Chapitre 23

979 36 1
                                        

Leon n'avait pas arrêter de penser à la façon de conquérir Violetta. Francesca par chance n'était pas rentrer chez elle et d'après son mari, elle serait chez Violetta pour l'accompagner à son mystérieux rendez-vous... Mais où allait-elle bon sang ?! León n'avait pas arrêter d'y penser toute la nuit. Il gigotait dans son lit, lorsqu'une image de sa femme en train de sourire à un autre homme qui se rapprochait petit à petit d'elle pour l'embrasser apparut. Et cette homme. Ce n'était pas lui.




- NOON ! hurla t-il en se redressant de son lit, le cœur battant.




Il n'en pouvait plus, il fallait qu'il sache si sa femme allait bien. Sans penser à s'habiller, il prit sa veste et partit en trombe vers la voiture. Il avait encore ses chaussons et avait les pieds gelés. Mais il s'en contre-fichait, tout ce qu'il voulait c'est se persuader que sa femme ne le trompait pas. Ce qui était totalement absurde vu l'heure qu'il est, Fran devait sûrement dormir chez elle. Pourtant il voulait en être sûr, il ne savait pourquoi, mais il le fallait. Il ouvrit la portière de sa voiture, et la referma pour démarré rapidement. En cours de route, il se regarda devant le rétroviseur et y découvrit sa mine fatigué. Il vit ses cheveux mi-en-l'air et sa chemise de pyjama et se frappa la tête sur le volant. Quel idiot ! Si il voulait la conquérir, ça n'était pas dans cet accoutrement pareil qu'il y arriverait.





Malheureusement, son cœur lui appartenait, et elle pouvait lui faire faire des folies rien qu'en ce moment par exemple. Il soupira, fatigué de ce fichu cœur qui s'affolait pour rien. Contrairement à sa tête qui le traitait d'imbécile et l'ordonnait de rentrer chez Marco pour s'arranger,son cœur lui, était maître de son corps pour le moment, car il était enchaîné à l'amour qu'il portait à Violetta. Et ce même cœur le dirigeait vers la porte de chez eux. Il sortit les clés de sa veste, les doigts tremblotants en tournant avidement la serrure. Il poussa doucement la porte et fut soulagé d'entendre des rires. Sa femme allait bien. Et il reconnut la voix de Francesca qui parlait avec elle. Il arriva dans le salon et s'approcha discrètement derrière le canapé, pour soulever les cheveux de sa femme et lui embrasser le cou, alors qu'elle frissonnait et sursauta par surprise.




- León ! Cria t-elle le dos toujours retourné. - Lorsqu'elle se retourna furieuse, son expression changea en ahurissement pour terminer en éclat de rire. - C'est quoi cette accoutrement, dis donc ?


- Je passais par hasard...



Violetta le regarda soupçonneuse et le toisa de haut en bas.



- En pyjama ? Tu ne te fous pas de moi j'espère ?


- Je venais voir Maria. - se rattrapa t-il.


- Eh bien, vas y monte. - dit-elle en croisant les bras et en fronçant les sourcils.

Un amour impossible 2. (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant