- En quoi le fait d'être marié, vous donne le droit de me renvoyer sans avoir vu mes connaissances de travail ?
- Tout simplement parce que vous ne correspondez pas à ce que je recherche.
Elle se leva de sa chaise, surprise et contourna le bureau de Leon pour le rejoindre, elle se pencha et n'était qu'à quelques centimètres de la bouche de son mari, mais elle était bien trop furieuse pour le remarquer. Son commentaire était purement sexiste, parce qu'il croyait que si elle n'était pas marié, il se permettrait de la traiter comme un jouet ? Ça veut dire qu'il ne l'engageait que seulement parce qu'il lui plaisait ? Quel macho ce mec !
- Etes vous jaloux Monsieur Vargas ? Ou bien est ce votre côté macho qui prends le dessus ?
- J'ai tout les droits sur vous ma chère.
Violetta fit un sourire sarcastique en croisant les bras.
- J'aimerai bien savoir lesquels.
- Eh bien, parce que c'est moi le patron et c'est moi qui décide.
- Je n'arrive pas à y croire, vous vous comportez comme un gamin !
De plus en plus énervée, elle se redressa et prit son sac pour partir.
- Je pense que cette conversation est finie, monsieur Vargas. Nous avons largement dépassé le cadre des rapports strictement professionnels. Si vous voulez bien m'excuser.
Elle tourna les talons et se dirigea vers la porte. En deux enjambées, Leon l'avait rejointe et l'attrapait par le bras.
- Non, je ne vous excuse pas, cette discussion sera terminée quand je l'aurai décidé. grommela t-il.
La colère bouillonnait en elle, mais quel prétentieux, parce que c'est le patron, il se croit permis de tout ? pensa Violetta. Elle pivota rapidement, retira son bras brutalement et le fusilla du regard.
- Pour qui vous prenez-vous ? explosa t-elle. A ce que je sache, je ne suis pas votre marionnette et je ne suis pas votre employé non plus. Alors NON, Monsieur le patron, vous n'avez aucun droit sur moi. Maintenant si vous voulez bien m'excuser. Lâcher moi !
Elle recula d'un pas pour prendre un distance raisonnable, car si elle était trop près de lui, Roxy lui aurait sauté au cou. Quant à Leon, il n'était qu'en train de bouillonner de l'intérieur, il voulait la posséder sur le champs, rien n'était plus excitant pour lui que de voir une femme aussi sexy que Roxy furieuse.
- La prochaine fois que vous voudrez réussir un entretient avec moi, je vous déconseille fortement de me parler de votre conquête. l'avertit-il d'un ton menaçant.
- Vous êtes grossier ! Diego n'est pas une conquête, mais celui que je pensais être l'homme de ma vie. gronda t-elle.
- Diego n'est qu'un incapable qui ne vous fera que souffrir !
- En quoi est ce que vous connaissez Diego ? Oh et puis zut, je n'ai pas d'explications à vous donnez sur ma vie privée. Aurevoir.
Elle posa la main sur la poignet de la porte mais Leon la retourna avant qu'elle puisse l'ouvrir, il la plaqua contre le mur et la regarda intensément.
- Vous me plaisez vraiment Roxy. souffla t-il d'une voix rauque.
- A preuve du contraire, c'est pas ce que j'avais cru comprendre ! Lâchez-moi, l'air est irrespirable ici !
- L'envie de vous gardez prisonnière ici même n'est pas une mauvaise idée après tout.
Et sans y attendre une seconde de plus, il approcha ses lèvres des siennes et l'embrassa avec une insistante tellement passionnel qu'elle dû ouvrir les lèvres pour qu'il passe sa langue. Avec ce baiser, il la faisait sienne et la possédait. Alors qu'elle se laissait emporter dans cette vague de sensation enivrante, elle n'entendait plus rien et ne pensait plus à rien. Elle se laissait simplement dominé par le baiser de l'homme qui la tenait entre ses bras.
- Tu me rends fou, Roxy, murmura t-il en reprenant son souffle dans son cou.
La jeune femme le regardait et tout s'arrêta lorsqu'une voix retentit derrière la porte.
- Leon, mon chérie, je peux entrer ?
Leon ne quitta pas la rousse du regard et mit sa main sur sa joue mais celle-ci le repoussa. Revenue brutalement à la réalité, elle s'arrangea et passa sa main dans ses boucle rousses pour se recoiffer. Alors qu'il la regardait toujours de ses iris enflammés, celle-ci soupira. Ce qu'il éprouvait pour elle n'était que du désir, rien d'autre. Ses doutes avaient enfin été mis au clairs: son mari voyait une autre femme. Alors qu'elle avait une once d'espoir que ce soit faux, car semblait-il Leon n'avait même pas daigner répondre à cette femme ? De toute manière, même si il ne l'avait pas fait, il ne pouvait pas rester une minute fidèle, car après tout elle n'était pas Violetta mais Roxy et il avait sauté sur l'occasion pour l'embrasser. Connard. Infidèle. Voilà les mots qu'elle voulut lui cracher, mais ceux-ci restaient coincés dans sa gorge, entendant toujours la voix mielleuse de la Garce.
- Darling, je peux rentrer ? dit-elle en tapant plus fort sur la porte.
Cette fois les yeux de Roxy voyaient rouge, et transperçaient Leon du regard, qui reprit aussitôt ses esprit en croisant le regard irritant de la rockeuse. Il s'arrangea de même et finit par ouvrir la porte et la blonde sauta dans ses bras.
- Stéphie calme toi s'il te plaît.
"Stéphie", mais oui ! Ce nom lui rappelait quelque chose, c'était la garce des années studio, l'ex copine de son mari. Que faisait-elle ici ? N'avait-elle pas juré de s'envoler pour San Francisco ? Bouche-bée, outré que Leon continuait de la voir et en plus dans son dos... Elle n'avait qu'un cœur brisé qui se propageait dans son sentiment de haine et de tristesse. Qu'allait-elle faire maintenant ? Déménager, partir sans le dire à Leon et elle entamerait surtout la procédure de divorce. Mais pourquoi avait-il fait ça ?
Violetta, pourquoi ne pas cherché à comprendre d'abord ? lui soufflait une petite voix.
Il n'y a rien à comprendre, ton mari voit une autre femme et si ça ne serait pas le cas, il aurait déjà repoussé la Garce depuis longtemps. lui souffla une autre.
Violetta n'avait pas 36 milles choix à faire, elle n'opta que pour une option. La voix de la raison.
La suite au prochain chapitre...
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Un amour impossible 2. (Terminé)
FanficAprès quelques rebondissements, Violetta et León filent le parfait amour. Un soir, alors qu'ils fêtaient leur 5ème anniversaire de mariage, Violetta attendait patiemment son mari. Elle avait hâte qu'il rentre pour fêter leur histoire qui semblait si...