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Noël

Qu'est-ce que les cours du lundi sont ennuyants: étymologie et latin. Je me suis presque endormie. Quand je sors du bâtiment, il fait déjà nuit. Je souris. L'hiver est ma saison préférée. Je ne sais pas pourquoi. L'approche de Noël surement. D'ailleurs, je n'ai aucune idée de quoi offrir à Christie et Matt'... Peut être des éléments de décoration pour leur appartement.. Je réfléchissais quand soudain, deux mains se posent sur mes yeux. La personne est derrière moi. Je sursaute avant d'entendre:
-Devine qui c'est?
-Nathaniel?
-Bien trouver, me susurre-il dans l'oreille ce qui me fait frissonner.
-Bordel tu m'as fait une de ses peurs! Dis-je en enlevant ses mains chaudes de mes paupières, j'ai cru qu'on me kidnappait!
-Mais tu te serrais defendue, battante comme tu es!
Il rit et me tend son bras, comme l'autre jour. J'accepte volontiers. Un peu de marche ne me ferait surement pas de mal après une journée passée assise.
-Alors, demande-il, bonne journée?
-Non.
-Oh, pourquoi?
-Etymologie et latin.
Il siffle en signe d'exclamation.
-Pfiou... Pas de chance.
-Et toi?
-Bof, ça peut aller. J'ai du rendre une de mes esquisses a ma prof puisque je dessinais pendant son cours.
Je ris légèrement.
-Attend, dessiner pendant les cours? Mais t'es un vrai rebelle toi! Encore pire que moi! Tu dessinais quoi?
-Nous deux quand on a dansé l'autre jour.
Je m'arrête d'un coup. Alors lui aussi?
-Quoi? Demande-il, ça va?
-O... Oui, t'inquiète.
-Bien. Alors, tu veux quoi pour Noël?
Je le regarde en haussant un sourcil.
-Alors, je voudrais revoir mon père, que Matt' et Christie emménagent rapidement, et que les lundis n'existent pas!
Il rit en penchant la tête en arrière.
-Si les lundis n'existaient pas, les mardis prendraient leur place. Non mais sérieusement?
-Rien.
-Rien? Ce n'est pas dans mes compétences.
-Nath', tu m'as déjà acheter ça, dis-je en agitant mon IPhone sous son nez.
-Je sais. Mais c'était pour avoir ton numéro. J'avais mes raisons. Mais maintenant, on parle de Noël. Tout le monde s'offre des cadeaux a Noël. Si je ne joue pas le jeu, je vais avoir l'air d'un putain d'égoïste avare.
-Mais non.
-Mais si.
-Non.
-Si.
-Non.
-Si.
-Non.
On se retient tout les deux de rire.
-On dirait des gosses de quatre ans.
-Ouais.
Il y eu un petit silence, puis il repondit:
-Mais il n'empêche que j'ai raison.