How to be perfect

Chapitre 13

(Lisez la note en bas, c'est important)

Je me réveillais, la tête lourde et une grosse migraine pointant le bout de son nez. Je sentis quelque chose de lourd, et de doux, chatouiller ma poitrine nue. Et je découvris Max, endormis, enroulé autour de mon corps, me serrant contre lui. Je souris, et lui caressais doucement les cheveux, comme avant. Un instant, j'ai cru que tout ça n'était qu'un mauvais rêve, que j'avais uniquement eu une mauvaise note, et que nous sortions de soirée. Que j'allais rentrer dans la maison qui m'avait abritée toute ma vie. Et qu'il serait là. Cependant, la mémoire me revint rapidement, et c'était douloureux, de se rappeler de quelque chose que l'on souhaite oublier.

- Bonjour.

Max s'était réveillé, toujours bien calé entre mes deux seins, et me regardait avec affection et un doux sourire. Je lui souris à mon tour, et sentis contre ma cuisse son membre, dur.

- Bonjour, lui répondis-je, doucement, la voix un peu enrouée.

Et il embrassa ma peau dénudée, bouillante sous son contact. Je gémis doucement, et il embrassa mes lèvres, doucement. Je répondis à son baiser, un peu perdue. Mon cœur s'emballa rapidement lorsque sa langue entra en contact avec la mienne. Il se redressa au-dessus de moi, et en très peu de temps, il fut en moi, comme la nuit précédente. Une nouvelle fois, l'orgasme s'empara de nous, et une nouvelle fois, je me sentis méprisable. Il resta en moi, longtemps après, et je sentais que plus il attendait, plus il serait dur de le laisser se retirer. Et lorsqu'il le fit, il laissa un grand vide, aussi bien physique que psychologique. Je me séparais de ses bras, et me rhabillai, en silence. Sentant son regard sur mes côtes, je me retournais vers lui.

- Ce tatouage est décidément superbe.

- Oui, je sais, j'en suis heureuse.

Il déposa un baiser sur mon épaule, et m'enlaça. Je n'avais pas la force de me battre, et le laissait faire à nouveau. Je restais collée contre lui, toujours aussi pathétique qu'avant.

Je descendis doucement les escaliers, enjambant les gens qui s'étaient endormis dans le couloir. Dans le salon, qui avait servi de piste de danse, je retrouvais Sarah, qui dormait à moitié nue dans les bras d'un inconnu, qui lui, ne semblait avoir aucune pudeur. Je la secouais, et elle émergea difficilement, la gueule de bois.

- Sarah, on rentre, lui annonçais-je.

Elle acquiesça, se releva, et se rhabilla difficilement. Je l'aidais, et elle s'appuya sur moi, en se tenant la tête. On se rendit à la voiture, sans dire un mot. Sarah s'endormit sur la banquette après s'être installée dessus, et Max insista pour conduire. Je m'affalais sur le siège passager, en poussant un soupir, et collais ma tête contre la vitre. Max s'assit à mes côtés. Qu'est-ce que l'on est, nous deux ? Y a-t-il seulement un « nous » ? Il posa sa main sur ma cuisse, et la pressa. Le toit s'ouvrit, et il démarra. J'allumais une cigarette de son paquet, bien plus forte que les miennes, et commençais à tirer dessus.

- Kate ? demanda Max.

- Mmh ?

- Tu as marmonné un truc hier soir. Est-ce que tu t'en souviens ?

- De quoi tu parles ? Non, je ne me souviens pas du tout !

- Non, rien, oublie.

Il enleva sa main de ma cuisse pour changer de vitesse, puis la laissa reposer sur le volant. D'un coup, je le sentis distant.

- Dis-moi, le suppliais-je.

- Tu as dit que tu m'aimais.

- Et ?