Un amour impossible 2. (Terminé)

Chapitre 7

Violetta restait tremblante assise sur le canapé, elle tentait de s'enfuir mais son mari lui tenait fermement par le bras. Elle soupira et s'avança aux côtés de León.

- Je... je vais bien. Finit-elle par dire.

La colère de León commençait à monter, il serra les dents pour se contrôler.

- S'il te plaît dis moi qui t'as fait ça, ou je t'emmène chez le médecin qui analysera ta blessure.

Mais oui quel idiote, pensa Violetta. De nos jours, on pouvait analysé les empreintes sur son bras et on finirait par découvrir qui c'était. Le problème c'est qu'elle ne savait pas le nom de la blonde, ou plutôt elle l'a oublié... Car elle était certaine d'avoir déjà vu cette femme. Et cette fichu mémoire qui restait brouillé ! Elle décidait de lui sortir la carte du "mensonge".

- Je suis tombé en glissant sur le sol mouillé des toilettes. Affirma t-elle.

- Je connais ce restaurant depuis des lustres et je sais que le sol était toujours propre et sec. Répondit-il en fronçant les sourcils.

- C'est moi qui est renversé l'eau par terre. Répondit-elle sur la défensive.

León s'apprêtait à contre-attaquer quand Maria arrivait en trombe dans les escaliers en criant qu'elle serait en retard. Ouf ! Sauvé par le gong ! Souffla Violetta.

- Nous n'en n'avons pas fini ma chérie, ce soir tu seras daigné à me dire qui est ce.

- Maman !! Où sont mes affaires ! Sautilla sa fille.

Violetta regarda un long moment León et vit une lueur d'inquiétude dans ses yeux. Elle était touché par l'inquiétude de son mari mais il était hors de question qu'elle lui dise qui c'était. Il allait se faire du soucis pour elle et Violetta pouvait très bien se débrouiller toute seule. Le tour est de 1 partout, lui aussi cache un mensonge. Tant qu'il ne lui aurait rien dit, elle ne dira rien non plus. Elle tourna la tête vers sa fille et l'entraîna dans les escaliers.

- Oui ma chérie, allons y.

Et elle disparut derrière la porte de la chambre, León s'écroula sur le canapé, pourquoi sa femme ne voulait-elle rien lui dire ?

Soudain, un souvenir lui revenu mais oui ! Et si c'était...

You belong to me, you are the sunshine of my life...

Le téléphone de León se mit à sonner, il se raidit en voyant le nom de l'écran s'afficher. Les mains tremblantes et après quelques coups de sonneries. Il finit par répondre en soupirant.

- Oui. Non je ne peux pas ! Répondit-il à la personne au bout du fil. - Bon... c'est d'accord je te retrouve là-bas.

- Qui était ce ? Demande Violetta du haut de l'escalier.

León restait paralysé, comme si on lui avait pris la main dans le sac.

- C'est un employé de l'entreprise, je.. je... dois le rejoindre.

Il s'empressa de monter dans leur chambre et de refermer la porte sur lui. Violetta fixait la porte surprise, jamais il n'avait réagit comme ça pour un rendez vous, on aurait dit un employé qui va passer son entretient plutôt qu'un chef d'entreprise. Elle descendit préparé le petit déjeuné à sa fille et son mari. Lorsqu'elle eut terminé, elle s'appuya sur le comptoir en soupirant. Elle n'avait pas passer une bonne nuit. Peut-être qu'un café lui remettra les idées en place ?

Elle se tourna vers la machine à café et attendit que l'eau chauffe. Elle s'assit sur une chaise et aperçut sa fille descendre dans les escaliers. Sa mère lui tendit un pain au chocolat qu'elle s'empressa de terminer. Puis la petite fille mit son manteau et se dirigea vers le siège bébé de la voiture. Tandis que Violetta l'apercevait par la fenêtre, elle sentit des lèvres effleurés son cou qui la fit frémir.