Chapitre 3

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Toute la soirée Violetta avait attendu son cher époux, les heures passèrent et filèrent à une vitesse fulgurante. Elle ne savait plus ou donner du pied, allait-elle continuer à l'attendre ou bien dormir ?

Elle soupira et se décida à allumer la télé pour passer le temps. Sur la 1 elle se mit à regarder un film, avec un peu de chance quand le film sera terminé Leon reviendra peut-être ? Le film qu'elle regardait était "The Fault Our Stars", elle avait quelques larmes aux yeux, non pas parce que Leon n'était pas revenu non. Parce que dans le film Gus avait annoncé à Hazel que son cancer était revenu et qu'ils n'avaient plus beaucoup de temps à vivre. C'est tellement beau et triste... Pensa t-elle.

Elle continuait de regarder le film qui l'avait tant ému, jusqu'au moment où elle entendit des pas. Son cœur se mit à battre à tout rompre, était ce Leon ?Elle tourna son regard vers la porte, mais celle-ci ne s'entrouvrit pas, Violetta se demandait si elle était en train d'halluciner. Oui sûrement... se dit-elle.

Elle reporta donc son attention sur le film, elle était triste et enviait ses deux jeunes adolescents qui s'aimaient, elle se revoyait aux années du studio. A cette époque, elle n'aurait jamais cru que ses sentiments pour Leon auraient été réciproque. Ce jour là, elle s'était sentit légère et heureuse. Dans un passage du film, les deux adolescents s'étaient rejoint dans une chambre d'hôtel en s'embrassant.

Elle repensait à sa première fois avec Leon en Espagne, le moment où elle s'était déguisé en gothique pour l'espionné en croyant que Lara était sa copine.Qui en fait qui n'était autre que sa cousine. Elle se mit à rire en repensant à la bagarre qu'elle avait faite avec Lara. Lorsque celle-ci s'est trouvé au sol sous les rires humiliant des passants. A cet instant, où Hazel faisait son éloge funèbre à Gus en le remerciant pour tout leurs bons moment passé , cela lui rappelait tout les mots doux que Leon lui avaient dit et elle se mit à pleurer. L'héroïne aussi s'était mise à pleuré, et elle embrassa son cher amant. Violetta elle au contraire n'avait pas son époux à ses côtés, ce qui doublèrent ses larmes.

Son visage était tout rouge et pâle. Elle se mit à renifler à la quête d'un mouchoir, lorsqu'elle vit sa fille aux bords des escaliers. Maria courra jusqu'à sa mère et de ses petites mains, elle l'entoura sa taille. Elles restèrent comme ça pendant un bon moment, jusqu'à que les pleurs de Violetta diminuèrent. Elle n'avait pas l'habitude de pleurer devant sa fille, normalement elle essayait toujours de la rassurer en ravalant ses larmes. Mais en voyant ce si beau couple dans le film, elle ne put s'empêcher de pleurer toutes les larmes de son corps. C'était plus fort qu'elle, elle caressa doucement les cheveux de sa fille et lui fit un petit baiser maternelle.

Vilu: Merci Maria mais il se fait tard et tu dois te coucher maintenant.

Maria: C'est à cause de Papa ?

Cet question lui transperça le cœur, elle ne répondit pas et alla porter sa fille jusqu'à son lit. Elle remontait doucement les escaliers et recoucha sa fille. Maria la regarda incrédule en attendant une réponse de sa mère. Mais Violetta n'était pas de cette avis, elle se sentait déjà mal alors rien que d'en parler ça empirerait la situation. Elle fit un dernier baiser dans les cheveux de sa fille, alluma la veilleuse puis ferma doucement la porte. Maria réfléchissait au comportement de sa mère, elle n'était pas idiote et essaierait de la faire avouer demain. La jeune fille se recoucha, et Violetta alla dans la salle de bain se démaquiller.

Elle regardait tristement sa bague de fiançailles, ça ne pouvait pas se passer comme ça. Cette fois-ci elle ne le laisserait pas s'échapper aussi facilement. Elle se brossa les dents, et prit une grande inspiration. Elle descendit les escaliers et termina son film. 1h23, le générique passait pendant que Violetta était émue en complimentant ce film. Elle pensait à la fabuleuse histoire de ce couple de jeunes cancéreux, leur histoire était triste mais magnifique pensa t-elle. Elle entendit le bruit d'une voiture et se mit à regarder par la fenêtre, elle vu Leon sortir de la voiture avec sa mallette à la main, il avait une mine fatigué et énervé à la fois. Il se dirigea vers la porte, je me précipitais devant celle-ci en croisant les bras sur sa poitrine. La serrure tourna et la porte s'entrouvrit doucement, il croyait que tout le monde dormait.

Mais à vu d'œil non, il vit sa femme planté là devant la porte. Un courant d'air avait traversé la porte, et celle-ci grelotta doucement. Leon soupira doucement en voyant sa femme énervé plus que jamais, il passa devant elle sans la regarder mais Violetta le rattrapa par le bras.

Vilu: Leon depuis quand notre relation est morte dit moi ?

Leon se retourna surpris, et son cœur se déchira en voyant sa femme aux bord des larmes. Il n'osait pas la regardé, mais répondit comme même.

Leon: Je ne vois pas du tout de quoi tu parles...

Vilu: Ah oui ? répondit-elle incrédule. Tu te fous de moi c'est ça ?

Leon: Ce n'est pas ma faute si j'ai beaucoup de boulot ! cria t-il.

Vilu: Ce n'est ta faute en rien de toute façon ! Tu rentres tard, soûle et tu ne me racontes rien ! répondit-elle en haussant le ton.

Leon: Tu voudrais que je te racontes quoi ? Dis moi ? répondit-il en colère.

Vilu: Tu n'es plus le même ! Tu n'es plus le Leon attentionné qui m'embrassait chaque soir en rentrant, tu ne m'appelle même pas dans la journée ! dit-elle en sentant les larmes monter aux yeux.

Leon: Je... je suis désolé... Mais j'ai beaucoup de boulot ces temps-ci...

Les yeux de Violetta se mirent à briller de colère, alors comme ça le boulot était plus important que leur couple ? Déjà était-ce vraiment un couple alors que leur relation se dégrade de jour en jour. Lui avait toujours la tête baissé n'osant pas la regardé. Les larmes jaillirent enfin de ses yeux et elle se retourna en regardant la porte, ne voulant pas que son mari sache qu'elle était affecté.

Vilu: De toute façon je ne compte plus pour toi depuis quelques jours.... Tu sais quoi si tu le prends comme ça, je crois qu'on ne peut pas continuer. dit-elle à contre-coeur et en ravalant ses larmes.

Leon: A... Attends tu t'en vas ?

Vilu: Je ne sais pas Leon... Je ne te reconnais plus ces temps-ci... Je ne veux pas souffrir et être la seule à espéré que notre relation peut continuer.

Leon: Que veut tu dire par là ?

Vilu: Je ne veux pas être égoiste mais c'est à toi de choisir. Soit c'est le boulot ou bien notre relation...

Leon: Mais Violetta ! Ce n'est pas ma faute ! cria t-il.

Violetta le regarda un long moment avant de baisser la tête. Donc c'était vrai ? Il préférait le boulot à sa vie de couple ? Qu'avait-elle fait pour mérité ça ? Merde ! pensa t-elle. Le regard de Violetta s'assombrit et elle souffla doucement.

Vilu: Très bien... J'ai compris. Je vais me couché. dit-elle froidement.

Elle remonta l'escalier en titubant et claqua la porte de sa chambre.

Leon: Violetta. Attends !

Elle ne répondit pas, il s'écroula sur le fauteuil en soupirant. Et se couvrit le visage de ses mains, il pencha la tête en arrière et en regardant le plafond. Il voyait bien que sa relation avec Violetta s'aggravait. Et il ne savait pas comment faire pour régler tout ça.

- Que vais-je faire ? Pensa t-il.

Un amour impossible 2. (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant