Week-end

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Pfff... Je déteste les vendredis. Ces cours-la sont les plus longs... Quand je sors des cours, je jette un oeil a mon telephone: pas de messages. Nathanil est censé m'en envoyer un quand il arrive a la gare. Mais peut être que son train a du retard. Il me manque. Je traine des pieds jusqu'au métro, et rentre chez moi. Ces deux semaines sont passées lentement, et les soirées et apres-midi passées chez Matt' et Christie n'y ont rien changer. En marchant depuis la station jusqu'a mon appartement, je décide d'appeler mon père. Le Concours Pianissimo a lieu bientôt et je veux savoir comment ça se passe.
-Allo papa?
-Ma fleur! Ca fait du bien d'entendre ta voix! Comment vas-tu?
-Bien et toi?
-Très bien! Je suis en pleine semaine d'entrainement pour le Concours Pianissimo.
-D'ailleurs papa, c'est pour ça que j'appelait. J'ai déjà fait quelques recherches... Je peux prendre l'avion du 11 avril, ce qui fait que j'arrive a Berlin le vendredi au soir. Le concours est..?
-Pour moi, mardi dans la journée. Mais les autres passent ou lundi ou mercredi.
-D'accord. Et je pourrais prendre l'avion de retour le 18? Comme ça j'ai quatre jours de visite de la ville...
-Si ça te dit chérie... A ce propos...
-Hmmm?
-Tu...
Je tourne la clef dans ma porte mais elle est déjà ouverte. Bizarre...
-Papa, attend une seconde, la porte de mon appart' est ouverte...
-Oh mon dieu, fait attention ma fleur...
-Oui papa. Je te rappelle après...
-Bisous.
Puis je raccrocha. Je poussa doucement la porte et, quand je vis la personne qui se tenait en face de moi, je poussa un cri.
-T'es rentré! Dis-je en lui sautant dans les bras.
Je passa mes jambes autour de sa taille et mes bras autour de son cou. Il riait alors que je l'embrassais vivement.
-Bonjour a toi aussi, je vois que je t'ai manqué!
-Oui, murmurais-je dans son oreille, ton stage t'a plus?
-Mon stage? Ah oui, beaucoup. Mais tu m'as manqué.
Il me lâche et je tombe sur mes pieds. Je remarque alors deux sacs sur le canapé.
-C'est quoi ces sacs?
-Nos affaires. On part en week-end.

-Nathaniel, on va ou? Demandais-je alors qu'il me tirait vers un quai.
-Arrêtes de poser des questions, dit-il en me tirant dans ses bras.
-Mais...
-Chuuut, réplique-il en me serrant dans ses bras et en embrassant mes cheveux, tu es trop curieuse.
Son odeur, son pull, ses mains sur mes cheveux, pas de doute, il était de retour.

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