Chapitre 4

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Violetta restait dans son lit indécise, elle était affreusement déprimé et n'avait pas dormi de la nuit. Elle ne savait plus quoi faire, est ce que ça en valait la peine de continuer ainsi ?
De donner une chance à sa relation avec León ? Alors qu'elle réfléchissait assise sur son lit, on toquait à la porte. Lorsque la porte s'entrouvrit, Violetta fit les yeux ronds.
León arrivait avec un plateau déjeuné et une rose à la main. Violetta le regarda méfiante, qu'avait-il en tête ? Se foutait-il d'elle ou voulait-il se faire pardonner ? En tout cas ça ne marchait pas avec elle !

Vilu: Euh.. Tu peux m'expliquer ? Tu n'es pas censé travailler ? Demanda t-elle en fronçant les sourcils.

León: Non. J'ai pris un jour de congé.

Vilu: Et c'est en quelle honneur ? Demandait-elle en désignant le plateau.

León: Je voulais m'excuser pour hier. Dit-il en se rasseyant sur le lit.

Vilu: Ça ne marche pas. Répondit-elle en croisant les bras.

León fit un sourire sarcastique et avança doucement sur le lit. Violetta reculait rapidement le cœur battant. Qu'allait-il lui faire ? Lorsque Vilu n'avait plus aucune issue, León se pencha au dessus d'elle, ce qui l'a fit basculer sur le lit.
Il la regarda longuement et chaque minute battait au rythme cardiaque de sa femme. Sa respiration s'accéléra, et elle était paniqué, qu'avait-il derrière la tête ?
Bon sang ! Il attrapa ses mains et les bloqua contre le matelas, pressa son corps contre le sien et approcha ses lèvres des siennes.
Elle ne savait pas quoi faire, elle tentait de s'enfuir de son emprise mais les bras de son mari étaient beaucoup plus forts qu'elle. Il colla son front d'un seul mouvement et caressa sa joue.

León: Et là ça ne marche toujours... pas ? Chuchota t-il sensuellement contre son oreille.

Elle était paralysée et ne savait pas comment s'échapper, son cœur ne le lui permettait pas. Ce fichu cœur la clouait sur place, elle le regardait paniqué, ses membres tremblaient, et elle vit la passion brûlait dans ses yeux. Elle aussi brûlait de l'intérieur mais après ce qui s'est passé hier, il ne pouvait pas réagir comme ça.
Elle n'était pas un objet, et elle ce qu'elle voulait c'était un amour sincère pas qu'on joue avec elle comme bon lui semble. Mais c'était trop tard, il avait déjà poser ses douces lèvres sur les siennes. Il l'embrassait comme jamais et elle y répondit malgré elle. Il passa ses mains sous son haut et elle arriva enfin à se redresser. Et là la gifle phénoménale arriva sur la joue de León. Il grogna un petit cri de douleur et elle le regardait tristement.

Vilu: C'est bon t'as fini de jouer là ?! Criait-elle au bord des larmes.

León: Mais non ! Je suis sérieux ! Et en quoi ai-je mérité cette gifle ? Grogna t-il.

Vilu: Tu te fous de moi en plus ?! Tu m'as fait très bien comprendre que le boulot est plus important que nous ! Répondit-elle désespéré.

León se leva du lit et prit les mains de sa bien-aimée. Il colla son front contre le sien.

León: Laisses moi te prouver le contraire. Chuchota t-il contre ses lèvres.

Elle le regardait longuement, allait-elle lui laisser une chance ? Disait-il vraiment la vérité ? Elle ne savait pas vraiment pas quoi faire...


Après avoir dormit quelques heures aux bras de son mari, elle ne sentait plus son bras autour de sa taille, elle examina la chambre, il n'était plus là. Mais oui bien sûr il doit être au boulot, comme d'habitude ! C'était trop beau pour être vrai... Elle a dû sûrement rêvé... Qu'avait -elle fait pour mérité ça ? Pourquoi avait-il aussi changé ? Elle repensait au comportement bizarre de Francesca, lui cachait-elle aussi quelque chose ?! C'est pas vrai ! se dit-elle. Tout le monde lui cachait quelque chose dans cette maison ! Elle se décida à l'appeler pour mettre les choses au clair. Elle se leva de mauvaise humeur, et se dirigea vers la salle de bain. Elle se coiffa avec sa brosse à cheveux, et se regardait dans le miroir. Elle fit une grimace, elle avait toujours une sale mine; des cernes et des yeux rouges. Elle se passa de l'eau froide sur le visage pour bien se réveiller et camoufla un peu sa mine fatigué avec du maquillage. Lorsqu'elle fut à peu près présentable, elle fit son lit. Elle sentait l'odeur envoûtante de son mari et souriait comme une idiote.

Après avoir remit ses draps en place, elle alla vers l'armoire et choisit un haut blanc et un pantalon noir clouté.
Elle prit ses escarpins assortit dans son tiroir et respira un bon coup avant d'ouvrir la porte.
Elle entendit du bruit dans le couloir, un petit cri tout joyeux. C'était sa petite fille qui montait les escaliers en riant joyeusement. Elle bondit dans les bras de sa mère qui tombait et riait à son tour. Elle lui caressa ses beaux cheveux bruns.

Maria: Maman !!! Papa va nous emmené quelque part ! Il a dit que ce serait une surprise ! criait-elle enthousiaste.

Sa mère fronça les sourcils en se demandant, si elle lui faisait une blague. Malheureusement c'était une fille de 5 ans... Elle pouvait croire à tout et raconter n'importe quoi. Sa fille comme vous pouvez le savoir n'est pas idiote et a compris dans son regard que sa mère ne la croayit guère. Elle fit un sourire sarcastique et tourna le visage de sa mère qui vit Leon au pas des escaliers en souriant. Elle n'y croyait pas....
Leon monta les escaliers et prit la main de sa femme qui se releva. Elle le regardait surprise en se demandant si elle hallucinait. Leon rit en comprenant ce qu'elle pensait et lui fit un baiser sur la joue pour lui prouver qu'il était bien "réelle".
Elle le regardait toujours bizarrement et il l'entraîna jusqu'à la voiture avec sa petite fille. Il l'installa sa fille au siège pour enfant et retourna du côté conducteur, il s'assit et démarra la voiture. Sa femme ne le regardait pas, toujours aussi étonné. Il caressa la main de Violetta et prit son visage entre ces deux mains pour la forcer à le regarder.

Leon: Je suis là, je ne te lâcherai pas mon cœur. murmura t-il.

Violetta se décidait à le croire mais avait toujours un doute, une larme coula sur sa joue avant que son mari ne l'embrasse sous les yeux moqueur de Maria.

La suite au prochain chapitre...

Un amour impossible 2. (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant