Chapitre 15

122 12 6
                                    


(lisez la petite note à la fin, enfin surtout le 3ème paragraphe)

- Un parc d'attractions ?

- Oui, suis-moi.

Après une heure de conduite, je me trouvais devant un parc d'attractions qui m'était inconnu. Je lui avais laissé le volant de ma voiture, et avais attendu patiemment que l'on arrive à destination. Je ne savais pas à quoi m'attendre, et il m'a plutôt surprise.

Il me prit la main, et m'entraîna vers l'entrée du parc. Alors que l'on patientait pour acheter nos billets, je jetais un coup d'œil à l'heure. Dix-sept heure cinquante-deux. Taylor paya mon ticket malgré mes protestations, et m'entraina dans le parc.

- Tu veux commencer par quoi ?

- Je sais pas ...

- Des montagnes russes, ça te va ?

Je hochais de la tête, et je l'entrainais vers les premières montagnes russes à l'horizon. Après quelques minutes d'attente, on put enfin rentrer dans un wagon, et nous voilà partit pour quelques minutes de rires, de peur, de sensations. Les vrilles et les loopings me faisaient hurler de peur, tandis que mon voisin se tordait sur son siège, en levant les bras.

On enchaina ainsi les attractions, toutes pleines de sensations fortes et de figures différentes. Je riais, criais, paniquais pour être enfin soulagée. Mon cœur battait la chamade et j'avais l'impression de vivre à 100 à l'heure. Très vite, la nuit est tombée, et le parc fermait dans moins d'une heure. Je me tournais vers Taylor, avec qui j'avais beaucoup parlé pendant les files d'attentes.

- C'est passé tellement vite, remarquais-je.

- C'est sûr. Ça t'a plût ?

- Oui, merci beaucoup. C'est vraiment gentil de ta part.

- T'inquiète.

Mon ventre gargouilla, et je laissais échapper un rire.

- Je crois que je vais me payer une gaufre, mon ventre m'en réclame, annonçais-je à mon ami. Tu en veux une ?

- Je t'accompagne.

Et il me paya ma gaufre, malgré mes protestations. Je finis par le remercier, en embrassant sa joue. C'est ainsi que j'entamais mon énorme gaufre au Nutella et à la chantilly. A peine eu-je enfourné ma bouché que Taylor explosa de rire.

- Quoi ? demandais-je, sois disant vexée.

- Tu t'en es mis partout, lâcha-t-il en riant de plus belle.

J'essuyais ma joue, sentant contre ma main la chantilly et le Nutella. Mon ami se plia en deux, en continuant de rire.

- Tu te l'étales encore plus !

- Mais aide-moi, au lieu de te moquer !

Il se ressaisit, et essuya mes traces de chocolat et de crème fraiche avec son pouce, en se retenant de rire. Je le remerciais et lui donnais un coup de coude pour qu'il arrête de ricaner, ce qui fit redoubler ses rires.

- J'en peux plus de toi ! m'exclamais-je, en me laissant gagner par son rire.

- Mais oui, moi aussi je t'aime !

- Pff !

Et c'est dans cette bonne humeur que l'on finit nos gaufres pour ensuite aller faire quelques attractions avant la fermeture. Il y avait peu de queue, donc nous avons eu le temps d'en faire plusieurs. Et comme précédemment, je hurlais dans chacune. Non pas spécialement à cause de la peur, – ce fût le cas quelques fois malgré tout – mais pour extérioriser mes émotions. Et ça me faisait du bien. Un bien fou.

« Mesdames et messieurs, le parc ferme ses portes, nous vous prions donc de bien vouloir rejoindre la sortie. Nous espérons que vous avez passé une bonne journée et vous remercions. Bonne soirée. »

- Oh, déjà ? demandais-je, déçue.

- Eh ouais. Mais c'était bien, non ?

- Oui, c'était génial, merci beaucoup Taylor.

- De rien. Aller, on y va, sinon ils vont râler.

Et je le suivis jusqu'à la sortie. Je montais en voiture à côté de Taylor, et pour remercier comme il se doit mon ami, je lui embrassais la joue, avant de me retirer brusquement.

- Eh, mais tu piques ! m'écriais-je.

Et il rit. Il explosa littéralement de rire. C'était beau. Sublime même. Ses traits habituellement si durs étaient devenus enfantins, et ce son mélodieux qui sortait de sa bouche, bien que moqueur, était tellement spontané que je n'aurais jamais pu lui en vouloir. Je souris en le regardant. Il était sublime, quand il riait – il l'était aussi en temps normal, mais encore plus quand il riait. C'est comme si dans ses éclats de rire se trouvaient tout le bonheur du monde, comme si je pouvais de nouveau atteindre ce sentiment de confort, de plénitude et de sureté juste en le regardant rire. Et le pire, c'est que c'est vrai. Ses yeux plissés qui me regardait, sa bouche ouverte en un large sourire, tout était plaisant dans le fait de le voir ainsi. Je ne savais même pas pourquoi il riait en réalité, mais je me laissais attendrir par son allure enfantine. Il se calma peu à peu, les yeux toujours rieurs.

- Pourquoi ris-tu comme ça ?

- Parce que j'aime voir tes réactions, sans masques, à nues. Et aujourd'hui, tu m'as donné la chance de voir qui tu es, sans faux semblants. Et ta réaction face à ma toute petite repousse me fait rire, parce q...

Et j'embrassais ses lèvres qui n'émirent alors plus aucun son. Je posais ma main sur la repousse dont il me parlait quelques secondes auparavant, alors que nos lèvres mouvaient ensemble, dans une danse douce et sensuelle. C'est tout naturellement que lorsqu'il posa sa main sur ma hanche, un peu sous mon pull, j'approfondis notre baiser en glissant ma langue dans sa bouche, sentant alors un parfum mentholé envahir mon palet. En moi se déroulait quelque chose d'étrange, un mélange de bonheur et de déception, et ce pour une seule raison : ce n'est pas Max. Très rapidement, je me retrouvais assise sur lui, dans l'espace confiné de la voiture, ses mains glacées sur mon abdomen chaud, mes mains dans ses cheveux. Et finalement, lorsque je sentis une bosse se former contre le haut de ma cuisse, Taylor stoppa notre baiser – il avait sans aucun doute sentit que son jean devenait tout d'un coup un peu trop serré. Je descendis de ses genoux, rougissante, me rendant compte de ce qu'il venait de se passer.

Putain de bordel de merde, qu'est-ce que j'ai fait ?


--------

Bonjour à tous !

Le chapitre est un peu court, désolée, je voulais l'écrire autrement et ne pas mettre cette fin tout de suite, mais mes doigts m'ont guidé, et j'ai voulu vous faire cette petite surprise. J'espère que ça vous a plût ;)

J'espère que ce "léger" rapprochement entre Taylor et Kate vous a plût, je laisse donc un peu de suspens pour le prochain chapitre, ne m'en voulez pas.

Je tiens aussi à vous remerciez, tous autant que vous êtes. On a passé les 130 votes sur l'histoire, et même si c'est pour moi que j'écris, ça me fait vraiment plaisir que mon histoire vous plaise. Quand je vois que pour certains mon histoire est dans leur liste de lectures nommé "Mes préférés" ou des trucs du genre, j'en reviens pas. Avoir vos avis, sur ce que je fais, sur ce que j'écris, ça me fait chaud au cœur. Merci, vraiment, pour tout.

Bisous à tous, à bientôt.

Emilie


How to be perfectOù les histoires vivent. Découvrez maintenant