Chapitre 15

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Je replacais mon stylo presque vide ainsi que mon cahier dans mon sac, parfaitement calé entre le fond de celui-ci et les vêtements. J'étais tentée de reprendre le livre qui me chuchotait de l'ouvrir pour savoir si les messages subliminaux étaient si efficaces que cela sur la personnalité des Alphas, mais les yeux me brûlaient et je me rendis compte que j'étais tendu comme la flèche d'un arc. Dernier coup d'oeil à Caleb et je m'allongea et sombra dans un sommeille profond et sans rêve.

J'avais cru voir les yeux de Caleb ouverts.

Le lendemain, je me réveillait à 8h30 exactement. Je n'avais pas beaucoup dormi. Je me relevais difficilement, la peau avait collé au cuir et en la decollant, le bruit formait une sorte de "sckratch" en m'arrachant une grimace. Je soupirais en me grattant la tête. Et c'est là que je le vis.

Ne vous méprenez pas, ce n'était que Caleb. Mais après sept ans à se lever seul, vous avez quand même un battement qui rate quand vous voyez un porc épique blond (Oui je sais c'est pas un porc qui est épique mais mon correcteur me @#$!!??#\\). Je m'etirrais en maudissant le sol froid. Jetais encore ballonnée davoie autant mangé la veille. J'allais m'ennuyer avant que Caleb ne se réveille. Autant d'inactivité était bien signé des hivers. Jetais presque tentée de le réveiller se porc épique ( Oui je sais, mais ça m'amuse ). L'avantage au moins c'est que je pouvais lire au calme. Mais j'avoue que le petit Voltaire que j'avais balancé hier soir me faisait de l'oeil. Je pris des cousins et m'asseyais à terre pour tout de même terminer "Le meilleur des Mondes". J'étais aux trois quart du livre quand une main me pris le livre. Je la suivi du regard et Rimbaud sur Caleb, les yeux à demi clos qui regardait la première de couverture alors que tout son corps à l'exception de son nez y de ses yeux dépassaient. Et aussi des "cheveux ". Il leva un sourcil et degagea l'autre moitier de son visage et en se passant l'autre main sur Celle-ci.

- Tu sais, commenca-t-il d'une voix enraillé, c'est ironique.

- De quoi, crapaud ?

- Le meilleur des mondes... et toi tu es coincé dans un monde alternatif.

- Oui... Quelle ironie...

- Bien que le titre soit plus un clin d'oeil à la drogue et tout leurs systèmes débile mis en place pour une nouvelle société débile.

Il bailla et s'etira comme un ours sous la couette avant de se laisser retomber. La couverture région à sur sa tête et il émergea un bras a la recherche de ses lunettes. Le livre tomba avec dans un bruit sourd et les lunettes avec. Il les pris puis son bras redisparut. Il fini par sortir complètement et me rejoignis sur le sol.

- Et pour information, je serais plus un lapin qu'un crapaud.

- ou un lama...

Il bailla encore une fois. Quel fénéant. Moi non seulement je me réveillait tôt, mais en plus de ca je devais parcourir plusieurs kilomètres seule sur les routes. Et lui le simple de fait de se coucher tard le plombé comme ça. Mais quoi faire pendant l'hiver ?

- Dimittam vobis ignorantiam.

- ignorantiam toi même.

-j'aurais bien besoin d'un café. C'est dans ces moments là que je regrette que Martine ne soit là. La cuisinière, ajouta-t-il en voyant ma tête.

-Ah.

- Tu sais faire fonctionner une machine à expresso ?

- C'est quoi une machine à expresso ?

Il soupire et se dirigea vers la cuisine. A croire qu'il n'y avait que le salon et la cuisine dans cette maison. Je le suivis en récupérant le livre au passage, curieuse de voir cette machine à expresso. Ça devait être une machine à faire des café si je comprenait bien le contexte. Il allume le four et sort une boîte rempli de petites capsule et s'en suivi un processus rapide et aussi captivant que de regarder de l'herbe pousser. Il revint avec deux mug rempli de liquide. Et sorti les viennoiseries du four.

A Sleepy World    [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant