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[ J'essaye d'écouter. Mais je n'entends rien. Je touche avec ma main mon oreille droite, je la regarde et je vois qu'elle est pleine de sang.]

Moi : Ahh !!!!
Mathéo : El, qu'est ce qui..! Mon dieu ! Il faut que j'appelle une infirmière !

L'autre personne avec qui il discutait est déjà sorti de la salle et il ramène une infirmière.

Infirmière : Qu'est ce que vous avez fait !?
Moi : Mise à part dormir ici, rien.
Infirmière : Ici ?!
Moi : Oui ici. Qu'est ce que j'ai !
Infirmière : Je ne sais pas. Ça doit être une croûte de sang qui est tombé. En attendant, je ne veux plus vous voir ici. Ce patient, sort du coma et doit se reposer.
Mathéo : Enfaite, j'ai passé six mois dans le coma et je suis assez reposé comme ça.
Infirmière : Euh... Il n'empêche que madame, vous devez vous reposer. Alors vous rentrez dans votre chambre, j'appelle un médecin et vous dormez. Je vous interdit les visites tant que vous ne serez pas guérie.
Moi et Mathéo : Quoi !?
Infirmière : Pff... Suivez moi.

Je ne dis plus rien, jette un dernier regard à Mathéo et la suit. Elle me conduit dans ma chambre et me laisse là. Quelques minutes plus tard, un médecin arrive flanqué de la même infirmière. Il m'ausculte, et observe bien mes oreilles. Il me pose quelques questions, et en conclut que ce n'est rien de grave, seulement des petits saignements dû au trouble psychique que j'ai vécu. Il me conseille du repos pendant une semaine. Maintenant, je n'ai plus le droit aux visites. Cette semaine va être très longue.

Moi : Est ce que je peux avoir des cachets pour dormir ?

Même pas une réponse, seulement une jeune infirmière qui pose les cachets sur ma table de nuit, remet mon oreiller en place et ferme la porte. Oui j'ai raison, cette semaine va être affreuse. Je n'ai pas pris les cachets car j'étais tellement fatiguée que je n'ai pas eu le temps. J'ai dormi jusqu'au lendemain matin comme un bébé. Le lendemain, j'ai appelé une infirmière et j'ai demandé si je pouvais sortir. Pour toute réponse, elle est partie en fermant la porte à clé. Génial. Du coup comme je n'avais rien à faire, j'ai regardé la fenêtre. Je voyais des enfants qui jouaient dans le jardin. Au bout d'une heure d'observations, j'en ai eu marre. J'ai regardé ce que je pouvais faire dans la chambre. Et rien ne m'ai venu. J'ai donc pris les cachets et j'ai dormi deux jours entier. Deux jours ! Il m'en reste quatre... Je me suis levé, et trop rapidement pour mon cerveau et tout à tangué. Je me suis accroché au lit et quand l'illusion est partie, je me suis approché de la porte. J'ai tourné la poigné mais la porte est resté fermé. J'ai tapé contre la porte en hurlant.

Moi : Ouvrez moi ! Laissez moi sortir ! Arrêtez ! Je veux pouvoir sortir.

J'ai arrêté peu de temps après parce que j'avais l'air d'une folle dans un hôpital psychiatrique. Je me suis rallongée sur le lit et j'ai réfléchi. Réfléchi à tout ce qui s'était passé dans ma vie depuis un an. Un an, mais c'était mon anniversaire ! Pendant que j'étais dans mes pensées, j'ai raté mon anniversaire ! C'est sûr cette pensée que je me suis rendormit. J'ai été réveillé le lendemain par du bruit dans le couloir. Au début j'étais énerve, puis j'ai reconnu les voix : Alice, Jérémy, Thomas, Am'.

Am' : On veut la voir !
Thomas : Laissez nous entrer.
Jérémy : Sinon on défonce la porte !
Alice : Je ne l'ai pas vu le jour de son anniversaire. Je ne la vois jamais ! Elle a changé de faction. Je vous en prie !
Inconnu : Toi la grande aux cheveux bleus, tu pars de suite. Tu n'as pas le droit de voir ta famille, même si elle a changé de faction ou qu'elle soit blessé : « La faction avant les liens du sang ! »

J'entends des sanglots. Je les reconnaitrais entre tous, c'est ceux de Alice. Elle est très émotive et elle me manque. Je me lève mais la tête me tourne. Je n'y prends pas garde et m'approche de la porte. Quand j'y suis, je tombe presque que la porte et m'accroche à la poignée. Je tape contre la porte et hurle.

Éléonore - The Divergent WorldOù les histoires vivent. Découvrez maintenant