtiment. Par conséquent, en suivant les ordres du directeur, les lieux devaient être nettoyés.

Des salles de classe étaient remises à neuf et au mobilier réparé pour laisser ressortir les motifs d'entant. Le travail ne manquait plus et les elfes étaient ravis.

De plus, les petits blonds étaient toujours polis et respectueux quand ils allaient déjeuner dans les cuisines. Si une table neuve fut installée spécifiquement dans le fond de la pièce pour que les deux Serdaigle puissent manger tranquillement, ni les Serdaigle en question ni les elfes ne le firent remarquer.

Au retour des vacances de fin d'année, Luna avait rapport des rouleaux de tissu de toutes les couleurs et motifs qu'elle avait pu trouver dans le côté non-magique de Londres. Les elfes eurent peur qu'elle tente de les libérer avec des vêtements, mais la jeune fille leur présenta le tissu comme étant leurs cadeaux du nouvel an et prit le temps d'expliquer qu'elle ne leur donnait pas en guise de vêtement, (bien qu'ils soient libres d'en coudre avec) mais comme moyens de redonner vie aux parties du château ayant été oubliées.

Si après ça Luna vit apparaître son dessert préféré pendant le dîner, ce n'était nulle autre affaire que la sienne.

Sans aucune surpris, les farces étaient beaucoup plus simple à organiser quand vous aviez le soutien d'une armée de créatures quasiment invisible. Un emploi du temps était dressé pour la surveillance des potions lorsque personne ne pouvait le faire. Sous prétexte de surveiller les enfants, les cuisiniers gardaient toujours un œil sur leurs protéger.

Dumbledore n'était pas un homme heureux. Cela semblait devenir quelque chose de récurrent chez lui. Depuis le retour des vacances, aucun des elfes de maisons ou des portraits ne lui fournissaient de rapport très détaillé sur le château.

Les elfes ne pouvaient lui mentir, mais ils pouvaient ne pas lui dire la complète vérité. Il ne pouvait même pas vérifier leur dire avec la légilimencie car ils y étaient immunisés et les portraits n'étaient que ça, des peintures.

Le tiroir de son bureau qui était autrefois toujours rempli d'un paquet de bonbons au citron était maintenant plus souvent vide que l'inverse. L'interrogation du chef des elfes ne lui permit pas de les faire revenir, car celui-ci déclara juste que tout ce sucre ne devait pas être bon pour un homme aussi vieux que lui et qu'après en avoir discuter avec l'infirmière, ils avaient décidé de réduire sa consommation.