Souvenir 2

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Après avoir quitter la ville, je dis rentrer cher moi. Tout ça était encore nouveau pour moi, alors je cherchais or tout les moyens de me faciliter la tâche. J'étais bien tentée de prendre une des voitures, mais du haut de mes neuf j'étais très courtes et les jambes n'attegnais pas les pédales. De plus, il y avait pas moins d'une centaines de voitures à l'arrêt au haut milieu de la route ou aux feux. Je n'aurais jamais réussi à circuler de cette manière.
Deuxièmement j'avais pensé à attendre le métro Je me rendis donc au métro le plus proche, mais je le rendis également vite compte que plus aucuns métros n'était en circulation normale pour ainsi dire. De ce fait, je l'avait appris en voyant un métro circuler à une vitesse folle dans s'arrêter et avec aucuns passagers à bords. J'avais aussi pensé au bus, au tramway, mais au final je revenais toujours au même point. Je me décidais finalement à prendre un vélo- après en avoir trouvé un à la taille échoué sur le trottoir- pour retourner chez moi. J'avais une sacrée trotte jusqu'à ma maison. En général j'y allais avec maman en prenant le métro car c'était plus rapide et que l'on avait pas les moyens pour une voiture.

Mon chez moi était a quelques kilomètres du lieu de travail de maman et de mon école. Elle se trouvait un peu à l'écart du centre ville mais pas assez pour que la circulation ne soit pas casi-permanente ou que l'on entendent tout les bruits quotidiens de la ville. J'y arrivais essoufflée et frustrée de ne pas avoir rencontré âme qui vive sur le chemin. Je laissais le vélo sur le sol, à la place où se tenait presque tout le temps un policier chargé du calme. Je fis le code de l'entrée de l'appartement et courue jusqu'à l'ascenseur. Quatrième étage je deverouillais la porte de l'appartement avec la clef caché sous un des carreaux de la porte et entrais.

- Papa ?

Pas de réponse. Je rentrais, laissais mon sac à l'entrée ainsi que les chaussures et partie à la recherche de papa.

- Papa ! Je suis rentrée! J'ai pas trouvé maman !

Toujours pas de réponse. L'appartement sentais la cigarette donc si il était là, il avait dû partir il y avait peu. Je laissais tomber et décidais de me changer et d'aller faire mes devoirs en attendant leurs retour.

19h30 à la pendule. Personne a l'horizon. J'avais terminé les devoirs.

20H50 à la pendule. Toujours pas de parents en vu. Je minstallais devant la télévision. De toutes manières, nous étions Vendredi et je n'avais donc pas école le lendemain. Je me convainquais que papa et maman avaient dû sortir sans prévenir et oublié d'appeler quelqu' un pour venir me garder.

22h15 à la pendule. Je m'étais mis un DVD Disney et m'étais faite des pops-corn. Annie, ma cousine m'avais montrer comment faire l'été précédant. Mais personne. Je fini par m'endormir sur le canapé. "Ils me remettraient dans mon lit en rentrant" me disais-je. Mais quand je me réveillait le lendemain, j'étais toujours sur le canapé dans une position très incofortable par dessus le marché.
J'allais dans la chambre de maman et papa où les draps n'avaient pas bougé. Je me mis à regarder la télé jusqu'à ce que j'en ai assez.

J'avais tout essayé, appelé tout le monde, tocqué à toutes les portes, regardée encore et encore par la fenêtre mais rien y faisait. Il n'y avait personne. Je passais le week-end entier enfermé dans l'appartement à les attendres et attendre leurs appels mais rien y fut.
Aussi, le lundi je ne pris pas la peine d'aller à l'école. Et c'est à partir de ce moment que mon périple commença.

Je regardais la télévision sur la chaîne découverte quand tout se brouilla d'un coup. "Aucune réception du signal " marquait le téléviseur. Je zappais et toutes les chaînes affichaient la même choses avec certaines variations tels que "problème de la réception du signal " ou encore "fin des programmes".J'allais taper sur la télévision et le décodeur pour voir si quelque chose n'allait pas. J'eteignais, rallumais, debranchais et debranchais les câbles mais la télé affichait toujours la fin des programmes. Alors j'éteins pour te bon et m'assis devant la fenêtre en décrochant le cabinet du téléphone pour réessayer une énième fois de joindre quelqu' un. Mais à présent, contrairement aux autres fois, il n'y avait même pas de tonalité et un long "biiip" s'étendait à l'infini. Je soupirais. Mais où etaientils tous passés ? Je voilais mon front à la vitre fraîche. Nous étions en Mars et le temps était bon. Mon souffle formait de la buée sur la vitre et mon front laissa une trace.

2 jours passèrent. Je mangeais les restes du frigidaire et m'occupais en revisant mes leçons. Personne n'avait rappelé. D'ailleurs la tonalité n'était toujours pas revenu et la télé ne captant toujours pas non plus.

5jours passèrent. Il n'y avait plus rien dans le frigidaire. Alors je decongelais les produits surgelés au four ou au micro-ondes. Je me suis même permis de commencer à fouiller dans les affaires de papa et maman.

1 semaine et 4 jours passèrent. C'est tout l'immeuble que j'avais fouillé. La solitude ne me posait pas plus de problèmes que ca, mais je commençais commençais me poser des questions et à m'inquiéter sur ce qu'étaient devenus papa, maman et toutes les autres personnes de la ville. Certaines portes étaient ouvertes et d'autres verrouillées. Je visitais les maisons ouvertes dans vraiment toucher à quoi que ce soit pour que personne ne se doute que j'étais entrée chez eux sans permission. Néanmoins, j'avais trouvé un fer à repasser branché et plusieurs télévisions allumés. Par précaution j'avais tout éteins.
Je me nourrissait essentiellement de glaces, pizza et hamburger surgelés. J'avoue avoir eu peur de tomber malade un moment. J'espérais vraiment que rien n'était arrivé à tous ces gens.

2semaines passèrent. Je desesperais de revoir quelqu'un un jour. Il ne restait plus rien à réchauffer pour manger. Et j'etouffais seule dans l'appartement. J'avais essayer de rallumer la radio de grand-papi que papa avait conservé sous son lit dans un coffre rempli de poussière. J'avais chercher une station en tournant le gros bouton de la radio. J'avais fini par trouver une station au bout de quelques minutes de recherches. Elle diffusait "Que Sera sera" en brouillant. Si je ne me trompais pas, il y avait toujours quelqu'un pour maintenir la radio. Donc je n'étais pas seule ! Mes suppositions se furent révélé vrai quand j'entendis la voix d'un homme a la radio a la fin de la chanson.

- Vous êtes toujours sur MikeRadio, la radio de la nostalgie et de l'envie. À ce que je vois il n'y a pas beaucoup d'auditeurs aujourd'hui. C'est très plat. Mais pour les quelques personnes qui écoutent, voici un petit vieux de la chanson :" Mama te quiero" pour tous les auditeurs que j'aime beaucoup. Et n'oubliez pas, MikeRadio c'est a 60 kilomètres de la ville tout de suite à gauche après la centrale électrique. Et dans quelques minutes, un jeu qui vous permettra de gagner deux places de cinéma!

La chanson traversa les enceintes de la vieille radio. Après deux semaines j'avais enfin entendu quelqu'un. Et je savais où le trouver. Le seul hic était probablement la distance à parcourir
. Si le trajet de l'école à la maison en vélo était long, je savais que celui du je devais parcourir de la maison à l'entrée de la ville était plus éprouvant encore. Surtout si je devrais faire 60 kilomètres supplémentaires. A vélo cela donnerait quelque choses comme au moins quatres heures et quart de pédale intensive et je savais que je n'avais pas autant d'endurance. Mails tant pis. J'étais décidé.

Je m'en allais et le sac de randonnée de papa qu'il gardait dans son aemoir et l'ouvrir grand sur mon lit. J'y placais quelques vêtements censé me tenir chaud et une peluche, une paire de chaussure et des sous vêtements. J'allais dans la chambre des parents et pris une photo d'un cadre et le parfum de papa, puis, retournant dans ma chambre, j'ecxtirpais ma boite à motifs verts que je gardais sur l'étagère tout au fond de mon armoir. J'y avais déjà les trésors : des bonbons, des pins ( c'était a la mode) et des souvenirs en tout genres. J'y mettais la photo et baignait un tissu du parfum de papa pour n'y ajouter ainsi que plusieurs élastiques pour les cheveux.
Japportais mon sac dans la cuisine et rempli deux courses d'eau et les fourrais dans le sac ainsi que les conserves dans le coin du placard de la cuisine. Je lisais le nom écrit dessus "Cassoulet" hierk.. Je sentais que je n'allais pas aimer ça. Je terminais avec les sachets de soupes instantanées et m'appretais a partir. La radio déverssait toujours des chansons et à présent c'était les Spice Girl qui clammaient "tell me what you want". J'éteignis celle-ci et la placa sur le dessus de la télévision et posa un post-it rose fushia dessus de mon écriture encore enfantine disant : " Je reviens, je vais chercher quelqu'un "

Je m'en allais en m'éloignant de tout. De mon canapé où je m'asseyais avec maman et papa le week-end pour regarder des films. De la télévision qui reposait sur la commode où étaient stockés toutes les cassettes de mon enfances et les albums photos. De la chambre où j'avais vécu toute ma vie. De la chambre des parents où maman m'avais appris l'alphabet et papa les tables de multiplication. De la salle de bain qui sentait le parfum et le déodorant et où je souffrais toujours pour pouvoir me coiffer. De la cuisine où je mangeais des petits beurre et du lait automatisé en carton pour le goûter. Aux photos accrochés aux murs. A la fenêtre où je comptais le nombres de voitures rouges qui passaient le soir avant l'heure du couvre-feu. Et à cette porte muni d'un carreau manquant où on cachait la clef de la maison...

...et que je ne refranchirais plus jamais.

A Sleepy World    [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant