Concours Pianissimo

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-Sacha, putain t'étais ou? Me hurle Christie quand je rentre après le petit déjeuner avec l'inconnu.
-Je decuvais, t'a déjà oublier combien d'alcool on a bu hier?
-Je parlais pas de ça, t'as dormi ou?
-Je sais plus, mentis-je.
-Sacha...
-C'est bon, je vais bien.
-Ouais... Je peux me mettre dans ta chambre pour peindre?
-Ouais. Il est ou Matt'?
-Sur le canapé. Il dort encore.
Je soupire. Depuis qu'ils ont debarqués, j'ai beaucoup moins d'espace. Mais c'est moi pour moi. Christie et Matt' comptent sur moi, je ne peux plus me permettre de faire n'importe quoi, de sécher les cours quand ça me plait, de me foutre en l'air, Je deviens adulte. Même si c'est vrai que je viens de dormir chez un parfait inconnu qui a pu me faire n'importe quoi dans mon sommeil et... Bref. Je vais pas me transformer en une personne raisonnable du jour au lendemain quand même. Je décide de prendre un peu l'air, et monte sur le toit dr mon immeuble. Ici, personne ne vient jamais. Je m'assois en tailleur sur le bord et observe New York avec attention. Cette ville a quelque chose de magique, vraiment. Mon téléphone vibre et le nom affiche Papa. Je ne peux retenir ma joie quand je decroche.
-Papa?
-Allô Sacha?
Il semble heureux.
-Le prix Pianissimo!
-Quoi?
-Le prix européen revenant au meilleur orchestre! On a été sélectionner! Nous! L'orchestre Philharmonique de Reykjávik!
Je n'arrive pas a en croire mes oreilles: c'est le rêve de mon père depuis toujours de participer a ce concours. Je suis littéralement surexcitée.
-C'est vrai?!? Oh mon dieu, Oh mon dieu papa! Je suis sure que vous allez gagner!
-J'espère aussi, dit mon père, la joie perceptible dans sa voix, tu viendras nous voir hein? Le concours a lieu a Berlin, dans trois mois.
-Berlin en Allemagne? Mon dieu, j'ai toujours voulu visiter cette ville!
-Je sais ma chérie.
Il y eut un silence, puis mon père reprit:
-Tu as appelé ta mère?
-Papa, je...
-Ma fleur, je sais ce qui s'est passé entre toi et elle, mais c'était son anniversaire hier...
Ah oui, j'avais totalement oublier. Je soupire et répond a mon père que je le verrais. Nous discutons encore un peu puis je raccorche. Je dois appeler ma mère. Okais, Sacha, calme-toi... Tu peux le faire...
-Allô? Dis-je d'une voix hésitante quand on décrocha le combiné.
-Sacha, répondit ma mère d'une voix froide comme la glace.

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