36- Réveille-toi, nous sommes en vacances

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*Précédemment (point de vue de Benny)*

- Par pitié mon ange réveille-toi. Sans toi, je ne suis rien. Tu es la seule personne qui illumine ma vie dans ce monde de dingue... Tu es mon rayon de soleil qui fait que chaque jour est plus beau que le précédent et sans toi, le ciel se couvre. Tu es mienne et je te le prouverais chaque jour de mon existence. Je me fiche de tout ceux qui veulent nous détruire sans raison, je t'aime et c'est tout ce qui compte. Marie June, sans toi je ne suis plus moi... Je ne suis plus la même personne, je suis une simple poussière que l'on pourrait balayer d'un simple revers de la main. Sans toi, je ne vis plus. Mon cœur s'est arrêté de battre depuis que j'ai appris que tu es dans ce foutu coma... Fait moi revivre par pitié... Fait moi revivre ces moments passés à tes côtés... Je t'en supplie...

- ...Marie June... Je t'aime et je te promets qu'un jour tu deviendras ma femme.

Mes doigts se mettent à bouger tout seul mais je ferme les yeux en retenant ma larme qui menace de s'échapper. Une pression au niveau de mes doigts me fait ré-ouvrir les yeux et une larme coule le long de la joue de Marie.

Je me lève précipitamment et ses yeux se mettent à bouger. Ses paupières s'ouvrent doucement au contact de la lumière et ma larme tombe de ma joue pour se poser sur sa main que je tiens au niveau de mon cœur.

- Comment tu te sens ? Demandais-je malgré ma voix cassée.

- Trèèès bien vois... tu.

Je laisse échapper un rire en voyant qu'elle ne peut pas s'empêcher de dire quelque chose de marrant dans un moment pareil.

- Mon dieu...

Une larme tombe à nouveau sur sa main et elle tend sa main vers ma joue pour l'essuyer en souriant.

- Je suis vivante ne t'en fais pas.

Elle est complètement dingue cette fille...

Des médecins se précipitent dans la chambre et débranchent tous les fils en m'écartant. Ils l'occultent, passent un produit dans son dos et c'est la que mon cœur vole en éclat.

L'hématome dans son dos est horrible. C'est une énorme tâche d'une couleur non-identifiable à mes yeux, prenant bien la moitié de son dos.

Non, dîtes-moi qu'ils n'ont pas osé lui faire ça...

Marie ne comprends pas pourquoi les larmes aux yeux ne m'ont pas quittés.

Si seulement elle savait...

-

Je l'habille mais elle pousse un gémissement en se baissant.

Ses deux côtes cassées.

Je l'a redresse et finit de l'habiller avant qu'un médecin n'entre et nous fournit l'ordonnance pour qu'elle puisse prendre tous ses médicaments. La liste est faramineuse. Je ne sais pas comment elle pourra ingérer tous ça.

-

Après lui avoir expliquée tout ce qu'elle avait en y allant progressivement, elle a insisté pour sortir dans l'heure qui a suivie et le médecin n'a pas pu faire autrement vu qu'on résistait. Nous sommes allés bien évidemment à la pharmacie acheter les médicaments et tout ce dont elle avait besoin et nous sommes rentrés en taxi faire une surprise à ses parents et aux autres.

Arrivés à la maison, Aston, Ethan et Sarah se sont jetés sur elle et je me suis rendu compte qu'ils n'étaient au courant de rien. Pas de son hématome, ni de ses côtés brisées ni de ses quatre points de suture.

Éternel (Tome 1) [EN RÉÉCRITURE COMPLÈTE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant