J'atterris dans les buissons à environ 20 mètres de mon sac à dos. Je ne sentais plus rien mis à part mes fesses et mes épaules qui me faisaient mal en ayant écrasé plusieurs branches du buisson. Heureusement, j'y étais arrivé sans plus de mal. Je descendis du buisson totalement saccagé et récupéra mon sac qui m'attendais plus bas. J'avais enfin réussis à m'infiltrée ! En avançant j'admirais les étages parfaits de la villa, le jardin entretenus à la perfection, la terrasse somptueuse devant moi. Un petit ruisseau artificiel longeait le pourtour de la maison. Des galets éblouis par des LED colorés faisaient ressortir ceux-ci dans l'eau où ils étaient délicatement disposés. Un petit pont magnifiquement orné surplombait un petit cours d'eau dans la terrasse même. Une forme se détachait du contrejour du crépuscule. Je plissais les yeux pour mieux le distinguer.
-Tu es dans une propriété privé, tu n'as rien à faire ici, commença-t-il. Part avant que je n'appelle la sécurité.
-Vas-y, j'aimerais bien voir tes gardes, lui lançais-je.
-Je suis sérieux vas-t-en ! Je n'hésiterais pas à les appeler !
-Moi je te dis que tu bluff. Il n'y a personne avec toi. Tu es tout seul et tu as peur que quelqu'un n'entre dans ta maison.
La silhouette bougea d'un pas dans la lumière du jour faiblissante. Il restait stoïque face à mes propos. Mais ce n'était pas la première fois que j'avais à subir cela. Chaque fois que quelqu'un faisait son apparition c'était à peu près la même histoire. Et là alors, deux s'imposait à moi : dire la vérité sur ca condition, c'est-à-dire lui expliquer qu'il était coincé pour quelques heures tout au plus dans cet univers avec moi ; ou alors inventer une histoire comme je l'avais ait pour l'institutrice et les enfants tout à l'heure. J'optais pour la vérité cette fois. Il fallait bien varier.
-C'est faux, rétorqua-t-il. C'est ta dernière chance. Sort.
-Depuis quand tout le monde à disparut chez toi, hein ? Dis-je en m'avançant en arrangeant la bretelle de mon sac sur mes épaules. Il n'y a ni garde, ni personne depuis un petit moment. Tu as dus te réveiller ce matin et voir que tu étais seul, que personne ne répondait au téléphone, que la télé ne fonctionnait plus, que la radio crachait et que tes parents avaient disparus...
-Continue...
-Je sais ce qu'il se passe. Du moins, je ne sais pas pourquoi, mais je connais les manifestations et les réactions que tu pourrais avoir. J'ai la réponse à la plupart de tes questions.
-Et alors... Dit-il d'un ton neutre alors que je m'arrêtais à quelques pas de lui sur le pont.
-Laisse-moi rentrer et je te dirais tout.
Il y eu un moment de silence dans lequel je sus qu'il jugeait le pour et le contre, mais en restant le plus stoïque possible. La lumière à son dos m'aveuglait toujours, mais je pouvais à présent distinguer des lunettes aux montures métalliques et des cheveux en batailles, presque blanc à la lumière. Je n'étais pas particulièrement intrigué par lui. J'en avait vu d'autre. Peu, mais j'en avait vu. Aussi je ne compris pas à qu'elle moment il m'avait empoigné pour me jeter de force hors de ca maison.
- Lâche-moi ! Mais qu'est-ce que tu fais ? Lâche-moi !
-Si tu croyais que j'allais gober à ton histoire, c'est que tu te fou le doigt dans l'œil. Laisser entrer quelqu'un comme toi chez moi comme ça ?
-Quoi quelqu'un comme moi ? Demandais-je une fois qu'il m'a relâché de l'autre côté d'une porte métalliques ornée pareil que les grillages aux murs.
-Tu sais très bien ! Je te laisse entrer, tu sympathise et tu vole tout ce qu'il y a. Je ne suis pas con, des gens comme toi, ça opère toujours pareil.
Je ne comprenais rien à ce qu'il disait. Ni « les gens comme moi » ni le fait qu'il ai réagis aussi brutalement. En générale, les gens qui ne me croyaient pas étaient déjà apparus quelques heures avant que je ne les trouve et avaient eu le temps de se faire une idée par eux même. Alors ils m'évitaient ou me traitais de folle avant de s'en aller, puis revenaient me voir au bout d'une heure de recherche. Mais aucun d'entre eux n'avait une superbe villa qui devaient coûter trois des immeubles que j'vais visités. J'arrangeais mon gilet et la capuche qui c'était retrouvé sur mon épaule. Mes cheveux frisés bataillaient avec le vent pour rendre ma coupe afro plus ébouriffée que jamais. Le garçon devait avoir à peu près le même âge que moi, tout ou plus. Il faisait au moins une tête et demi de plus que moi. La luminosité avait encore baissé, mais j'arrivais tout de même à voir ses traits. Il n'y avait que ses yeux gris et ses cheveux blonds dressés sur sa tête qui le rendait intéressant. Ou sinon, il était tout à fait ordinaire.
-De un : je ne comprends absolument rien à ton histoire, et de deux : comment j'aurais pu savoir que plus rien ne fonctionne chez toi et que tu es seul, gros malin ?
A ce même moment les lumières des lampadaires sur le mur, implanté dans le sol et sur la terrasse s'allumèrent toutes en même temps, comme pour contrer mes propos. Les fontaines de part et d'autre de la maison se mirent même à déverser de l'eau colorée par les LED. Je ne pouvais qu'en rester bouche bée.
-Tu disais, grosse maligne ?
-Wow. Mais il n'y a personne avec toi, ajoutais-je en me ressaisissant.
-Je te le répète pour la énième et dernière fois, commença-t-il en s'approchant des barreaux pour se rapprocher de mon visage de l'autre côté : Je ne suis pas seul. Maintenant dégage avant que je n'appelle sérieusement la sécurité !
Sur ce, il s'en alla, traversa le jardin, puis le pont pour enfin ouvrir la grande porte finement ornée elle aussi, et de la laisser claquer derrière lui. Je restais planté là à fixer la porte qui venait de claquer et à essayer de comprendre. Puis je baissais les yeux vers la poignée en métal de la porte qui avait pour but de me maintenir hors de la maison. Je l'actionnais et celle-ci s'ouvris sans bruit devant moi.
Je souris et avançais en direction du pont.
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A Sleepy World [EN PAUSE]
Science FictionAlex est une adolescente prise dans un monde alternatif. Elle doit se débrouiller seule dans un monde où les personnes n'apparaissent que rarement et dans des périodes irrégulières. Pourtant, après sept ans d'irrégularités, quelqu'un reste à ses côt...