Chapitre 17

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Aiden en média

~~~PDV AIDEN~~~

Moi :E-Emmy? C'est quoi ça ?

Quel con! Je sais très bien ce que c'est. C'est juste que je n'arrive pas vraiment à y croire. Pourquoi? Voila la vraie question que je me pose, c'est vrai quoi, elle a un corps absolument magnifique qui en ferais bander plus d'un. D'ailleurs j'ai du mal à me contrôler, mais ce serait gênant et irrespectueux. Alors pourquoi avoir fait ça ? Elle n'a pas l'air triste ou encore traumatisée, non au contraire, elle est remplie de joie de vivre et elle semble même heureuse.

Elle enroule une serviette autour de son corps, extrêmement mal à l'aise.

Emmy :Euh ce n'est rien, quelques égratignures.

Aiden :Des égratignures, vraiment ? Tu n'as pas trouver mieux? Emmy je sais parfaitement ce que c'est !

Emmy :Je ...je ne veux pas en parler Aiden.

Moi :Et je ne t'y forcerais pas, dis-je en me mettant à quelques centimètres d'elle. Si jamais tu veux m'en parler, je suis sûr que tu le feras par toi même. Est ce que...Ça te fais mal, hésitais-je en effleurant ses plaies.

Emmy :Un peu de temps en temps,souffla-t-elle.

Je ne sais absolument pas pourquoi j'ai fait ça et ne me le demander pas, car je serais incapable de vous répondre mais ce que je sais c'est que je l'ai prise dans mes bras.
Elle resserre mon étreinte en entourant sa taille de ses bras encore humides, avant que je ne sente mon torse se mouiller.

Moi :Chut... Ne pleure pas, je suis là.

Emmy :Merci pour tout Aiden.

Pour toute réponse j'embrasse ses cheveux mouillés avant de l'emmener se baigner avec moi.

~~~PDV JAKE~~~

Deux jours déjà...
Deux longs jours...
Deux lamentables jours...
Deux ennuyantes journées...
Deux jours...
Les heures sont passées lentement, trop lentement, pendant ces deux journées qui ont suivies une des meilleures de ma vie, je suis resté cloîtré dans ma chambre à rien foutre.
Pire flemmard ? Tu trouveras pas laisse tomber. Comme je le disais, comme je le répétais même, j'ai passée une incroyable journée il y a de ça deux jours. Enfin...Deux jours, 12 heures, 56 minutes et quelques secondes que j'ai cessé de compter il y a bien longtemps. Cette après midi qui a été une des meilleures de toute mon existence a été égayée par une personne en particulier.
Emmy...
Pourquoi je ne peux pas me la sortir de la tête depuis ?
Certains diront que je suis un parfait psychopathe ou peut être même le connard que j'ai toujours été et qui a repéré sa nouvelle proie, son nouveau jouet.
Ou d'autres diront encore que je suis amoureux... Amoureux ?
Je n'est jamais été et ne serais jamais amoureux.
J'éclate de rire en pensant à ça.
Amoureux...

Camélia :Tout va bien mon chéri?

Jake :Oui oui t'inquiète.

Camélia :Jake... Tu devrais sortir un peu, ou prends au moins une douche, mange quelque chose! Qu'est ce qu'il t'arrive depuis deux jours ?

Si je le savais...

Camélia :Je m'inquiète pour toi tu sais ?

Moi :Je te le répète, ne t'en fais pas maman, tout va bien. D'ailleurs tu as raison je vais prendre une douche et sortir.

Dans la salle de bain, je me repose cette question, qu'est ce qu'il m'arrive depuis deux jours ? C'est comme si.... Comme si elle me manquait ! Et merde ! Et si je l'étais vraiment ? Je veux dire...amoureux, si je l'étais réellement ?
Impossible ! Et puis qu'est ce que l'amour ? Un stupide état d'esprit tout aussi débile que les gens qui croient l'être.
L'amour ça n'existe pas, on est juste assez cons pour croire qu'une personne peut nous faire changer du jour au lendemain grâce à ça. Cette chose répugnante et complètement conne et qui d'ailleurs me triture l'esprit : "L'Amour"...

Je ne veux plus penser à cette fille qui m'ensorcèle de ses magnifiques yeux bleus.
Je ne veux plus penser à Emmy Langford.
Quelle connerie puisque je me trouve actuellement devant sa porte.
Absurde non?
Voire complètement stupide, débile, con!
Et pourtant je ne peux m'empêcher de craindre la scène qui se déroule de l'autre côté de la maison.
La porte est ouverte, la baie vitrée en face également.
Et ce que je vois me met hors de moi.
Emmy dans les bras d'un mec, cette carrure m'est d'ailleurs familière...
Zach? Non moins imposant, mais alors qui?
Oh pis rien à branler, je me casse!
Je suis le pire des crétins et j'en suis maintenant bel et bien conscient, voila le fin mot de l'histoire...

La belle et le badboyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant