Chapitre 8 (suite)

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- Caroline! OUVRE!

La ce n'est pas une requête. C'est un ordre. Ma main tremble, je tourne le verrou.
Bordel! Une main carré, aux long doigts minces, pousse sur le battant avec force. Je suis paniquée, mais comme une automate, j'ouvre la porte. Et merde, Marc!

- Que viens-tu faire ici? Dis-je d'une toute petite voix, abasourdie.

Je trouve que pour des personnes qui ne devaient plus ce voir, deux fois en trois mois c'est déjà beaucoup!

Mon esprit me joue des tours, chaque fois que je repense au passé le voilà qui ressurgi, il faut vraiment que je me reprenne.
Et merde, il me regarde. Mais attends une minute, son regard vert d'habitude si insondable, là l'éclat dont il brille, cet éclat, je le connais trop bien. Même après toutes ses années de solitude, il me réveil...

Il brille de désir.

Marc entre, et je ne fais rien pour l'en empêcher. Mes genoux tremblent de toutes leurs force. Le pire c'est qu'il l'a remarqué. Et en plus ça le fait sourire. Oh ce sourire, comme il m'a manqué. Il me sort son sourire cynique et moqueur. Génial...

Pourquoi me regarde-t-il avec ses yeux brulant?
Je peux y voir danser un feu sombre de désir. Je reste figée, incapable du moindre mouvement.
Pourquoi il ne dit rien? Silencieusement, il glisse sa main derrière ma nuque, caresse de ses doigts ma peau nue et tiède, tout en m'attirant contre lui.

Oh....! Mais que fait-il? Un torrent de sensations m'envahit.

- J'ai encore envie de toi, murmure t-il en posant sa bouche sur la mienne.

Un bref instant, j'essaie de résister, mais un gémissement rauque m'échappe et je m'abandonne dans ce baiser. Sa langue cherche la mienne, plus audacieuse que je ne l'avais connue, elle se faufile, chaude et conquérante, elle prend possession de moi, léchant profondément l'intérieur de ma bouche. Je me livre à cette intruse, et tandis que ma bouche s'ouvre davantage pour accueillir cette invasion, mes cuisses se relâchent, désireuses d'accueillir le reste de Marc après si longtemps de privation. Je sens mon corps réagir à son envie, se cambrer vers lui, l'encourageant à plus d'audace.

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Le désir me traverse comme une lame. Le désir me drogue, coule en moi, bourdonne dans mes veines comme un courant électrique. Je la veux de toute mon âme. J'ai faim de ce corps mince pressé contre le mien, soif de sa bouche entrouverte, de ses seins dressées contre mon torse.
J'ai tout fait pour lutter contre ce désir. Pendant trois mois, je me suis efforcé de ne pas penser à elle, de l'oublier. Mais impossible, depuis que je l'ai revue elle a rallumé la braise sous la cendre.
Après avoir quitter mon bureau, j'ai rouler, rouler, sans même me rendre compte que je revenais la où je l'avais revu. Je suis resté près d'une heure dans ma voiture à tenter de me contrôler, j'imaginais ses mains sur mon corps, ses yeux dilatés par le plaisir.
Et la flamme brûle maintenant, me traversant de part en part, consumant ma chair et mon sang. Il faut que je la possède encore une fois, juste une fois.
Tout de suite.

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Un vertige de sensation me gagne. Son regard est celui d'un prédateur se délectant d'ores et déjà de sa proie.
Et clairement sa proie c'est moi.

Je frissonne de désir. Ma conscience vient de s'évanouir, submergée par la passion dévorante que Marc à réveillé en moi, mon cerveau est engourdit. Je ne peux plus penser.

L'empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant