Un amour impossible 2. (Terminé)

Chapitre 16

Violetta restait paralysé, déjà frappé par la beauté de cet homme qui n'en laissait pas moins que du charme absolument envoûtant. Elle cherchait ses mots, essayant désespérément de former une phrase, mais tout ce qu'elle put faire c'est balbutier quelques mots en désordre. L'homme la regardait toujours en fronçant les sourcils, attendant patiemment une explication, mais rien ne vint. Vilu ne pouvait même pas aligné deux mots, alors qu'en était-il d'une phrase ? Aucun moyen, Leon se demandait s'il allait attendre encore longtemps, et quand cette fille étrange allait sortir de son bureau. Il se dirigea vers elle, mais celle-ci recula avec sa chaise, irrité par ce comportement de gamine, il avança encore d'un pas, mais elle refit le même geste. Il n'était pas la pour jouer et avait beaucoup de travail, il n'avait pas le temps de jouer avec une gamine irrespectueuse et têtue qui ne daignait pas sortir de son bureau.

- Cela suffit ! cria t-il exaspéré. Sortez de ce bureau ! Je ne le répéterais pas !

- Je... je suis une amie de Francesca ! grogna t-elle enfin.

Enfin satisfait qu'elle ait réussit à formuler une phrase, il afficha un sourire en la détaillant du regard, aveuglé par la colère, il n'avait pas pu l'examiner de près. C'est vrai qu'elle était étrange, mais elle avait son look et un petit quelque chose qui lui plaisait. Il ne savait pas exactement ce que c'était, peut-être ses magnifiques jambes qui dépassaient de sa fine jupe ? Pas moyen de savoir, mais elle était à tomber, ça il en était sûr.

- Enfin vous daignez parlez !

- Eh bien, si vous vous serez montrer moins agressif, j'aurai pu trouver mes mots. déclara t-elle.

- Moi ? Agressif ? s'indigna t-il en s'avançant près d'elle.

Il s'approchait à petits pas tandis que Roxy qui ne détachait pas son regard autoritaire de celui de Leon. Elle était tellement concentré sur ses beaux yeux verts, qu'elle ne remarquait même pas qu'il était tout proche d'elle, prêt à la dévorer.

- Où bien, vous ai-je déstabilisé ? susurra t-il.

Elle sentit une monté d'adrénaline mélanger à la méfiance monter en elle, il était bien trop proche pour une simple rencontre qui précéderait un entretient. Oh ! Et pendant qu'elle y pense, lui avait-elle dit pourquoi était-elle ici ? Non. Et si ce petit jeu continuait, l'entretient qu'elle voudra passer ne sera plus aussi sérieux qu'elle l'espérait. Elle voulut l'arrêter, mais elle sentit plutôt une main caresser ses doigts ou plus précisément son alliance. Lorsqu'elle osa lever les yeux, il n'était qu'à 2 centimètres d'elle, ça commencer très mal pour un petit jeu qui était censé être assidu. Elle prit son visage entre ses deux mains et le regarda droit dans les yeux.

- Que faites vous ?

- Alors comme ça vous êtes marié ? Intéressant... fit-il avec un sourire malicieux.

- Ce n'est en rien votre affaire !

- Vous savez, si j'étais à la place de votre mari, je n'aimerai pas savoir ma femme flirter avec un autre homme.

- Oh ! Que dîtes vous ? Moi ? C'est plutôt vous mon cher !

- Bien sûr. Dit-il en fronçant les sourcils de manière suggestive.

Si Violetta savait que son mari flirtait avec toutes les nouvelles, elle irait bien lui donner une bonne grande correction mais pas avec cette accoutrement là, cela dit on verra ce petit détail plus tard. Toujours pensé sur sa chaise, il ne semblait pas vouloir bougé et la jeune fille en sentant son coeur qui allait exploser mit les deux mains sur sa poitrine pour le repousser quand on entendit une porte s'ouvrir.

- Vio... Je veux dire Roxy, j'ai des sand... Euh, je vous dérange ?

Leon tourna sa tête et la rousse profita de ce petit moment d'inattention pour le repousser violemment. Il reposa son regard sur elle et émit un petit rire.

- Eh bien. J'ai été ravi de vous rencontrer... Roxy. termina t-il.

Elle adorait la façon dont il prononçait son nouveau nom, puis réalisant que son amie les regardait toujours, elle se redressa et s'avança jusqu'à la porte.

- Non, bien sûr que non, je faisais juste connaissance avec ton arrogant de patron.

- Dois je faire les présentations ? demanda l'italienne entre ses deux amis. Bon Leon voici Roxy, elle s'intéresse à mon travail et voudrait savoir si c'était possible... de passer une entrevue.

- Alors comme ça, mademoiselle aux allures de rockeuses veut devenir l'une de mes employés ? Intéressant.

- Non, non je me suis très mal exprimé, je veux simplement aider mon amie, je n'ai jamais dis que j'étais intéressé de faire partie de votre entreprise. rétorqua Violetta.

Tu veux la jouer comme ça Leon ? Eh bien si ton rôle est d'être le patron arrogant, je jouerai la femme la plus infernale et la plus insolente que tu n'auras jamais vu. Je t'apprendrais ce que ça se fait de flirter avec les nouvelles. pensa Violetta. Elle se jurait que le jeu ne venait que de commencer, elle allait de passer à de femme attentionné et gentille, à femme fatale et têtue.

- Eh bien, j'ai hâte de savoir ce que vous valez vraiment, dans mon bureau après la pause. Je vous attendrais. souffla t-il.

- Vous n'allez pas être déçu ! rétorqua t-elle sûre d'elle.

- Je n'attends que ça ! répondit-il sarcastiquement à travers la porte.

Puis il disparut et Francesca se retourna vers son amie avec un regard sarcastiquement, ne demandant que les détails de ce qui c'était passé durant son absence. Elle lui raconta l'histoire en ne terminant que par des soupirs.

- Je ne savais pas qu'il était aussi arrogant et irritable.

- Je te rassure, il ne l'est que quand il passe de mauvaises journées, car depuis ces jours, il ne va pas fort.

- Pourquoi ?

- A ton avis Vilu ? Parce qu'il a des problèmes avec sa femme, tiens !

- Oh. Je ne savais pas... Et pourtant avec moi, il est si sensible, si attentionné, si gentil...

- Connais tu le proverbe "L'amour rend vulnérable ? "

- Oui ?

- Eh bien ton Leon quand il est amoureux, c'est normal qu'il ressemble à un petit agneau tout gentil mais la base de la nature des garçons à toujours été d'une grande arrogance.

- Je n'avais pas vu cela sous cette angle.

- Tu ne réfléchis pas assez ! répliqua Fran.

- Ce n'est pas ma faute si il me déstabilise. se plaignit-elle.

- Eh bien ma grande, il va falloir garder ton sang-froid parce qu'un entretient va se passer !

Oui... L'entretient, elle n'attendait que ça, elle craignait que Leon ne la mette mal à l'aise ne nouvelle fois. Tout ce qu'il fallait c'était respirer un bond coup et ne surtout pas croiser son regard et se noyer dans cet océan de couleur émeraude. Cela semble facile à dire qu'à faire...