Chapitre 15

720 32 0
                                    

Violetta et Francesca descendirent les escaliers de la chambre pour se diriger vers la voiture. Francesca salua son mari en lui faisant un baiser sur la joue et ferma la porte de chez elle. Elle sortit ses clés de voiture de son sac et les inséra dans la serrure de sa voiture. Elle ouvrit la portière et s'installa dans le siège conducteur, et Violetta ou plutôt "Roxy" fit de même en s'installant dans le siège passager. Elle démarra la voiture et elles filèrent au boulot.

Sur le trajet, la dispute de son couple refit surface dans sa tête, elle repensa au visage dure que Leon affichait en lui demandant si il l'espionnait. Mais quel idiot !

Elle s'inquiétait pour lui et c'est tout ce qu'il avait à dire ?! L'espionner... Pfff... souffla t-elle. Violetta observait la fenêtre en voyant défiler la route sous ses yeux, espérant oublier cette dispute absurde. Sans le vouloir, elle aperçut son visage sur le rétroviseur, ce n'était pas elle cette fille aux cheveux rouges qui s'apprêtait à mentir. Elle sentit une boule se former dans sa gorge, remettait-elle en doute la confiance de son mari ? Mentir, n'était pas une belle chose et surtout envers l'homme qu'elle aime, elle craignait de le perdre à tout jamais. Mais si c'était vraiment la vérité ? Si cette femme blonde, cette garce rôdait autour de Leon ?

Elle avait confiance en son mari mais pas à cette garce, et plus elle y pensait, plus elle était persuader qu'elle avait déjà vu quelque part... Peut-être qu'en l'observant plus en détail, elle pourrait au moins trouver son nom ou se souvenir d'elle ? C'était un occasion en or pour elle de savoir ce que mijotait cette femme. Mentir ou faire confiance ? Dans les deux cas, elle pourrait perdre son bien-aimé. D'un côté si elle mentait, ce serait comme un trahison envers lui mais si elle ne l'espionnait pas, cette femme pourrait certainement le prendre et ce serait une raison de plus pour ne plus le revoir. Mais elle ne voulait pas, ça alors elle était dans de beaux draps ! La jeune femme se mit encore à réfléchir, lorsqu'elle aperçut la grande tour de l'entreprise "Vargas & Cie" dominé la ville, elle sentit la boule de tout à l'heure revenir et elle eut tellement mal qu'elle faillit s'étouffer. Elle voulait s'en aller, cette peur de mentir au risque de perdre son mari la hantait. Et cette femme blonde aussi, bon Dieu ! Que cette situation était compliqué...

- Allez ! On y va. Une chose: reste poli et relève la tête. Ici on doit être classe et sophistiqué, donc comme ta tenue ne l'est pas... Gère ton caractère.

- Mais tu me prends pour qui ? Broncha t-elle en faillant trébucher avec ses bottines à talons de 10 cm.

- Et la marche compte aussi. Conseilla son amie avec un sourire malicieux.

- Oui, madame, pouffa t-elle.

Francesca gloussa avec sa nouvelle amie aux cheveux rouges, mais lorsqu'elle gara a voiture et sortit de la voiture, elle changea totalement d'expression. Fran avait une allure plus sérieuse, Roxy admirait cette face de son amie, qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Elle la suivit jusqu'à l'entrée du bâtiment et se regarda à travers la vitre de la grande tour pour essayer d'avoir la même attitude que l'italienne. Mais son look ne la faisait que se décourager, car elle ressemblait à une chanteuse de rock et non une employé pour aller travailler.

"L'apparence n'a jamais compté ma puce, c'est ce qu'il y a en toi qui est un vrai trésor."

C'était la phrase que sa mère lui répétait chaque soir. Sa maman, était une femme sage et adorable. Elle n'a jamais regretter les bons moments passé avec elle, même si elle n'est plus de ce monde... Sa mère avait raison, il ne fallait pas voir Roxy mais la vraie Violetta au fond d'elle. Elle souffla un bon coup et entra derrière Francesca, à son habitude, elle ne venait presque jamais dans les bureaux de son mari, car pour une simple et bonne raison que la ville était à 1 heure de la campagne. C'était déjà assez loin pour elle, qui n'empruntait que la voiture de son mari. Elle ne trouvait pas l'utilité d'en avoir, son amie ou Leon pouvait l'emmener partout où elle voulait. Elle entra et reconnut la dame de l'accueil qui l'avait emmené jusqu'à Leon, la dernière fois. Elle se rappelait exactement aussi de la plaque or du bureau où il y avait marqué "Leon Vargas". Roxy suivait Francesca qui l'emmena jusqu'à son bureau, l'italienne ferma à clé la porte pour s'assurer que personne ne les écoutaient. Elle s'assit devant la belle rousse et elles répétèrent une dernière fois la façon dont Vilu allait assurer son entretient.

La pause arriva et Francesca proposa de leurs chercher des sandwich et du café, l'italienne lui demanda de ne pas bouger, il ne fallait surtout pas qu'on la voit dans cet accoutrement alors qu'elle ne travaille pas ici. Elle referma la porte mais cette fois-ci sans la fermer à clé, Roxy soupira. Mais dans quel galère s'était-elle mise ? Elle fixait le bureau en se repassant le moment où elles ont répétés. Était-elle bien prête pour son entretient ? Où pire encore ! Que son mari la reconnaisse ! Pourtant c'était impossible, Francesca avait fait un travail remarquable sur la tenue et le maquillage. Normalement elle était méconnaissable, du moins c'est ce qu'elle espérait... Elle se mit à marcher autour de la pièce, se demandant si elle avait bien mémoriser on texte et assez bien répéter son interprétation. La jeune rousse se regarda dans le petit miroir perché sur le bureau de sa copine.

Elle retraça une couche de gloss et accentua le noir de son mascara en le repassant sur ses cils. Roxy ajusta sa perruque et soupira devant le miroir. A chaque fois que cela impliquait Leon, elle se mettait toujours dans une situation aussi compliqué. Puis la jeune femme échauffa sa voix et répéta. Puis, ne sachant que faire, elle s'assit et attendit en croisant les bras. Quand soudain, elle entendit toquer. Une chevelure châtaigne apparaissait à travers l'entrebâillement de la porte, elle hallucinait complètement, que faisait Leon ici ? Et dans le bureau de Francesca en plus ? Il referma la porte derrière lui en répliquant.

- Francesca j'ai à vous parler de quelque ch...

Il se surprit à ouvrir grand la bouche en fixant la jeune fille, assise tout aussi surprise de le voir ici. Non, non ! Leur rencontre ne devait pas se passer comme cela ! Après plusieurs minutes, il reprit ses esprits et fronça un sourcil. Ce geste était à la fois envoûtant et pas du tout rassurant à la fois. Son cœur battait très vite, déjà parce que rien que de voir son mari en smoking la faisait fondre, et elle craignait de se faire renvoyer sans même avoir passer un entretient. Alors comme bien même, son plan allait tomber à l'eau.

- Puis-je savoir qui vous êtes ?

La suite au prochain chapitre...

Un amour impossible 2. (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant