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Écoutez la chanson en même temps que vous lisez le texte.
Cette chanson est juste magnifique et me provoque des frissons. Dites moi en commentaire ce que vous en pensez et tout le tralala ! Bon, je ne vous dérange pas plus, et vous laisse lire...

[ Moi : Est ce que tu m'aimes toujours ? Enfin je veux dire, comme avant ? Comme au début de notre histoire ?
Mathéo : ...]
Mais... C'est quoi cette question El !?
Moi : *sanglot dans la voix* Réponds, s'il te plait...
Mathéo : Mais bien sûr que non ! Jamais ! Jamais mes sentiments envers toi ne changeront ! Je t'aime plus que tout au monde, plus que ma propre vie. Je donnerais tout pour toi, et si il le faut ma propre vie... Je t'aime Éléonore, je suis amoureux de toi.

Pendant qu'il faisait son grand monologue, une larme, juste une seule a coulé le long de ma joue. Cette larme s'est suivie de dizaines d'autres, puis des centaines, tout un flot de larmes a coulés le long de mes joues.

Moi : *hochetant* Si... Si tu... Si tu savais ! Si, si, si... Si tu savais combien je t'aime moi aussi !
Mathéo : Je le sais, je le vois dans ton sourire, dans tes yeux. Mais dis moi. Dis moi pourquoi est ce que tu as douté de l'amour que j'ai pour toi ?!
Moi : Et bien... Hier soir, avant de m'endormir, tu m'as dit une phrase...
Mathéo : Je m'en souviens, et ?
Moi : Et bien j'ai cru que tu ne m'aimais plus, ou que tu me trompais...
Mathéo : Moi ?!
Moi : Oui...
Mathéo : Quand j'ai dit ça, c'était un aveu de ma part, mais pas comme quoi je te trompais !
Moi : *naïve* Alors... Tu m'aimes comme avant ? Et tu ne me trompes pas ?
Mathéo : Mais bien sur que non ! Je t'aimerais toute ma vie et jamais au grand jamais je ne te tromperais. Quand je dis ça, c'est que... Et bien...
Moi : Oui ? Tu sais, tu peux tout me dire.
Mathéo : Et bien... Lors de sortie de la ville... Tu te rappelle ?
Moi : Bien sur ! Tu en es revenu dans le coma, alors oui je m'en rappelle, pourquoi ?
Mathéo : Et bien... Je ne sais pas par où commencer...
Moi : *essaye de rester calme malgré le stress qui monte* Par le début ?
Mathéo : Oui et bien... Une fille... Enfin... Elle n'est pas importante pour moi, mais cette fille m'a dragué. Pendant toute la sortie... Promets moi que...*se fait couper la parole*
Moi : *coupe la parole* Quoi ?! Elle t'a quoi ?! Tu n'es pas sérieux ?!
Mathéo : Je suis désolé El, mais promets moi que...*se fait recouper la parole*
Moi : *coupe la parole et s'énerve* Non Mathéo ! Non, je ne peux rien te promettre ! Tu l'a laissé te draguer et je n'ai rien à dire !
Mathéo : Mais je m'en fous d'elle.
Moi : *toujours de plus en plus énervé* Je m'en fous aussi de ce que tu penses ! Elle t'a dragué et tu l'as laissé faire ! Je veux son nom ! Son nom ! Donne le moi !
Mathéo : Je ne peux pas...
Moi : *énervé et pleure à chaude larmes* En plus tu la défends ! Bravo ! Bravo Mathéo ! Dis moi son nom ! S'il te plait !
Mathéo : C'est...*se fait couper la parole*
Moi : *coupe la parole* Alors ?! Il vient son nom ?
Mathéo : C'est Lisa...
Moi : *choqué et énervé* Celle qui vient avec nous à l'expédition !?
Mathéo : Oui...
Moi : Je vais la tuer !

Je n'attends pas de savoir ce qu'il trouve à me répondre et je pars en enfilant un pull au dessus de mon short et t-shirt. Je cours dans tous les sens, bouscule tout le monde à la recherche de cette ******. Mais elle n'est nulle part. Quand je la trouve finalement, elle est à la table du petit déjeuner, deux rangs derrière Am' et Thomas. Quand je passe devant eux, il m'abordent.

Thomas : Alors El ? Tu n'es pas reste au lit avec Mathéo ?
Moi : Pas le temps !

Puis Am' se rend compte que je pleure et que je suis énervée.

Am' : Tu pleures ? El ! Qu'est ce qui se passe ?

Je suis déjà plus là et devant Lisa. Elle est installé avec trois mecs. Elle discute et mets en avant ses "atouts". Rien qu'à la voir j'ai la nausée. Je m'approche d'elle est je la soulève de sa chaise avec une main.

Lisa : Qu'est ce qui se passe ?

Je ne réponds pas et m'approche pour la frapper. J'entends un homme ricaner et un autre dire que ça va être marrant. Je tourne la tête vers eux et ils voient un visage dévasté par la tristesse. Il reste choqué un moment et je me retourne vers Lisa.

Moi : *ironique* Écoute ma belle, je crois qu'on ne va pas être amie toute les deux. Je crois que tu as essayé de prendre quelque chose qui m'appartient. Alors, tu te rappelle ?
Lisa : *fait l'innocente* Non. Non pas du tout. C'est quoi ?
Moi : Mon mec.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre que je la frappe à la joue. Elle encaisse le coup mais je lui en mets un autre dans la mâchoire. Je sais qu'un groupe s'est formé autour de nous, et j'entends des gens faire des paris. Je n'y prête pas d'importance, et pour une fois je suis heureuse que les règles des audacieux soient si laxe. Ça va me permettre de me venger sans qu'on m'interrompre. Alors je frappe, la rage m'aveugle et je ne sais plus où je frappe et qui je frappe. Et j'hurle : « C'est pour ce que tu as fait à Mathéo » ou encore « C'est pour lui ». Je frappe longtemps, très longtemps. Et elle ne se défend pas, elle ne fait rien. Puis je sens quelqu'un qui me tire en arrière, je me laisse faire, car je suis fatigué, triste, et je me sens sale. Alors oui, je me laisse faire. Une fois loin de Lisa, je regarde qui m'a éloigné, et je reconnais ce visage qui me hante et qui m'attriste.

Moi : Je ne veux pas te voir Mathéo.

Oui c'est Mathéo.

Moi : Laisse moi s'il te plait. J'aimerais réfléchir.
Mathéo : Comme tu veux, mais sache que je n'ai jamais voulu me faire draguer et que si je n'ai rien dit, c'est parce que je m'en foutais. Alors, quand tu auras réfléchis, si jamais tu as besoin, je serais là.
Moi : Merci.

Je le laisse là, et je pars vers ma chambre. J'ai besoin d'être seule et je sais que là bas, je pourrais réfléchir à toute cette histoire. J'essaye de démêler le vrai et le faux dans l'histoire, parce que oui, forcément, il y aura toujours du faux dans une embrouille. Je me dis que après, ce n'est pas comme si il m'avait trompé, mais il ne m'a rien dit de suite. C'est la preuve qu'il y a quelque chose en plus.
Je suis allongé sur mon lit et je réfléchis. Mais j'avais oublié que le fait de pleurer facilite l'arrivée du sommeil. Alors je m'endors, d'un coup et sans m'en rendre compte. Je fais des cauchemars et j'ai peur, je hurle, rien que du noir, la tristesse et la mort se mélangent, je repense à mes parents, et je passe à la suite. Parce que ces cauchemars n'en finissent pas, tout le temps, à chaque fois.

Ah lala...
L'amour. Grande question de ce monde n'est ce pas ?

TheTeenWolfWorld

Éléonore - The Divergent WorldOù les histoires vivent. Découvrez maintenant