Éternel (Tome 1) [EN RÉÉCRITURE COMPLÈTE]

65- Apocalypse (Part 2)

Le temps à comme l'air de s'arrêter l'espace de nombreuses secondes. Le centre de mon viseur est porté sur le crâne du conducteur. L'homme ayant la kalachnikov, repositionne l'arme et je calcule avec précision, le décalage que je dois faire entre le conducteur et lui.

Trois. Deux. Un.

L'arme tire en rafale à une vitesse impressionnante et tout à coup, un énorme engin tombe du ciel et à peine un millième de secondes avant que ce dernier n'explose, je fais tourner le volant à plus de 75°C sur la gauche, défonce les barrières juste avant que les blindés accélèrent pour me foncer dedans et j'arrive sur l'autre voie. Malheureusement, vu que la vitre du côté passager n'existe plus, un des hommes de ces blindés en a profiter pour me tirer dessus et même si j'ai essayée de m'allonger sur Benny pour le couvrir aussi, mon bras se trouve touché.

J'ai dû atteindre le seuil de la douleur extrême de tous mes sens. Une grande explosion de fait à nouveau entendre. Jason, Aston et Arthur hurlent de joie car les quatre-quatre sont tous allés dans l'explosion de l'hélicoptère.

Jason déchire alors un gros bout de son tee-shirt à toute vitesse et sert extrêmement fort mon bras car j'hurle encore et encore. Il prend son sweat et me fait un gros garrot à la cuisse qui pisse du sang comme pas possible. Cela fait déjà deux balles que je prends et je suis obligée de grincer des dents pour arrêter à nouveau mes hurlements.

Benny contourne chaque voiture afin d'éviter de créer d'autres accidents mais une camionnette se renverse et plusieurs voitures foncent dans le tas. Le GPS grésille. Je perçois juste les mots : "Mort", "Attention" et "James".

- Pour l'instant James ne s'est pas montré... remarque Jason.

- Ou alors il était dans le tas ! Se réjouit Arthur.

- Non, ça ne peut pas se terminer comme ça. Quelque chose de pire nous attend, c'est certain, juge Benny.

Nous arrivons à un superbe endroit où l'on peut dominer une grande partie de l'autoroute et au loin je vois d'énormes masses noires venant des deux voies.

Benny finit à peine sa phrase que je soupire de désolément.

- Effectivement...

- Oh mon dieu non... Souffle-t-il dans un murmure.

- Quoi "oh mon dieu non"? Demande Aston.

- Regardez par vous même... Cette fois-ci, nous sommes cuits, leur montrais-je du doigt au loin.

- MAIS NON PUTAIN JE VOULAIS QUE VOUS VOUS MARRIEZ PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ! Lance Aston en frappant le siège.

- Calme toi, ils vont se marier et auront autant d'enfants qu'ils veulent mais pour l'instant il faut réfléchir le plus vite possible à une solution. Marie a eu une idée de génie déjà pour que l'hélicoptère s'écrase au sol. Désormais c'est avec tous nos cerveaux qu'il faut mettre au point un plan stratégique, fit Jason avec fermeté et conviction.

- Déjà, rechargez toutes les armes ! Ordonne Benny en vitesse.

Nous obéissons tous. Je détache l'arme sur le bord du pare-brise que j'ai attachée et qui a servie à faire descendre l'hélicoptère puis l'a recharge au maximum. Je sors l'arme de dessous ma ceinture et par chance, elle n'a pas été touchée. Je l'a recharge également au complet et la remet sous ma ceinture. Arthur grince des dents à cause de sa jambe en sang mais Aston lui fait un garrot avec son tee-shirt.

Benny dit comme pour détendre l'atmosphère :

- Je crois que les garrots sont nos meilleurs amis.