Chapitre 22

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- Pourquoi ? demanda sa femme confuse.

Elle ne comprenait pas ce qui se passait dans la tête de son mari. Au départ, c'était elle qui était censé partir, pas le contraire. Il faisait tout pour la retenir, alors pourquoi voulait-il maintenant partir ? Avait-elle fait quelque chose de mal ? S'était-il résigner à l'abandonner ? Cette pensée lui fit horriblement mal au cœur, elle qui avait cru qu'elle comptait pour lui ! C'était peut-être un peu exagérer, mais elle voulait qu'il la supplie à genoux. Qu'il lui montre qu'il l'aime, parce qu'après tout ce qu'il lui a fait, elle ne pouvait pas le pardonner aussi facilement.

- Je ne veux pas te perdre Vilu. Reste ici. J'aimerais savoir où tu es.Si tu pars, je ne me le pardonnerais jamais, alors reste, je ne veux pas que tu t'en ailles ! Je ne te dérangerais plus, je partirais aussi longtemps que tu le voudras. Je te laisserais tout le temps qu'il faut pour réfléchir. - Il fit une pause en la regardant droit dans les yeux et reprit. Excuse moi pour tout ce que je t'ai fais, mais je te promets qu'elle m'a fait du chantage. Si tu ne m'aimes plus, laisse moi te reconquérir, je ferais tout pour que tu retombes amoureuse de moi comme moi je le suis en ce moment. Laisse moi te rendre heureuse et me racheter de mes erreurs. promit-il en lui tenant les mains. Laisse moi être l'homme le plus heureux du monde et celui qui finira sa vie avec toi. chuchota t-il en lui faisant un baiser au coin de la lèvre supérieur.

A cette dernière phrase, elle frissonna. Violetta ne savait pas quoi dire. Elle ? Ne plus l'aimer ? Question absurde, bien sûr qu'elle l'aimait ! Elle était toujours aussi folle de lui, même si elle ne voulait pas se l'avouer. C'est comme même elle qui avait été blessé, alors à lui de payer par son indifférence. Elle jouera le rôle de la pire épouse du monde, et si il réussit ce fameux test. Qu'il soit tendre avec elle et réussit à la supporter, alors peut-être. Elle avait bien dit peut-être qu'il y a une chance qu'elle lui pardonne.

- Pour être certaine que tu ne me mentiras plus, je voudrais que tu me prouves que c'est bien le cas. - Elle croisa les bras sur sa poitrine. - Ce qui signifie que tu ne peux pas vivre ici pour le moment. - Elle était prête à lui faire croire qu'elle ne s'intéresse plus à lui. Et elle était impatiente de savoir les nouveaux tours de charme que son mari allait lui faire pour arriver à ses fins, elle allait bien s'amuser. - Maintenant à toi de me prouver ce dont tu es capable.

Son mari n'était pas idiot, il reconnaissait bien là le ton ironique de sa femme. Il lui prit les mains en souriant.

- J'ai bien été capable de nombreuses choses, il se trouve que tu es marié avec moi et que nous avons une fille . Donc oui je suis capable de beaucoup de chose. - Il fit un sourire malicieux. - Fonder une famille.

- C'est très poétique, ce que tu dis Chéri. Mais je veux que tu me le prouves. - Elle pointa l'armoire du doigt et le regarda dans les yeux. - Maintenant fais ta valise et ouste !

♥♥

Leon se retrouvait devant le volant de sa voiture en train d'observer sa maison en soupirant. Il n'arrivait pas à croire que sa femme l'ai mis dehors. Il avait fait sa valise suivit de Violetta, qui protestait pour qu'il fasse vite et qu'il déguerpisse. Il ne s'attendait pas à cela, elle qui semblait toujours folle de lui, il était de plus en plus persuader, qu'elle commençait à se désintéressé de lui. Et il sentait qu'il la perdait, pour lui il était hors de question de ne plus la revoir, il allait tout faire pour la reconquérir, absolument tout. Tout en se mettant à réfléchir à la prochaine sortie où il l'inviterait, il démarra la voiture. Un dîner ? Un ciné ? Ou bien une promenade ? Ces choses étaient bien trop banales pour la charmer, il fallait quelque chose de plus original. Peut-être que débuté par un simple dîner serait mieux pour une première sortie, il n'avait pas encore l'idée où cela se trouverait, mais il était persuader de trouver un endroit magnifique. Alors qu'il se mettait à fantasmer sur la façon dont Violetta allait s'habiller pour la sortie qu'il lui proposait, il pensait aller chez Marco. Il roula donc vers la maison et dès qu'il sortit de la voiture, il découvrit son ami sur le transat de son jardin, le regard perdu vers le ciel. Il avança vers lui et dès qu'il lui passa une tape sur le dos, le jeune brun sursauta.

- Hey ! Mec, ça va ?

- Hey ! Qu'est ce que tu fais là, tout seule dans la nuit ? demanda Marco en apercevant au loin sa voiture.

- Tu connais l'histoire de "Je me fais mettre dehors après avoir fait une gaffe ?"

- Oohh oui, Francesca m'a fait le coup une ou deux fois, mais c'était moins pire que toi, vu qu'elle me laissait le jardin. - Il se retint de pouffer de rire, car quand on l'était en ce moment comme Leon, ça n'avait plus l'air aussi marrant que quand ce sont nos amis qui sont dans la même situation. - Bref, tu veux que je t'héberges combien de temps ?

- Je crois que le temps de la reconquérir, et pour qu'elle me pardonne, ce serait... Disons... 2 semaines ?

- Peut-être bien 1 mois, mon vieux ! Faudra mettre le paquet pour qu'elle te pardonnes.

- Ouais, je réfléchis au prochaine endroit où je l'emmènerai.

- Cherche un endroit romantique.

- Mais je suis romantique. assura t-il.

- J'adore tes blagues. pouffa t-il. Ah non, t'étais sérieux. reconnut t-il en apercevant le sourire ironique de son ami qui n'aimait pas du tout son humour.

- Bon, viens je t'emmène vers la chambre d'ami. Francesca sera sûrement ravi de te voir. - Il se leva de la chaise longue et se dirigea vers la porte suivit de son ami.

- Où alors elle me crachera au visage, vu qu'elle est toujours du côté de ma femme. Où bien Violetta lui a donné une liste de torture à me faire subir, donc je ne sais pas si je serais à l'abri chez toi.

- Mais non. Fran ne te feras jamais ça, peut-être bien qu'elle te crachera au visage en signe de bienvenue. - Il se retint de pouffer. - Mais elle sera sûrement plus calme dans la semaine. assura t-il.

- Oui... J'espère bien.

Marco tourna la clé de la serrure de chez lui et ouvrit la porte. Il l'invita à entrer, posa ses chaussures et rangea les clés sur le porte-clé. Il observa Leon, qui regardait aux alentours pour savoir si Fran était là et fit un soupir de soulagement en constatant que ce n'était pas le cas. Il enleva ses chaussures et prit sa valise en suivant son ami qui lui indiquait une chambre, il le remercia et lorsque Marco ferma la porte. Leon s'allongea sur le lit en soupirant et observa le plafond durant quelques minutes. Il n'arrivait pas à penser à autre chose qu'à elle, qu'est ce qu'il pouvait faire sans elle ? Rien. Il se demandait s'il arriverait à se lever demain matin pour aller travailler, il n'en était pas vraiment certain et finit par rouspéter comme un enfant de 4 ans qui avait besoin de sa drogue. Violetta était sa drogue, sa seule et unique drogue. Et il en avait besoin maintenant, il observa durant quelques secondes son téléphone et eut une idée. Il fit appel masqué en appelant sa femme, qui répondait après 3 ou 4 coups de sonneries plus tard.

- Allô ?

- Chérie ?

- Qui est ce ?

- L'homme de ta vie, qui t'invite demain soir à sortir quelque part.

- Très marrant Leon, mais tu devras attendre samedi prochain car cette semaine je ne peux pas. Je suis occupé.

- Pourquoi ?

Violetta hésitait à lui dire, elle ne voulait pas qu'il sache quoi que ce soit avant qu'elle soit sûre de ce qu'elle avait. Car depuis leur dernière fois, elle n'arrêtait pas de vomir, et d'avoir la nausée. Elle avait un mal de tête toute la journée et prenait un comprimé toutes les 4 heures. Elle ne savait pas ce qui lui arrivait et demain, elle devait aller chez le médecin, justement pour savoir si c'était réellement ce qu'elle pensait... Un deuxième enfant.

- Je... Je ne me sens pas bien et je dois me reposer. Bon je te laisse.

Leon alerté, était de plus en plus convaincu que Violetta voyait quelqu'un d'autre et qu'elle ne l'aimait plus. Si c'était le cas, alors il fallait qu'il la voit tout les jours, même si elle avait remis leur sortie à samedi. Il passerait sûrement pour un harceleur mais c'était la seule solution.

Un amour impossible 2. (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant