Chapitre 8

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Après avoir raccrocher, Violetta commençait à stresser de plus en plus. Mais qu'avait-elle de si important à lui dire ? Elle se précipitait sur son armoire pour choisir des vêtements qui irait pour sa "soirée". Elle opta pour une robe moulante noir et des escarpins blancs. Elle s'apprêtait à descendre les escaliers tandis qu'elle entendit des pas monter vers la chambre, elle se figea. Elle n'avait aucune envie de voir León, surtout après leur horrible dispute. Elle se mit à réfléchir, devait-elle se cacher dans l'armoire ou sous le lit ? Mais qu'est ce qu'il lui prenait de réagir comme ça ?

Elle se précipitait vers l'armoire ayant du mal à courir avec sa robe moulante et ferma l'armoire à clé.





La poignet de la porte tourna et elle entendit des bruits de pas. León pendant ce temps se demandait si sa femme était partit, il examinait la chambre des yeux. Lorsque son téléphone retentit de nouveau, mais c'est pas possible se dit-il. Qu'est ce qu'elle me veut encore ? Il répondit après 3 coups de sonneries en soufflant. Violetta qui était dans l'armoire écoutait attentivement la conversation. Son cœur était en train de battre rapidement en sachant que León était tout près du meuble et qu'il pouvait la trouver à tout moment car même si la chambre était spacieuse et fraîchement décoré, il n'y avait pas beaucoup de meubles. Il y avait un lit deux places, un bureau, une commode et une armoire. Et celle-ci était juste positionné devant son mari, elle tripota son alliance nerveusement.




Si León la trouvait ici elle ne saurais pas comment réagir, à l'autre bout du téléphone elle entendit une voix féminine et très familière qu'elle avait déjà entendu. Une voix diabolique qui promettait des ennuits et rien qu'elle roucoulait León à la fin de la conversation la dégoûtait. Elle avait peur et si León la trompait vraiment ? Qui était cette femme à l'autre bout de l'appareil ? Pourtant la voix de León restait fade, et froide comme si.... il était forcé de lui parler.

Si son mari avait des problèmes pourquoi ne pas lui en parler à elle sa femme ? Pourquoi lui cacher tout ça ? Elle entendit León poser le portable sur le chevet en grognant et en refermant la porte de la chambre. La jeune femme entrouvit doucement la porte de l'armoire en jetant un coup d'œil en dehors pour voir si León était réellement partit. Elle glissa hors du placard et se regardait devant le miroir peut-être qu'en 5 minutes elle aurait le temps de se maquiller sans que son mari la surprenne ?

Violetta ouvrit le tiroir et y trouva un eye-liner, elle traça un contour noir sur ses yeux. Puis prit le mascara pour le passer sur ses cils, elle se parfuma et au moment où elle allait sortir son tube de rouge quelqu'un referma la porte.



- Tu n'a pas besoin de ceci pour être belle. Déclara son mari adossé au mur.

- Depuis quand est tu là ? Sursauta t-elle.



Elle ouvrit son tube de rouge mais León le lui enleva délicatement des doigts.



- Tu essaie de me flatter pour m'avoir c'est ça ?


Il la prit par la taille tout en serrant le tube dans son poing.



- Je n'en ai pas besoin, tu m'appartiens déjà.



Elle se mit à rougir et se forçait à formuler correctement ses mots. Après tout il ne pouvait pas se faire pardonner de cette manière.



- Qu'est ce que tu veux vraiment dire ? Dit-elle en désignant le tube.

- Lorsque je t'embrasse, je ne veux qu'il n'y ait absolument rien entre nous et surtout pas du rouge à lèvres.

- Parce que veux m'embrasser là tout de suite ?

- Mais mon cœur j'ai tout le temps envie de t'embrasser. Sussura t-il entre ses lèvres.


Sur ces mots, il la plaqua contre la coiffeuse, à son grand soulagement leurs lèvres se rejoignirent normalement et l'indifférence de Vilu avait disparut.

Il l'embrassait doucement, lui faisant tourner la tête qu'elle en oublia presque ce qu'elle était en train de faire. Les mains de León parcouraient le corps de sa femme avec énergie et tendresse. S'il la transportait jusqu'au lit, Violetta ne pourra plus y échapper. Malheureusement c'était plus fort qu'elle, les mains sur son torse elle se cramponna à sa chemise tout en caressant ses cheveux. Lui caressait son postérieur jusqu'à glisser sa main sous sa robe. Lorsque la sonnette vint les interrompre, Violetta ouvrit instinctivement les yeux et son corps se raidit. Elle repoussa la main de León qui poussa un grognement de frustation.


- Je dois y aller. Chuchota Violetta.

- Je n'ai pas terminer.


Il avança ses lèvres à son cou qui la fit gémir. León savait parfaitement qu'il avait conquis son corps et que s'il allait plus loin, elle s'abandonnerait totalement à lui laissant derrière eux la personne qui sonnait. Elle le repoussa doucement et remit de l'ordre dans sa robe. Les joues rouges et les cheveux en bataille, León la trouvait plus sexy que jamais, et il ne voulait qu'une chose: ruiner son rouge à lèvre. Elle partit dans la salle de bain se rincer le visage et se remaquiller légèrement. León affichait un sourire satisfait lorsqu'il vit qu'elle n'avait pas mit de rouge. Il s'était allongé sur le lit et Violetta en était plus que gêné en remarquant la façon dont il la regardait. Elle tourna le regard vers le placard et pris une veste. León vînt à sa hauteur et lui chuchota d'une voix rauque qui la fit frissonner.


- Nous reprendrons ça ce soir.


Ele hocha légèrement la tête et il sourit en la prenant par derrière.


- Bon ça suffit León je dois m'en aller.

- Encore 5 minutes, mon amour. Dit-il en la berçant dans ses bras.


Elle se laissait aller contre lui et la sonnerie stridente de la porte retentit de nouveau. León échappa un grognement et descendit les escaliers 4 à 4 pour ouvrir la porte. Il vit Francesca sur le seuil de la porte et lui sourit poliment.


- Tu attends Violetta ?

- Oui. Elle est là ?

- Elle se prépare mais où est ce que vous aller ? Demanda t-il curieux.

- Tu veux toujours savoir où je m'en vais. Tu ne me fais pas confiance ? Soupira une voix derrière lui.

Il se retourna et ses yeux brillaient en voyant la splendeur de sa femme. Mais elle était beaucoup trop sexy habiller comme ça, il n'aimait pas qu'elle sorte de cette manière.


- Sortir comme ça n'est pas trop approprié. Grogna son mari.

- Mais je vais seulement chez Francesca. Soupira t-elle.


Il la regardait soupçonneux, elle fit les yeux ronds, mais León qui lui faisait confiance céda.



- Ne rentres pas trop tard s'il te plaît.

- Tu n'es pas mon père León !

- Mais tu es ma femme ! Et je ne supporte pas te voir habiller comme ça ! Déclara t-il.


Son expression s'adoucit en voyant la façon dont il était jaloux. Elle vint à sa hauteur et se pencha sur la ponte des pieds pour lui déposer un baiser. Il glissa ses mains sur sa taille et lorsqu'ils allaient approfondir on entendit un raclement de gorge. Violetta se retourna en rougissant.


- Allons y Francesca, à plus mon cœur.



Il lui baisa la main, flatté elle sortit le sourire aux lèvres.



- Dis moi ça se passe bien avec León ? Demanda son amie.

- Mieux maintenant pourquoi ?

- Oh... Pour rien.

- Francesca tu me cache quelque chose ?


Elle se raidit et tourna la serrure de sa voiture elle entra par le côté passager et chuchota.


- Suis moi et tu verras.


Inquiète Violetta préfèra se taire et ils prirent la route en silence.



Un amour impossible 2. (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant