- Wouhou ! Sarah ! hurlais-je, heureuse.
Elle me rejoint dans la foule, avec deux verres remplis à ras bord. Je lui en pris un et lui collais un bisou sur la joue. Elle embrassa mes lèvres, et gloussa de sa bêtise. Je ris de bon cœur avec elle, et je bus une gorgée. L'alcool descendait dans mon corps, et me rendait euphorique. Je continuais de danser au rythme de la musique. Au bout d'un certain temps, mon amie se mit à danser avec un inconnu, dont la langue se fourrait dans sa bouche. Je m'éloignais de la piste, dégoutée. Je montais les escaliers après avoir fait un tour à la cuisine pour remplir me remplir un verre de vodka. Je percutais quelqu'un, et gloussais, ayant renversé une partie de mon verre sur son t-shirt blanc.
- Désolée, rigolais-je.
- Kate ? Combien de verres as-tu bu ?
Je relevais la tête, et vis alors le visage de Max, un peu flou à cause de l'alcool courant dans mes veines.
- Salut Max ! m'exclamais-je, en trainant sur son prénom.
- Combien de verres as-tu bu ? répéta-t-il, sèchement.
- Euh ... Je sais plus ! riais-je.
Il passa sa main sur son visage, visiblement excédé. Il marmonna quelque chose du genre : « Pourquoi est-ce que je laisse toujours Sarah t'emmener en soirée alors que je sais très bien que tu finis toujours plus mal après ». Il me prit mon verre des mains, malgré mes protestations, et le bu sous mes yeux.
- Mon verre ... pleurnichais-je. T'es méchant, tu m'en as même pas laissé. Je te déteste !
- Tu me déteste vraiment ? demanda-t-il, sérieux.
- Hum ... Nan, mais c'est pas gentil d'avoir bu mon verre, comment je vais m'amuser maintenant ? Sarah fait limite l'amour sur la piste, et je trouve personne avec qui danser.
- Pourtant, je t'ai fait du mal, tu le sais, et tu l'as toi-même dis.
- Mais c'est pas toi qui a commencé. Toi, t'as juste finis mon cauchemar. Le premier, c'était ...
- Qu'est-ce que tu racontes Kate ?
Je tombais à genoux, et me mis à pleurer. J'avais oublié, l'espace d'une soirée.
- Qui t'as fait du mal Kate ? demanda Max, en s'accroupissant face à moi.
- Papa ... murmurais-je.
Et j'embrassais Max. Il semblait surpris, il ne répondit pas tout de suite, mais l'assaut insistant de mes lèvres le fit craquer. Ma langue entra dans sa bouche, caressant la sienne, comme avant. Collée contre lui, je fermais les yeux, laissant mes baisers devenir de plus en plus insistant. Je passais ma main dans ses cheveux, l'autre sur son avant-bras, l'agrippant. Et il me repoussa.
- Je veux pas te faire souffrir plus que tu ne souffres déjà, murmura-t-il.
- Une dernière fois Max, s'il te plait. Je sais ce qui m'attend.
- Tu n'es pas en état de réflexion.
Et pourtant, c'est ce que je voulais, depuis que je l'avais vu. Être avec lui, l'embrasser. Le faire m'aimer. Il fallait tout tenter.
- Si, je sais ce que je veux.
Et je le caressais. Il ouvrit de grands yeux, et je le sentis dur sous mon contact.
- Kate ...
Et il flancha. Il m'embrassa fougueusement, me prit dans ses bras et se releva. J'enroulais mes jambes autour de ses hanches, et soudainement, j'eu l'impression que l'alcool ne prenait plus possession de mon corps, et de mon débit de parole, et que je redevenais maitresse de moi-même – bien qu'il était certain que mon taux d'alcoolémie était supérieur à la réglementation. Je déposais des baisers dans son cou tandis qu'il cherchait une chambre de libre, et ouvris la porte. Il nous fit entrer dans une petite chambre qu'il verrouilla, et s'assis sur le lit, moi sur ses genoux.
Cela faisait bien longtemps que nous ne nous étions pas retrouvés ainsi. Dans nos baisers, on pouvait sentir un goût de retrouvailles, et malheureusement, un goût aussi d'adieux. Malgré la fougue, l'empressement, l'envie, il restait doux.
Il glissa ses mains sous mon haut, tandis que j'enlevais le sien. Il parcourait mon cou de ses lèvres, alors que je redessinais ses abdos de mes doigts. Il finit par enlever mon haut. Il retourna la situation et m'allongea sur le lit. Il embrassait mes seins avant de les dénuder de leur seul vêtement. Tandis que je passais mes mains dans ses cheveux, il s'amusait avec la poitrine, la pressant, titillant mes tétons avec ses doigts et sa langue. Je finis par attraper ses lèvres avec les miennes, et déboutonnais son pantalon. Il me sourit, en riant, avant de me chatouiller le nombril avec sa langue, ce qui me fit éclater de rire. Il enleva mon short rapidement, après m'avoir retiré mes talons, ce qui soulagea mes pieds endoloris. Lorsque nous fûmes enfin nus, il me pénétra sans plus d'attente. Enfin, il m'emplissait à nouveau, ce qui provoqua chez moi une douleur mêlée au plaisir fulgurant.
Cela ressemblait tellement à nos parties de jambes en l'air d'avant. Sauf que dans celle-ci, je n'étais plus la source du désir amoureux, j'étais un objet sexuel. J'étais peut-être l'objet de son désir – qui sait, peut-être qu'il pensait à quelqu'un d'autre – il n'en était pas moins que j'étais un objet vivant dans lequel il se vidait. Et ça m'allait. Parce que j'avais besoin de lui être utile. Parce que je suis amoureuse de lui, et que j'arrive pas à braver mes problèmes seule. Je suis pathétique, méprisable. Mais je n'arrive plus à être autre chose que ça.
Et je jouis, suivit très rapidement par lui, qui se déversait dans mon corps. Il m'embrassa. Et je m'endormis, vidée d'énergie, et remplie d'émotions.
---------------------------
Bonjour à tous !
Ce chapitre, comment dire, est court, et rempli en même temps. Autant vous dire que je me suis bien amusée malgré tout à l'écrire. Il est horrible malgré tout.
J'espère que ça vous a plût. Dîtes moi ce que vous en avez penser.
Bisous à tous, et merci encore pour tout ! <3
VOUS LISEZ
How to be perfect
RomanceKate a 18 ans. Son but : être parfaite. Tout du moins en apparence. Si son fort intérieur est chamboulé, elle souhaite que tout le monde la croit invincible, indestructible. Établissant plusieurs lignes à suivre, elle se rend compte que son objectif...