Un jour nouveau.

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Quand Juan se réveilla, il vit deux grands yeux bleus le fixer, dans la lumière naissante du petit jour. 

-Bonjour Anne.

-Bonjour.

-Tu as bien dormi?

-Oui. 

Anne semblait attendre la première réaction de Juan. Dans l'expectative, elle était recroquevillée au bord du lit , le drap remonté jusque sous son menton. Même avec ce visage de petit enfant apeuré, elle était belle. Juan se mit sur le dos et lui tendit la main pour qu'elle vienne se blottir contre lui.

-Viens contre moi.

Après une brève hésitation qu'il trouva mignonne, elle se mit en mouvement. Son corps chaud et lisse vint se coller contre le sien. Sa tête vint se poser, délicate, sur son épaule et timidement sa petite main glissa sur le torse de Juan ses doigts jouant dans le duvet de sa poitrine.

-Alors, ce n'était pas un rêve! Tu m'as bien ouvert ton lit.

Anne lui sourit légèrement, pas dupe que c'est bien lui qui lui avait un peu forcé la main, mais elle resta muette. De sa main libre, Juan caressait son épaule et de temps en temps elle s'enhardissait jusqu'à sa hanche. Anne posa un baiser sur sa poitrine. 

-Tes cheveux sentent si bon.

La main de Anne, jouait maintenant avec les tétons dressés de Juan, puis décrivit de plus grands cercles, jusque sur son ventre. Quand sa main toucha son sexe, elle remonta de quelques centimètres comme si elle s'était brûlée. Juste après Juan capta son regard contrit, qui attendait un signe de sa part. Juan prit sa main et la guida sur sa verge. 

-Elle t'appartient, je te l'offre.

La petite main s'ouvrit et ses doigts glissèrent délicatement de son sommet à ses couilles, comme on découvre un objet précieux. De temps en temps, Anne confirmait dans les yeux de son amant, si il validait la nouvelle initiative de sa main. La petite main se referma sur son chiffre et commença à le branler. Juan ferma les yeux et la main accéléra sans se précipiter.

-Du calme.

A ces mots la main s'arrêta. Et Anne chercha une réponse dans ses yeux.

-Tu vas me faire jouir.

Anne rejeta le drap pour avoir une vue dégagée et la petite main reprit sa caresse. Juan s'abandonna à la volonté de sa maitresse. Il s'installa, les bras en croix, pour profiter au mieux du plaisir qui lui était offert. La main experte variait le rythme, par moment elle s'arrêtait et ses doigts jouaient sur son gland, puis elle reprenait. Anne dévorait littéralement sa bite des yeux, variant les points de vue, décalottant et recouvrant son gland. La fièvre de Juan commençait à lui faire pousser des soupirs, ses sourcils se rapprochaient de plus en plus souvent, annonçant sa jouissance. Mais Anne ne faiblit pas. Sa main garda le rythme et un jet laiteux inonda le ventre de juan en saccades. La main ne s'arrêta que quand la dernière goutte eut coulé langoureusement sur la main de Anne. Juan commençait à débander, mais Anne ne le lâcha pas. Elle reposa sa main toujours serrée sur sa verge molle maintenant. 

-J'ai senti comme des palpitations.

-C'est l'éjaculation.

-Ça fait mal?

-Non, c'est une douce chaleur et un plaisir intense. 

Anne était comme à une leçon de chose. Elle semblait découvrir le sexe masculin avec une naïveté touchante. Elle porta sa main à son nez, pour sentir l'odeur du sperme, sous l'oeil amusé de Juan. Du bout de sa langue, elle en testa le gout, puis  finit de lécher sa main. Elle se redressa au dessus de Juan, pour embrasser son corps. Sa langue fit disparaitre le sperme de son ventre en quelques secondes, avec l'approbation du regard de son amant médusé. Elle prit la bite molle en bouche qu'elle commença par lécher, puis sa langue joua avec le gland. En quelques secondes, elle la fit renaitre, tant sa langue était efficace et la situation excitante. Juan fit glisser sa main entre les cuisses d'Anne qui s'ouvrit. Ses doigts n'eurent aucun mal à y pénétrer, tant elle était humide. Juan commença à s'agiter, alors Anne se redressa , enfourcha sa monture et fit disparaitre son sexe en elle. Les mains posées sur sa poitrine, elle commença à onduler lentement. Juan, profitait de sa position pour admirer sa superbe poitrine, qu'il malaxait, titillait et tirait à loisir sous les grimaces de sa belle. Anne ferma les yeux et sa tête bascula en arrière. De ses mains, Juan écarta le rideau de ses cheveux pour voir son visage, dont les traits se crispaient toujours un peu plus. Ce doux visage prenait un air si grave à l'approche de l'extase. Anne décolla soudain son bassin de celui de Juan et entama un mouvement de haut en bas, s'arrêtant, chaque fois, avant que sa bite ne soit libre, profitant ainsi de toute sa longueur pour se donner du plaisir. Sa maitrise totale de ses hanches, conduisait inexorablement Juan vers une nouvelle jouissance. Ses couilles encore endolories de sa première éjaculation, étaient, malgré tout, prêtes pour la seconde. Juan tentait de se retenir au maximum, car Anne ne donnait aucun signe de fatigue et semblait loin de l'orgasme. De son bassin, il se servit du rebond du matelas pour augmenter la pénétration. Ses hanches claquaient sur les fesses d'Anne qui semblait apprécier. Ses traits se creusèrent un peu plus, elle se mit à gémir. Juan posa une main sur son ventre, pour caresser son clitoris du bout de son pouce. Le visage d'Anne changea une nouvelle fois et très vites les cris rauques de sont plaisirs résonnèrent dans la chambre. Juan la suivit de peu, les saccades douloureuses sa bite se mêlèrent aux contractions du vagin de sa maitresse qui s'effondra sur sa poitrine. 

Donjuan contre peau d'AnneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant