Un amour impossible 2. (Terminé)

Chapitre 6

Cette femme...

Elle l'avait déjà vu quelque part, et lorsque celle ci s'avança devant la glace pour se remaquiller. L'atmosphère prit soudain quelque chose d'effrayant et horrible à la fois. Violetta ne la quittait pas des yeux, la bouche ouverte. Elle déglutit difficilement en voyant la femme ouvrir son tube à rouge. Elle connaissait ce geste superficielle, ses yeux démoniaques et sa longue chevelure de diablesse. La jeune femme ne la remarqua même pas, trop occuper à se pomponner. Violetta restait pâle, elle essayait de se rappeler ou l'avoir déjà vu mais son esprit était tellement pris au choc, qu'elle ne trouvait rien qu'un mauvais pressentiment.

Avant que la femme n'ai terminé de se maquiller, Violetta se précipitait vers la porte. Mais trop tard, lorsqu'elle entendit un petit rire derrière son dos. Elle se tourna vers elle qui lui lança un regard perçant. Vilu restait paralysé et ne sachant que dire, son regard se tournait vers la porte. Elle fixa la porte, la solution était juste là devant elle: s'enfuir. Mais la fille s'adossa contre la porte et regarda de haut en bas la pauvre femme tremblante.

- Comment on se retrouve ma petite Violetta ? Demanda la jeune femme.

Elle ne répondit pas, mais c'était certain elle avait déjà vu cette femme quelque part mais où ?!

Lorsqu'en fin elle se dirigea vers la porte, la femme lui retint le bras, qu'elle en avait affreusement mal.

Vilu: Qu'est ce tu veux ? Demanda enfin Violetta.

- Que tu ne t'approches plus de lui.

Violetta se mit à réfléchir de qui pouvait-elle parler, tandis que la femme lui serra le bras plus fort.

- Ne fais pas l'innocente, tu sais de qui je parle.

La jeune brune qui en avait assez de cette peste blonde superficielle retira son bras sauvagement avant de la pousser contre la porte des toilettes. Elle claqua la porte derrière elle, et avant de s'éloigner de plus en plus de la porte, elle entendit la blonde crier.

- J'en ai pas finis avec toi ! Cria la jeune femme.

Vilu soupira et serra les dents pour ne pas pousser un gémissement de douleur, car la femme lui avait vraiment fait mal. Elle se dirigea vers la table en faisant une grimace. Lorsque son mari l'aperçut, il l'interrogea du regard, et elle fit un sourire forcé pour ne pas laisser paraître sa douleur. Il n'était pas dupe, et savait bien que sa femme n'allait pas bien. Violetta s'assit sur la chaise, et León prit sa main en la caressant légèrement avec le pouce.

León: Dis moi ce qui se passe, je t'en pris. Demanda t-il inquiet.

Vilu: Rien du tout, tout va bien ! Assura t-elle.

Il fronça les sourcils mais n'insista pas, après tout... Lui aussi, cachait quelque chose. Ils mangèrent le plat commandé en silence, lorsque Maria arriva toute souriante avec sa console dans la main.

Elle sauta sur les genoux de sa mère qui sourit en la voyant. La tension étrange de tout à l'heure s'est finalement apaisé.

Vilu: Où étais tu passée mon cœur ?

Maria: Eh bien, je jouais au coin jeunesse pourquoi ?

Vilu: Parce que tu m'as manqué. Ria t-elle.

Maria sourit en câlinant sa mère et se retourna vers son père qui était étrangement paralysé. Elle suivit son regard en apercevant une femme blonde sortir des toilettes.

Maria: Ça ne va pas Papa ? Demanda t-elle.

Il referma la bouche et reprit ses esprits.

León: Euh oui, oui...

Maria se tourna vers sa mère, qui la regardait incrédule. Oula la elle aurait du se taire... pensa Maria.

Ne voulant pas que la situation s'aggrave Maria, simula un mal de tête. León se leva d'un bond inquiet, tandis que Violetta caressa le front de sa fille.

Vilu: Elle n'a pas de fièvre. Dit-elle.

Maria: Mais je ne me sens pas bien.

León: D'accord allons-y ma chérie. Répondit son père en lui tendant la main.

Sa femme finit son assiette et León appela le serveur qui débarrassa la table. León paya et entraîna sa fille et sa femme jusqu'à la voiture. Le trajet de la route se fit dans un silence lourd, pendant que Violetta se mordait les lèvres pour ne pas gémir de douleur. Elle ne s'apercevait pas que León la regardait inquiet. Maria, elle observait ses parents en silence en jouant à sa console. Lorsqu'ils furent enfin arriver, il sortit de la voiture, détacha la ceinture de sa fille et aida sa femme à sortir de la voiture. Les deux jeunes femmes rentrèrent à la maison pendant que León alla garer sa voiture. Maria monta dans sa chambre pendant que Violetta s'écroulait sur la canapé en se retenant de crier. Au lieu de ça des larmes commençaient à naître au niveau de ses joues. Mais qui était cette femme et pourquoi lui en voulait-elle ? Et pourquoi León regardait cette femme bizarrement ? Avait-il un lien avec elle ?

À par le moment merveilleux, qu'elle avait eut avec son mari au début, la fin du dîner était désastreuse. Elle s'allongea en fermant les yeux priant que ses larmes ne coulent pas devant León qui allait arriver d'une minute à l'autre.

Elle entendit la serrure tourner et fit semblant de dormir. León entra, enleva sa veste en soupirant. Il accrocha ses clés devant le porte-clé puis se dirigea vers le canapé en voyant sa femme. Il se pencha vers elle, et en sentant son parfum mentholée, Violetta su qu'il était beaucoup plus proche que d'habitude. Sa respiration s'accéléra tandis que León finit enfin par unir ses lèvres aux siennes. Mais malheureusement ne s'apercevant pas de la douleur de sa femme, il frôla sans le vouloir sa blessure. Elle cria enfin de douleur et León se redressa d'un bond.

León: Excuse moi je ne savais pas... Je t'ai fais mal ?

Violetta se redressa doucement en se mordant la langue pour ne pas faire couler ses larmes.

Vilu: Non, tout va bien.

Le visage de León s'assombrit d'un coup.

León: Qu'y a t-il Violetta ? Répéta t-il en haussant légèrement le ton.

Vilu: Mais rien je te dis. Dit-elle en caressant son bras pour alléger la douleur.

León remarqua son geste et prit la manche de sa femme en y découvrant une marque fortement rouge. Il écarquilla les yeux et demanda encore une fois.

León: Qu'est ce qui s'est passé Violetta ? Qui t'as fais ça ? Demanda León inquiet.

Merde... Violetta n'avait pas prévu ça, qu'allait-elle bien pu lui répondre ?

La suite au prochain chapitre...