How to be perfect

Chapitre 19

- Ils sont décidément trop bons ces gâteaux, souffla Taylor.

Je ris à sa réaction, alors qu'il s'extasiait. Il tapota doucement ma cuisse, ce qui me fit rire de plus belle. Il se détourna de moi, en croisant les bras. Je me redressais, et m'assis sur ses genoux.

- Boude pas.

Il fit mine d'être vexé.

- Arrête Taylor, boude pas !

Et il commença à me chatouillais. Je sursautais avant de me tordre de rire, tandis que ses mains parcouraient mon corps, caressa ma peau de manière à créer des frissons hilarants sur ma peau.

- Taylor, arrête ! riais-je.

- Pardon ? J'ai pas bien entendu, railla-t-il.

Je riais de plus belle face à son assaut. Il finit par s'arrêtée lorsque je fus essoufflée, tenant ses poignets de manière à ce qu'il arrête. Je finis par me relever, et sortis sur le balcon afin de fumer une nouvelle fois.

- Faudrait que tu arrêtes. Tu en fume de plus en plus, me dit Taylor en sortant sur le balcon.

- Je sais. Mais j'arrive plus. Jamais j'aurais cru être un jour dépendante.

Il frotta doucement mon dos, et alluma à son tour une cigarette. La neige tombait sur mes mains chaudes, et fondait immédiatement à ce contact. Je tentais alors d'attraper les gros flocons qui tombaient, sans succès.

- T'es trop mignonne. On dirait une enfant.

- C'est méchant de se moquer, pleurnichais-je alors.

Il rit de plus belle, et je capturais cet instant dans mon esprit, à défaut d'appareil photo. Encore une fois, je restais en admiration devant son rire. J'étais subjuguée par cette expression qui étirait et creusait son visage. Je me mis à rire à mon tour, et je savais que cet instant resterait gravé dans ma mémoire.

°°°

- Kate, t'es prête ?

- Attends, deux minutes !

Je pris un pull appartenant à Taylor dans son armoire et l'enfilai par-dessus mon t-shirt. J'enfilais ensuite mes bottes fourrées, avec une écharpe et sortis de la chambre. Mon ami rigola et me tendit une doudoune lui appartenant. Je l'acceptais et on sortit de son appartement. La neige recouvrait les rues de la ville, faisant disparaître les immeubles, les voitures, les parcs. Je me mis à courir dans cette surface poudreuse et immaculée telle une enfant, ce qui, une fois de plus, fit rire Taylor. Je fis mine de tomber, ce qui redoubla ses rires, et je lui lançais une boule de neige en pleine figure, dont il mangea la moitié. J'explosais de rire à mon tour, lorsqu'il se vengea, la boule m'arrivant dans les yeux. Je fis semblant d'avoir mal, il s'approcha de moi.

- Ça va Kate ?

Et je luis relançais une boule. C'est ainsi que, comme deux enfants stupides, nous nous sommes retrouvés trempés par les flocons blancs. A bout de souffle, je levais les mains en l'air.

- C'est bon, je me rends, t'as gagné.

Il me lança malgré tout sa dernière boule en plein dans le visage à nouveau. Je fis mine de m'en moquer, mais lorsque je fus assez près de lui, je lui bondis dessus, et il tomba dans la neige, moi par-dessus lui. Je riais aux éclats une nouvelle fois, et il me rejoint. Qu'est-ce que j'aimais rire avec lui.

- Bon, aller, bouge, je t'emmène quelque part.

Je l'interrogeais du regard, il ne répondit rien, et m'aida à me relever. Il secoua la tête pour enlever la neige de ses cheveux, tandis que j'attachais les miens pour éviter que les flocons ne tombent dans mon écharpe. Il prit ma main, gelée dans la sienne chaude, et m'entraina vers le centre-ville.