Shiptober 2024 - Inazuma eleven

XXVII - Nuage

Arion Sherwind | Tenma Matsukaze/Victor Blade | Kyousuke Tsurugi

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Parfois, il arrive que le ciel semble hors de portée. 

C'était le cas pour Kyousuke. Il avait beau lever les yeux, cela ne faisait qu'exacerber la sensation qu'il ne faisait que s'enfoncer plus profondément dans les tréfonds obscurs d'un monde qui l'avait abandonné. Il était seul, seul à pouvoir sauver son frère blessé par sa faute, seul contre une organisation qui se servait de lui, seul à devoir saboter l'espoir d'une équipe qui refusait de baisser les bras. 

Enfin, l'était-il vraiment ? 

- Kyousuke, je veux jouer au vrai football avec toi !

C'était ridicule. Ce garçon le connaissait à peine, et, pourtant, il semblait voir sans difficulté à travers la façade d'hostilité et d'indifférence que Kyousuke s'était construite pour mener à bien sa mission. Il détestait Tenma. Et il détestait encore plus la façon dont ses paroles puériles et pleines de naïveté lui redonnait un espoir depuis si longtemps perdu. 

Les larmes de Yuuichi avaient fini d'ébranler sa volonté de nuire à Raimon. Pourtant, son cœur hésitait encore, la culpabilité liée à l'accident le maintenait ancré au sol, plongé dans un abîme sans fond. Comment échapper à l'obscurité quand il était resté convaincu si longtemps qu'elle serait le seul moyen de sauver son frère ? 

Et c'est là qu'il le vit. Le ciel, dans toute sa splendeur, se trouvait juste devant ses yeux. 

Le vent du changement, l'ange gardien de Raimon venait de déployer ses ailes. Et il ne s'était pas contenté se s'élever seul jusqu'au sommet. Non, il avait entraîné avec lui Kyousuke, le garçon torturé, celui qui n'avait cessé d'être désagréable avec lui depuis le début. Au-dessus des nuages, par delà de toute réalité à laquelle il était enchaîné depuis si longtemps, il goûta enfin à la lumière qu'il avait tenté d'écraser. Et, surtout, il ne la découvrit pas seul. 

- Kyousuke, on peut y arriver. Je sais qu'on en est capable, toi et moi. 

Quand Tenma était-il devenu si important à ses yeux ? Quand avait-il endossé le rôle de guide à travers les ténèbres jusqu'aux cieux ? Kyousuke ne pouvait détacher son regard de celui bleu aussi profond que le ciel qui les entourait, de ce sourire emprunt d'une volonté à toute épreuve. Tenma ne se contentait pas de porter l'espoir de l'équipe, il le transmettait à tous ses coéquipiers. 

- Tenma... merci. 

- Quand on croit en quelque chose, on peut s'élever bien au-delà des nuages. Alors crois en toi, Kyousuke !

Ces paroles, il s'en était souvenu longtemps après le match contre la Teikoku. A vrai dire, ils les avaient précieusement gardées dans son cœur durant toute la route du sacre, comme la clé lui permettant de se libérer du doute qui l'enchaînait. Et, en ce jour, leur énonciateur lui-même en avait terriblement besoin. 

Ils affrontaient la terrible équipe Dragon Link pour la finale. Par un concours de circonstances, Tenma avait été nommé capitaine. Et, si personne ne doutait que celui qui avait porté le vent de la révolution était amplement apte à remplir ce rôle, le nouveau capitaine lui-même ne se sentait pas à la hauteur d'une telle responsabilité. 

- Tenma. 

Kyousuke s'approcha du numéro huit en proie aux doutes. Pourtant, c'était bien lui qui avait sauvé l'attaquant vedette de Raimon de ses démons intérieurs. Oui, s'il n'avait pas été là, Kyousuke n'aurait jamais accompli tout ce chemin. Le sourire qu'il avait retrouvé, sa relation avec Yuuichi qui s'était renforcée, tout ça, il le devait à Tenma. Il était grand temps qu'il lui rende la pareille. 

- Quand on croit en quelque chose, on peut s'élever bien au-delà des nuages. Alors, crois en toi... capitaine. 

Et, effectivement, ils s'élevèrent plus haut que jamais, jusqu'à atteindre la victoire.

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J'ai chié sur le thème comme pas permis mais vas-y rien à foutre. J'avais aucune idée pour aujourd'hui, puis je me suis planté devant mon ordi, j'ai commencé à écrire un truc sorti des tréfonds de mon esprit explosé par le manque de sommeil et le mal de ventre que je me tape depuis ce matin, et au final j'ai écris ce que je trouve être un des meilleurs OS du mois alors même que j'ai envie de jeter le shiptober par la fenêtre tellement j'en ai marre.

Morale de l'histoire : j'écris mieux quand je suis au bord du décès. Je crois que je devrais m'inquiéter sur ma santé. 

Non je déconne je vais juste me droguer encore plus au café et ça ira mieux (déni/20)

Sur ce, à demain pour le thème maternité 💜