Chapitre 11 -Selena

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Je m'amusais tellement. L'atmosphère du club était vibrante, et les filles avaient chacune trouvé quelqu'un avec qui passer du bon temps. Rosie semblait particulièrement ravie, accrochée au bras d'un type à l'air fortuné. J'espérais qu'elle avait enfin trouvé son homme au yacht, pensais-je en gloussant doucement.

Fatiguée, je décide de m'éloigner un instant de la piste de danse. Je m'assieds au bar et commande un martini.

— Un martini pour la belle demoiselle, dit le barman avec un sourire enjôleur en posant le verre devant moi.

Je lève les yeux et lui offre un sourire poli, mais je n'ai aucune intention de l'encourager.

— C'est toujours agréable de voir des visages nouveaux ici, ajoute-t-il en s'accoudant au bar, ses yeux brillants de curiosité.

Je hoche la tête sans grande conviction, sirotant mon martini lentement.
— Alors, un homme comme moi aurait-il une chance d'avoir votre numéro ? demande-t-il, une lueur d'espoir dans le regard.

Avant que je ne puisse répondre, une masse imposante se glisse entre nous. Le barman recule instinctivement, comme si l'aura oppressante de cet homme l'avait frappé de plein fouet.

— Elle n'est pas intéressée, déclare une voix grave, profonde et calme.

Je me retourne lentement et croise le regard perçant de Christian. Mon souffle se coupe. Il est là, tout près, dominant l'espace avec une intensité palpable.

Il se penche vers moi, son souffle chaud effleurant mon oreille, et murmure :
— Tu es ravissante ce soir.

Une décharge électrique parcourt mon corps, de mon cou à l'entrée de mes cuisses, me laissant frémissante.
Je lutte pour reprendre mes esprits, mais sa proximité me trouble. Christian prend place à côté de moi, et d'un ton légèrement moqueur, je le fixe :

— Et sur quoi te bases-tu pour dire que je ne suis pas intéressée ?

Il plante son regard intense dans le mien, sans répondre tout de suite. Il finit tranquillement son verre, comme si nous étions les seuls dans la pièce. Le silence entre nous est lourd, chargé d'une tension brûlante. Puis, sans un mot, il se lève et tend la main vers moi.

— Viens danser, murmure-t-il.

Je lui prends la main, incapable de refuser, et il m'entraîne sur la piste de danse.



Sur la piste, nos corps s'emboîtent avec une fluidité naturelle. Il glisse ses mains autour de ma taille et m'attire contre lui, fermement mais avec une lenteur calculée. Son torse chaud s'écrase contre mon dos, et chaque mouvement qu'il fait semble amplifier le contact entre nos corps.Nos souffles se mêlent, et je ressens chaque vibration de son torse contre moi. Son membre, dur et gonflé, appuie contre mes fesses, et je frissonne en sentant son érection croître lentement.

— Tu me rends fou, Selena, murmure-t-il contre ma nuque, ses lèvres effleurant ma peau.

Un soupir m'échappe, incontrôlable. Je ne doute pas un instant de l'effet que je lui fais, car je le sens, bien présent contre moi, enflant davantage à chaque pas.

Sa main descend lentement le long de ma hanche, puis effleure l'entrée de mes cuisses. Je halète discrètement, mordant l'intérieur de ma lèvre pour ne pas laisser échapper un gémissement.

— Je ne devrais pas être là, murmuré-je, mais je n'ai jamais été aussi tentée.

— Je ne veux pas que tu sois ailleurs, répond-il en glissant une main plus haut, jusqu'à frôler le dessous de ma poitrine. Ses doigts se pressent contre le tissu fin de ma robe, provoquant un pic de désir aigu.

Je sens mes tétons se durcir sous le tissu, et Christian le remarque. Son souffle chaud effleure mon cou, et il laisse échapper un rire bas, rauque.

— Chaque fois que je te touche, murmure-t-il, tu deviens plus sensible. Tu es à moi, Selena, que tu le veuilles ou non.

Je ferme les yeux un instant, perdue dans l'intensité de ses paroles, mon cœur battant à tout rompre.

— Et si je te disais que tu me fais le même effet ? chuchoté-je en retour, mon souffle court.

Il rit doucement, un rire bas et rauque, tandis que ses doigts glissent lentement le long de mon corps, explorant chaque centimètre avec une précision exaspérante.

— Tu ne devrais pas, chaton, murmure-t-il d'une voix grave, presque un avertissement.

Mes halètements deviennent incontrôlables chaque fois que ses doigts frôlent une zone sensible. L'entrée de mes cuisses, mes tétons pressés contre le tissu fin, chaque effleurement m'envoie une vague de chaleur vertigineuse.

— Christian... murmuré-je faiblement, presque en implorant.

Il s'apprête à me répondre, mais un bruit violent nous interrompt brusquement. Une bagarre éclate quelque part dans la salle, brisant l'envoûtement.

Christian se fige. Il tourne la tête et plisse les yeux. Je le vois raidir ses épaules avant de lâcher un juron entre ses dents.

— Merde... Mon frère.

Sans un mot de plus, il se détache de moi, sa présence chaude disparaissant brusquement, me laissant presque froide. Il s'élance vers l'agitation avec une détermination glaciale, disparaissant dans la foule.

Sombre attirance Où les histoires vivent. Découvrez maintenant