La campagne et rien d'autre

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Anne attendait Juan devant une tasse de café fumant, dans la salle à manger. Elle avait passé un peignoir et lisait son livre posé à coté de son assiette. Le couvert de Juan était mis en face d'elle. Entre eux, au milieu de la table, il y avait du pain frais, des viennoiseries, du café et du jus d'orange. Anne répondit au regard de Juan qui semblait se demander quand elle avait eu le temps de préparer tout ça.

-J'ai commandé ça hier par téléphone. Le boulanger a l'habitude, il pose la commande devant la porte du garage et je passe le payer avant de partir.

Juan s'installa et se servit du café. Il commença à manger et ne put s'empêcher de jeter des coups d'oeil à Anne en croyant être discret. Anne était assise en face de lui, son genou replié devant elle, qu'elle tenait dans ses bras. Son peignoir, entre-ouvert, laissait apparaitre la peau nue de ses seins. Après l'avoir quitté, elle avait sans doute enfilé son peignoir pour aller chercher le pain, sans prendre le temps d'enfiler une culotte ou de prendre une douche. C'est elle qui engagea la conversation.

-Tu as réfléchi?

-Pardon?

-Tu restes jusqu'à Dimanche ou je te ramène aujourd'hui?

-Je ne sais toujours pas.

-Ok.

Elle parut un peu déçue, mais se replongea dans sa lecture, tout en mordant dans son croissant. 

-C'est à dire que si vous me permettez de parler.....

Elle soupira, mais leva les yeux.

-Ici tu peux parler. C'est juste quand, on est dans le donjon, ou que je te rejoint dans ta chambre que tu dois attendre que je t'interroge.

-Je dois vous dire que, je suis un peu déstabilisé.

Anne ne semblait pas comprendre. Elle lâcha son genou qui repassa sous la table, laissant encore plus de place pour admirer l'ouverture de son peignoir, qu'elle ne prit même pas la peine de refermer. Puis d'un coup, elle sembla comprendre.

-Ah, c'est le doigt dans le cul?

-Non, enfin si... Non ce que je veux dire, c'est que, si je reste, vous me proposez quoi?

-Oh, ça? Et bien, ce que tu m'as proposé,  qu'on apprenne à se connaitre. On passe la journée ensemble, à parler librement.

-Ok c'est tout?

-Non je pensais te faire les faveurs du donjon ce soir, mais cette fois, on ira un peu plus loin, puisque tu serais consentant.

La fesse gauche de Juan, pensait bien avoir atteint ses limites la veille, il ne savait pas si elle pourrait endurer le "plus loin" qu'Anne lui proposait.

-Je dois dire que je suis un peu mitigé, et frustré à la fois.

-Désolée mais je suis comme ça.

-Mais serait-il possible de me laisser les mains libres pour que je puisse vous toucher?

Anne parue pour la première fois paniquée. Devant sa réaction, il commenta.

-Vous êtes si belle, permettez-moi de caresser votre corps. Ce que vous m'avez proposé pour le moment, c'est à sens unique. 

Encore une fois Anne fronça les sourcils, sans comprendre. 

-Ce n'est pas grave. C'est quoi le programme de la journée?

-On finit le petit déjeuner, puis j'irai courir. Après la douche, on pourrait aller au marché pour  le repas de ce midi. Et cet après-midi, je pensait faire une ballade digestive en forêt.

Donjuan contre peau d'AnneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant