Chapitre 20

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Leon regardait le regard paniqué autour de lui, en essayant de chercher une chose qui pourrait réveillé Violetta dans ce fichu placard. Mais rien n'y figurait. Elle semblait raide comme un piquet, elle ne bougeait pas, mais il fut soulagé d'entendre sa respiration régulière. S'était-elle réellement évanouie ? U bien était-elle fatigué ? Il ne savait pas quoi faire, et l'embrasser ne servirait à rien, on n'est pas dans la belle au bois dormant. Il sortit les clés de sa poche, se leva et ouvrit la porte. Il prit Violetta dans ses bras et transporta en marchant le long du couloir. Mais en voyant le visage de sa femme épuisé, une vague de culpabilité le submergea. Il aurait dû ne pas céder à ses caprices, et la laisser partir en gentleman. Le problème, c'est qu'il en était incapable, il avait peur de la perdre à tout jamais. Il ne voulait pas qu'elle partes loin de lui, il avait déjà vécu ça durant 6 ans pendant leurs années de jeunesse, et il ne oulait plus faire la même erreur. Mais l'ennui c'est qu'il devait se taire, sinon la personne chère aux yeux de Violetta allait souffrir. Et pourtant en vain, il avait essayer de savoir où se trouvait-elle, malheureusement aucune trace. Et cette garce de Stéphie ne voulait rien lui dire, mais il en avait assez de tout ce chantage.

Cette fois, il ne voulait plus perdre la femme de sa vie. Lorsqu'elle se réveillerait, il lui raconterait tout dans les moindre détails. Il ne lui cachera plus la vérité, chantage ou pas. Il se promit de ne plus jamais lui mentir, quelqu'en soit la raison. Le seul soucis, c'est comment allait-elle réagir après ça ? Allait-elle le croire ? Il espérait qu'après lui avoir tout avouer, elle finirait par comprendre pourquoi il le lui a caché, et surtout qu'ils réfléchiront ensemble à une solution. Cette pauvre personne devait souffrir en ce moment et pour Vilu, celle-ci ne le supporterait pas. Alors qu'il avançait dans le couloir, il rencontra par maladresse Stéphie qui lui fit un sourire ironique.

- Que fais tu avec elle mon amour ?

- Je ne suis pas ton amour, cela suffit maintenant ! Je ne t'écouterais plus ! J'en ai assez de ton petit chantage incessant !

Elle prit soudain une expression plus froide, et ses traits devinrent plus dures. Elle était plus moche et plus méchante que jamais. Elle prit les deux pans de la chemise de Leon et le plaqua contre le mur, il fallit faire renverser sa femme mais la tint contre lui.

- Ecoute moi bien ! Si tu ne fais pas ce que je te dis, ton amie le regrettera !

- Si ça prends le risque de perdre ma femme, je ne ferais rien.

Elle relâcha Leon et sourit diaboliquement.

- Comme tu voudras, mais lorsque Violetta le saura, elle te quittera sur le champs. Tu verras.

- C'est toi qui le paiera ma chère Stéphie.

Elle tourna les talons et fit un sourire ironique.

- C'est ce qu'on va voir.

- Pourquoi fais tu tout ça dis moi ?

Elle se figea et revint sur ses pas, elle prit une expression à faire peur qui passait de l'hystérie à de l'obsession. Leon recula en se demandant comment la prison avait fait pour laisser cette folle en liberté. Il colla plus fortement sa femme contre sa poitrine et l'embrassa sur la joue, puis il entendit un soupir d'exaspération. Il releva la tête et lança un regard interrogateur à la folle en face de lui.

- Mais tu n'as toujours pas compris, mon petit Leon ?

- Non. A par le fait que tu es devenue dingue, j'en sais rien.

- Ah ! Comme les hommes peuvent être aveugles de nos jours ! Tu ne comprends pas que je t'aime ? Pourquoi m'as tu quitté pour elle dis moi ? Pourquoi ? Cria t-elle au bord de l'hystérie.

Leon ouvrit les yeux ronds envahit par la surprise puis son regard se transforma en colère, il reposa sa femme sur le banc de devant l'ascenseur et prit Stéphie par le poignet, il la plaqua violemment contre le mur. Normalement quand on prétends aimer une personne, on ne lui fait pas un chantage pareille !

- Mais tu es devenue complètement folle ma parole ! Tout ce chantage idiot pour que je te regarde ? Mais ma pauvre Stéphie, tout ce que tu fais ce n'est que te faire détester de plus en plus ! Faire du mal aux gens ne me fera pas retomber amoureux de toi ! A peut-être que je l'étais un moment, mais tu n'étais plus celle que je connaissais. Depuis que nous sommes revenues à Buenos Aires, il y a des années de cela, tu as subitement changé ! Et tu as commit fes fautes graves toi et Diego. Et tu devras en payer les conséquences.

Il la lâcha et se retourna pour récupérer sa femme. Puis il entendit des sanglots, il se tourna et vit le visage de son ex baigné de larmes.

- Si je fais tout ça pour toi, c'est seulement parce que je t'aime ! Je n'arrive pas à croire que tu m'ai abandonné pour elle ! C'est injuste e que tu fais Leon, tu fais souffrir les gens sans t'en rendre compte ! Et je suis sûre que je ne suis pas la seule ! Lâcha t-elle sur un dernier sanglot avant de s'enfuir par la suite.

Un sentiment d'infamie le submergea une nouvelle fois, et si c'était vrai ? S'il était aussi cruel que le prétendait Stéphie ? N'était ce pas à cause de son égoïsme que Violetta s'était évanouie quelques minutes plus tôt ? Le doute l'envahit subitement et il n'était plus très sûre de vouloir lui dire la vérité. Car il avait peur qu'elle le rejette et de plus qu'elle ne le croit pas. Il soupira, retourna au banc pour prendre sa femme et avança le long du couloir pour aller dans son bureau. Tandis qu'il était presque arrivé à son bureau, il croisa la femme de ménage de tout à l'heure qui lui lança un regard de dégoût. Il devint rouge de honte et fit un sourire d'excuse. Il ne sait pas ce que la vielle dame avait entendu, mais il s'assurait plus tard qu'elle veillerait à se taire et surtout de se mêler de ses affaires. Alors qu'il rentrait dans son bureau, il posa Vilu sur le fauteuil et s'assit en soufflant sur sa chaise. Cette journée avait été riche en émotions, il n'arrivait toujours pas à croire que sa femme c'était déguisé en Roxy par pure jalousie. Il sourit à cette pensé puis prit ses clés de voiture et transporta Violetta jusqu'au parking, il la posa sur la banquette arrière en l'allongeant et démarra la voiture en trombe jusqu'à chez lui.

Arrivé devant sa maison, il ouvrit la portière, prit Violetta et s'avança jusqu'à chez eux en poussant la porte. Il monta les escaliers et ouvrit la porte de leur chambre, enfin il espérait que la jeune brune reviendrait avec sa fille, car les femmes de sa vie le manquait horriblement. Surtout sa petite Maria qu'il n'avait pas vu depuis des semaines, et il voulait revoir sa petite bouille de 5 ans, l'entendre rire car dans cette maison, il régnait un silence de mort. Il avait aussi une furieuse envie de caresser les cheveux si soyeux de sa petite fille qui lui manquait tant. Il posa délicatement la jeune femme sur son lit et la borda rapidement. Il la regardait en souriant et espérait qu'elle resterait. Ne plus voir sa femme endormit dans leur lit , avec son si beau visage et ses longs cheveux bruns qui traînaient était une véritable torture. Lorsqu'il aurait prévu de lui dire la vérité, il aura même jusqu'à la supplier à genoux pour rester. Après toutes ces semaines passés, voir sa bien-aimée dans son lit lui rappela des images érotiques et essayait tant bien que mal de se contenir pour ne pas la toucher. Pour ignorer la torture, il descendit en bas pour lui préparer une tisane au thé vert, et lui concocta un bon petit déjeuné. Il fit des oeufs brouillés, un sandwich au beurre accompagné d'un bol de céréales. Et prit un vase où il posa soigneusement une fleur baigné dans un délicate eau fraîche.

Il remonta ensuite en transportant le plateau et vit que sa femme avait changer de position, elle avait enlevé la couverture et tremblait malheureusement de froid. Il la reborda mais celle-ci rechangea une nouvelle fois de position et la couverture tomba sur le sol. Il posa le plateau et fronça les sourcils en la voyant frisonner. Faisait-elle exprès ou était-elle réellement somnambule ? Leon observa sa tenue et réalisait qu'elle était bien trop légère, et qu'il était évident qu'elle avait froid. Alors, il se dirigea vers l'armoire et en sortit un pyjama assez chaud, il hésitait à la toucher de peur de la réveillé. Mais il finit par la déshabiller pour lui mettre le pyjama, il lui remit la couverture et contrairement à elle, il avait chaud. Il se déshabilla donc en laissant seulement son boxer, comme il avait une furieuse envie de se glisser à son tour, dans ce lit chaud, il le fit et la prit dans ses bras. Lorsqu'elle se réveillerait, il aurait une excuse de première classe, il était évident qu'elle avait froid et de peur qu'elle tomberait malade s'il ne la réchauffait pas. Il sentit sa femme enrouler ses jambes autour de lui et elle se collait sans s'en rendre compte sur son torse avec un soupir de satisfaction. Leon n'osa pas bouger, se demandant si elle rêvait ou si elle était bien consciente de ce qu'elle faisait.

Un amour impossible 2. (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant