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[ Un instant je le crois capable de faire exactement ça.]
Alors je me rends et enlève l'ordre sur le fils n°1. Le roi sourit de voir que je prends sa menace au pied et à la lettre. Il tape trois fois dans ses mains et ce que je pense être des servantes entrent. Elles sont toutes habillés pauvrement et je commence à penser que ce petit royaume à besoin de sous. Elles doivent avoir 14 ans à vue d'oeil et je peux voir que toute la petite troupe est étonnée.

Le roi : Mesdemoiselles, veuillez conduire chaques personnes à sa chambre. Je m'occupe de cette jeune fille debout.

Quand il finit sa phrase, je peux voir un regard de pitié qui m'est adressé, et je commence à me demander ce qui m'attends.

Mathéo : *s'énerve* Vous allez lui faire quoi ?

Lui aussi a vu les regards.

Le roi : *triomphant* Simplement l'utiliser pour qu'elle m'aide.
Mathéo : *s'énerve de plus en plus* À faire quoi ?
Le roi : À rendre ma vie meilleure.
Mathéo : *énervé* Si vous touchez à un seul de ses cheveux, vous n'aurez pas assez de temps pour invoquer vos dieux avant de finir en enfer.
Le roi : Merci de m'avoir prévenu jeune homme. Maintenant, que tout le monde aille dans sa chambre.

Je vois que tout le monde se laisse faire, y compris Mathéo. Ce dernier regarde extrêmement méchamment le roi, et avant de quitter la salle en premier, m'adresse un regard que je devine rempli d'espérance. Petit à petit, tout le monde quitte la salle en me regardant. Puis je me retrouve seule avec la famille royale.

Le roi : Enfin un peu seul ! C'est pas trop tôt.
Moi : *sur la défensive* Qu'est ce que vous me voulez ?
Le roi : Calme toi, discutons d'abord pour faire connaissance.
Moi : Si ça vous arrange.
Le roi : Je me présente, Henri, roi de cette ville. Je te présente ma femme Élisabeth et mes quatres enfants. L'ainé s'appelle Quentin, le second Jean. La plus grande jeune fille est Anastasia.
Anastasia : Mais je préfère qu'on m'appelle Ana.
Le roi : Bien, et la plus petite est Jeanne. J'espère que vous vous entendrez bien tout les cinq, maintenant raconte moi un peu ta vie, ton passé.

Je n'ai pas envie de parler de ça. Surtout avec eux.
Mais si je ne veux pas qu'il blesse mes proches, il faut que je le fasse !?

Moi : Je m'appelle Éléonore, mais je préfère El. J'ai 17 ans depuis peu. Je suis une audacieuse mais avant j'étais érudit.
Le roi : *pensif* Le même language que ton ancêtre.
Moi : Benjamin, vous le connaissiez ? Mais comment est ce possible ?
Le roi : Oui, tout le monde le connait. Il m'avait expliqué le principe des factions. Continue s'il te plait.

Et je n'ai toujours pas de réponse.

Moi : Je suis une leader et je sors avec Mathéo. J'ai pas tellement envie de parler plus.
Le roi : Parle moi de ta famille.
Moi : J'ai pas tellement envie.
Le roi : Mais moi si, je suis le roi !

Je ne peux pas en parler, sinon je vais pleurer. C'est horrible, il faut que je fasse quelque chose.

Moi : Je... J'étais une érudite jusqu'à 16 ans. Puis j'ai changé de faction. Laissant derrière moi mes deux petites frères : Julien et Jérémy ainsi que ma soeur : Alice et mes parents. Jérémy avait 15 ans et demi, et six mois plus tard, il a choisi les audacieux lui aussi.
Le roi : Il était dans la pièce ?
Moi : Oui, et... Vous voulez vraiment entendre la suite ?
Le roi : Oui non de dieu ! Continue.
Moi : *larmes aux yeux* Et bien j'ai rapidement revu ma famille, sauf mes parents qui n'était jamais là... Puis j'ai appris qu'ils étaient derrière toutes les rencontres avec ma soeur et qu'ainsi il ne m'en voulait pas autant qu'ils le montraient.

Je vais me mettre à pleurer. Je pleure.

Moi : *pleure* Je... J'ai appris ça quand ils sont morts. Parce que les érudits le savaient et on punit notre famille...
Élisabeth : Oh ! C'est tellement mignon de pleurer pour ses parents !
Jean : Dis plutôt que c'est une mauviette.
Élisabeth : Elle pleure beaucoup c'est vrai, mais ne serais tu pas triste si on mourrait avec ton père ?
Jean : Non, mais les filles sûrement.

Comment peuvent ils se moquer de moi et être tellement insensible !?

Le roi : Ça dégénère en discussion de famille, sors de la pièce, une servante va te conduire à ta chambre. Elle repassera demain à 8h te prendre pour la journée.
Moi : *pleure toujours* Bien.

Je ne rajoute rien et sors. Entendant leur discussion, qui diminuait au fil du temps, plus je m'en éloignait.
En passant devant des chambres, j'entends du bruit et ces personnes doivent sûrement m'entendre vu qu'elles sortent des chambres et me voient passer. Ce sont les membres de l'expédition. Pensant que je logeais également par là, je cherche une porte libre. Tandis que j'en fixais une, je suis étonnée de voir sortir Am', Thomas, et Mathéo qui sortent de la chambre et se rue vers moi pour connaitre la cause de mon malheur.

Mathéo : Si il t'a fait du mal, je vais le défoncer.
Moi : *hochette* Non, non... C'est bon, c'est juste que j'ai du parler de ma famille, et c'était un peu dur.
Thomas : Ah mais c'est dégueulasse de te faire parler de ça !
Am' : En plus il a dit qu'il connaissait toute nos vies. Donc la tienne en fait partie.
Moi : Sûrement, en tout cas il faut que je retourne le voir demain...
Mathéo : Tu n'y vas pas toute seule. Je viens avec toi.
La servante : Hors de question. Déjà que je n'ai pas le droit de faire une pause jusqu'à sa chambre, vous n'allez pas me faire perdre ma place.

Malgré ses 14 ans, cette jeune fille sait se faire entendre. Et nous cessons de discuter. Elle m'emmène deux étages plus haut et me laisse seule dans ce qui va être ma chambre.

Fin de ce chapitre !
Vous connaissez donc les intentions de cet homme qu'est le roi, ou du moins pour ce qu'il se fait passer ! Il vaut toujours mieux en savoir plus sur ces ennemis... Oups ! Je crois que j'ai dis quelque chose qui devait rester secret ! Et bien tant pis alors !

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Éléonore - The Divergent WorldOù les histoires vivent. Découvrez maintenant