XXV - Silence gênant

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Bailong | Hakuryuu & Caleb Stonewall | Akio Fudou

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Comme chaque samedi, Akio supervisait l'entraînement de Resistance Japan. Techniquement, leur équipe aurait dû cesser d'exister aussitôt que le match contre Inazuma Japan était passé. Cependant, les membres de l'équipe, malgré leurs querelles fréquentes, appréciait de jouer ensemble. Et, honnêtement, Akio mentirait s'il disait qu'il ne s'était pas attaché à chacun des onze (douze, si on comptait Taiyou qui s'incrustait à chaque entraînement) joueurs.

Toutefois, ce matin, quelque chose ne tournait pas rond. Et le coach en comprit vite la source : le jeu du capitaine était clairement médiocre comparé à d'habitude, ce que certains de ses camarades ne tardèrent pas à remarquer également :

- Hakuryuu, c'était quoi cette passe ? 

- Capitaine, tu te fiches de moi ? J'étais démarqué !

- Oh, capitaine, tu dors ? 

Finalement, Akio décida qu'il valait mieux qu'il se charge de ce problème lui-même, et demanda au capitaine de le rejoindre au bord du terrain pour discuter.

- Eh bien, Hakuryuu, qu'est-ce qu'il t'arrive ? 

- Rien, coach, répondit l'intéressé d'un air agacé.

- C'est ça, c'est ça. Tu me la feras pas, à moi. Je vois bien qu'il y a quelque chose qui te tracasse, gamin. 

- Je vous dis que ça va ! Je suis fatigué, c'est tout !

Akio lâcha un soupir. Evidemment, il fallait compter sur Hakuryuu et sa fierté mal placée pour lui rendre la tâche plus compliquée...

- Hakuryuu, je le répéterai jamais assez, mais tu peux venir me voir, si quelque chose ne va pas. Je suis pas juste là pour te dire quoi faire à l'entraînement. 

- Oui, je sais, grommela le capitaine.

- Mais c'est vrai que maintenant que tu le dis, poursuivit Akio, tu m'as l'air un peu pâle. Tu dors assez la nuit, hein ? 

- Oui, répondit Hakuryuu sans grande conviction.

- Et tu manges bien ?

- Oui, répéta l'adolescent d'un air plus agacé.

- Tu te fatigues pas trop, à l'école ? C'est important de-

- Oui, c'est bon, je sais papa !

Le silence s'empara du terrain tout entier. Hakuryuu avait crié cette dernière phrase, les autres joueurs de l'équipe l'avaient donc tous entendus et s'étaient arrêtés de jouer pour fixer leur capitaine et leur coach avec des yeux ronds. Akio lui-même restait bouche-bée après cette déclaration, si bien qu'il ne parvint pas à répondre quoi que ce soit.

Le silence dura bien une bonne dizaine de secondes, pendant lesquelles le visage d'Hakuryuu, prenant conscience de ce qu'il venait de dire, vira au rouge tomate. Puis, finalement, Taiyou brisa la glace en explosant de rire, bien vite suivi par Yamato, Rensuke et Tetsurou. Le capitaine, mort de honte, clama à un débit presque incompréhensible :

- Finalement, je me sens pas bien. Je rentre chez moi. 

Puis, il repartit vers les vestiaires sans demander son reste, bien vite rejoint par Taiyou, qui peinait à s'arrêter de rire. Akio resta encore quelques secondes à fixer l'endroit où Hakuryuu se tenait encore quelques instants plus tôt, avant de murmurer :

- La prochaine fois, faudra que je pense aux papiers d'adoption. 

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Le thème est à peine respecté mais osef, j'ai réussi à écrire un bon truc et c'est déjà ça. Je déclare qu'à partir d'aujourd'hui Hakuryuu a pour nom de famille Fudou et je n'accepterai aucune objection.

Sur ce, à demain pour le thème café 💜

Shiptober 2024 - Inazuma elevenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant