Chapitre 17

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Je le vis hausser ses sourcils si haut qu'ils se perdirent sous ses mèches blondes (le retour du porc épique ).

- Plaît-Il ?

Qu'est ce qu'il m'avait pris de lancer ca comme ça? Quoique, j'avais pris ca sous toutes les coutures possibles et aucunes des manieres de le faire ne me semblaient super. Alors autant y aller franchement. De toutes manières, la bombe était déjà lancé autant continuer et foncer tête baissée dans le bousier.

- Cela fait 3 mois maintenant et tu es toujours là. Regarde dehors, l'hiver est presque terminé !

Il tourna la tête vers la grande porte vitrée qui prenait tout le mur et dirigeait la vie directement vers ce qui devrait être un jardin rempli de belles fleures et autres, mais qui finalement s'avérait n'etre qu'un champ de branches mortes et couvertes de pics de neige gelés. En effet, la neige commençait à fondre et le soleil osait même montrer le bout de son nez à travers les nuages. Le temps semblait plutôt bon, à un point que j'avais l'impression que le chauffage ne servirait plus à rien d'ici encore 2 petites semaines. Il suffisait vraiment de regarder par cette fichue porte vitrée pour s'en rendre compte !

-Je ne compte pas rester ici indéfiniment. Ça devient lassant et je n'ai aucune envie de m'eterniser ici plus que nécessaire. Le printemps va bientôt arriver et je vais partir, alors je te propose de venir avec moi.

J'avais dis ça sur le ton le plus neutre possible en gardant un oeil sur la DS (j'étais arrivé au niveau de Browser et les Koopas zombie arrivaient sur moi ). Caleb se leva en se frottant l'arrière du crâne. Il ouvrait et refermait successivement sa bouche en tapant frénétiquement sa main sur sol. Il finit par laisser sa tête retomber en arrière sur le fauteile à son dos, les yeux clos. Je le regardais faire du coin de l'oeil en me concentrant le plus possible pour ne pas mourir écrasée par les murs qui bougeaient.

- Si tu me dis ça, c'est que forcément tu estime qu'il n'y a plus de chance que je retourne dans mon monde.

Mon coeur râta un battement en entendant le son de sa voix. Non, on ne se parlaient pas énormément ces temps-ci et le timbre qu'il avait me déboussolais... et le fis rater un saut décisif. Tandis que le "GAME OVER" s'affichait à mon écran, je tournais là tête vers Caleb. Il avait ramené un main à son visage et me regardais à travers ses doigts.

-Je ne dis pas que tu n'as aucune chances. Dis-je en recommancant une autre partie.Regarde moi, j'ai toujours l'espoir de revenir dans ce monde un jour, alors je traverse le pays pour connaître la cause de ma disparition.

Je manquais une pause le temps qu'il assimile ce que je lui dise- et que je recommence à éviter les murs traîtres. Le pire restait à venir.

- Je dis juste que tu as autant de chances que moi de revenir un jour, maintenant.

A des paroles prononcés, Caleb se leva brusquement en faisant tomber le fauteil à la renverse. Il jeta son livre jusqu'au bout de la grande pièce et shoota dans tout ce qu'il voyait. Vases, coussins, chaises, commodes, tout y passa. Il fini par donner un grand coup de pied dans la table basse en cristal- ce qui propulsa plusieurs petits morceaux de verres brisés de part et d'autre de la pièce- et s'en alla.

Quand je rouvrira les yeux, la pièce était dévastée et j'étais la seule survivante du cataclysme qui venait de se produire ici en si peu de temps. En baissant la tête, lecran de la console affichait encore "GAME OVER" comme pour le narguer et me dire "bien joué, maintenant c'est fichu ". Je me laissais retomber dans le fauteil et me claqua la figure. Oui, c'était franchement bien joué.

~~~

Toc toc toc

Quel bruit étrange pour des coups sur une porte. N'entendant pas de bruits, j'entrais sa a plus attendre. Caleb énervé en quelques mots ca donnerait "tornade à retardement". Sa chambre habituellement si parfaite et si bien rangé n'était à présent qu'un champ de ruine de sa gloire passée. Si je puis dire. (Je devrais arrêter les livres de Caleb, oui je sais). Bien heureusement, il n'avait pas -ou n'avait pas réussit - à décrocher sa chaise suspendue. Je m'y assis donc et le mis en tailleur en regardant Caleb, un poing sur la tête, rouge et haletant.

A Sleepy World    [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant