Chapitre 43: L'aide d'un sensei

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Nous sommes retournés au château, j'ai pris soin d'envoyer un message à Kaï-sensei dans le bus. En arrivant, j'ai remarqué qu'il m'a envoyé un message indiquant un lieu de rendez-vous afin qu'il me conduise dans un endroit sûr.
Je m'y suis rendue, il m'attendait assis contre un mur, il avait l'air dans ces pensées. Je me suis approchée assez discrètement pour essayer de lui faire peur, mais faut croire qu'il a un radar dans le crâne! Aussitôt que je me suis avancée, il a tourné les yeux dans ma direction avec une expression sur le visage qui disait "grillée!"...

Kaï: Salut agent 007.

Moi: Très drôle...

Kaï: Bon, suis moi.

Moi: Mais où est-ce qu'on va sensei?

Kaï: Chez moi. Mais t'occupe pas de ma mère où sinon elle va taper causette pendant trois heures!

Moi: Ahah! C'est comme ça les mères, ou même les filles en général. Faut pas en vouloir.

Kaï: Rassure toi, je n'attends pas des miracles à ce sujet...

Moi: C'est... Comment dire... Mesquin?

Kaï: Peut-être... Qui sait?

La demeure de mon maître n'était pas loin, mais ça nous a pris quand même beaucoup de temps. En particulier pour traverser les routes.

Kaï: Bon, qu'on soit bien clair. Maintenant que tu sais où je vis, je compte sur toi pour ne pas venir à minuit ou quelque chose comme ça.

Moi: T'inquiète, j'essaierai de te contacter avant de venir. Mais quelles sont tes horaires?

Kaï: De 19 heures à 8 heures 30 du mat', chuis indisponible.

Moi: Wanamatcha!!

Kaï: Roh ça va, j'ai pratiquement le même âge que toi je te le rappelle. J'ai aussi des cours, des devoirs et des loisirs.

Je suis entrée dans la maison de mon maître, qui était très bien rangée, un peu trop même...

Moi: Omg! On voit notre reflet dans le sol! Et comment le bois des meubles il brille! Tout est parfait ici!

Kai: C'est bon, hein... C'est pas comme si mes chiottes sont en or massif!

J'ai ri. C'était drôle d'entendre Kai, qui est mon maître (et "maître" comme titre, c'est du sérieux) dire des mots comme "chiottes". Mais comme il l'a dit plus tôt, il a à peu près mon âge. Donc il n'y a pas de raisons pour lesquelles il devrait se comporter en adulte et ne pas utiliser des termes familiers.

Une fois au bout du couloir, on a décider d'entrer dans la "salle de travail", là où mon maître étudiait. Ça fait sérieux, hein!

???: Kaï-chéri je-

Une jeune fille plus grande que Kaï-sensei et moi venait de sortir d'une pièce, comme elle a les cheveux mouillés, j'ai deviné qu'elle avait pris une douche. Hum... Sied m'a prêté son pouvoir où je suis juste une grande observatrice??
Bref. La femme au cheveux mouillés qui est peut être la grande sœur de Kaï a interrompu sa phrase tout en me regardant avec une expression sadique sur le visage. Je l'aime bien, cette fille. lol

La fille: Ooouuuh... Kaï! Tu nous ramène une fille? Je savais pas que t'étais si populaire!

Puis elle se pencha vers moi.

La fille: Alors? Tu sort avec mon fils? Hihi! (C'est dans ces moments qu'Ai aurait écrit une fanfiction Kaï x Iruka...)

Son "fils"? Alors c'est sa mère? Elle semble super jeune, elle ressemble même à une loli avec ses cheveux blancs et quelques mèches vertes!

Moi: Hein? Bah n-

La mère de Kaï: J'espère au moins que tu sais à quel point il est con-

Kaï: MAN'!! C'EST MON ÉLÈVE!! Tu sais, "Iruka".

La mère de Kaï: Aaaaaah!!! C'est elle? Désolé mais tu ne m'a pas donné de descriptions physique...

Elle m'a adressée un sourire.

La mère de Kaï: Enchantée! Appelle-moi Yuko!

Moi: D'acc-

Je n'ai pas eu le temps de finir ce mot que Kaï me poussa dans la salle.

Kaï: Désolé maman, mais Iruka doit me parler de quelque chose, alors tu veux bien nous laisser?

Yuko: Ouin...

Il a refermer la porte derrière lui et est venu s'asseoir en face de moi.

Kaï: Alors? Tu voulais me parler d'une arme bizarre? Raconte.

Moi: Bah... Tu connais Hittō?

Kaï: Ouai, il aide souvent le boss lors de ses projets. Faut croire que que notre supérieur l'aime bien ce gars. Même si il est mal vu à cause de son père et ce "Senpai".

Moi: Oui, ce Hittō. Et bien il fut une nuit où il m'a sauvé de la brigade de l'ombre, mais avant qu'on ne les échappent, une femme de cette brigade nous a tiré dessus avec une arme sophistiquée. Et voilà qu'hier, cette arme passe à la télévision et la journaliste dit qu'elle est dangereuse et retirée de la vente!

Kaï: Ah? Et elle a quoi de spécial cette arme?

Moi: À ce qu'il paraît, elle tue une personne normale sur le champs. Mais ça n'a pas d'effets sur les anges et les démons...

Kaï: Intéressant.

Il prit un carnet et écrit quelques notes.

Moi: Et donc, Hittō et moi n'avions pas étés endommagés, si je m'en souviens bien, le seul "symptôme" a été que nos corps ont produits de la lumière...

Mon sensei posa son carnets et ferma les yeux afin de réfléchir.

Kaï: Bien, je vais faire quelques recherches dessus, et tache d'en faire aussi de ton côté. Je ne connais pas ce genre d'arme, mais à deux, je suis sûre qu'on va trouver.

J'ai hoché la tête pour montrer mon accord.

La porte s'ouvrit et Mme Yuko entra. Tiens, ça me fait bizarre de l'appeler comme ça avec un corps si jeune.

Yuko: Je vous ai apporté du jus et des cookies!

Kaï: T'es sérieuse là?! On est pas en maternelle non plus...

Moi: DES COOKIES!!!

J'ai dévoré un cookie en 5 secondes chrono. Il était délicieux, ni trop moelleux, ni trop dur. Parfait!

Yuko: Oh! J'ai oublié le café!

Elle repartit dans la cuisine.

Moi: Dis sensei. Elle a quel âge ta mère pour paraître aussi jeune?

Kaï: 38 ans. Mais c'est dans les gènes d'avoir l'air jeune dans ma famille. Comme moi, j'ai 16 ans et j'ai l'air d'être plus jeune que toi malgré ma taille.

C'est vrai que si on devait lui mettre un âge à première vue de son visage, je lui aurais mis 12 ans ou un peu moins. C'est juste sa taille qui le trompe.

Moi: Dis, où est ton père?

Kaï: Parti bosser.

Moi: Il travaille le dimanche !?

Kaï: Ouai, son week end c'est le lundi et le mardi.

Moi: Ohh... Et il travaille où?

Kaï: Il est ingénieur aéronautique. Il travaille dans la fabrication d'avions de guerre.

Moi: Ouah!

Kaï: Tu l'as dis! Haha!

Alors que la mère de mon maître apportait les plateaux où étaient disposés les tasses de café, j'ai continué à parler avec mon maître. C'est bizarre de découvrir la vie privée de son sensei.

L'Another World - Une reine à retrouver!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant