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[ Elle m'emmène deux étages plus haut et me laisse seule dans ce qui va être ma chambre.]
Je m'allonge habillé sur mon lit pour réfléchir à tout ça, et je réalise que je vais dormir sur un matelas pour la première fois depuis 2 mois. Ce qui signifie que nous sommes donc à la mi-janvier. Et avant que je n'ai pu penser à cette journée, je sombre dans un sommeil rempli de cauchemars.
Je me réveille en sursaut au beau milieu de la nuit et je remarque deux choses. Ce rêve horrible était un cauchemar, et quelqu'un est passé dans ma chambre. Parce que je suis en pyjama alors que je portais mes vêtements. Eux-mêmes sont posés sur une chaise avec mon sac à dos et d'autres vêtements. Ils sont pauvres comparés aux miens.
Je décide donc de me rendormir, mais regarde d'abord l'heure.

Moi : 3h18... Je vais avoir du mal à m'endormir... À moins que... Non. Tu ne peux pas.

Mathéo. Il me faut Mathéo. Mais je ne saurais pas me retrouver dans les étages et les chambres. Alors j'essaye de me rendormir, tout en me disant que Mathéo ne dort pas avec moi. Je me fais réveiller à 7h30 du matin par un peu de soleil. La même servante que hier à ouvert les rideaux. Je grogne. Je sais que ce n'est pas très glamour, mais je déteste me faire réveiller, surtout le matin.

Servante : Il faut se lever. Il y a pleins de choses à faire aujourd'hui. Je vous laisse vous préparer et je vous attends devant la porte.
Moi : *grognon* Génial.

J'aimerais vraiment traîner au lit, mais ce ne sera pas aujourd'hui, ni même demain. Alors je me lève et regarde les habits qu'ils m'ont refilé.

Moi : Hideux.

C'est un pantalon vert kaki trop grand pour moi avec un tshirt rouge trop petit. Résultats des courses : j'ai l'impression d'être une sans-faction avec un sac poubelle à la place du pantalon, et un tshirt déchiré. Je me dis que au moins, je passerais inaperçue et peut-être que Quentin arrêtera de me fixer. Alors j'enfile la veste en cuir de Mathéo et me dirige vers la porte. Je jette un rapide coup d'œil au miroir et décide de m'attacher les cheveux. En tout cas, mon visage on ne peut rien y faire. Je sors de la chambre et suis la jeune fille. Elle m'explique qu'elle sera "ma" servante durant le séjour. J'apprends quelle s'appelle Tiphaine et qu'elle a 16 ans. Elle me laisse devant une porte, et y toque. Une infirmière vient ouvrir et me fait entrer. Cette dame quand à elle, doit avoir dans les 50 ans. Elle me tent une robe d'hôpital blanche et me désigne un paravent. Je me change et passe mes affaires à une autre jeune fille, Maria d'après sa broche. L'infirmière me fait signe de la suivre vers une autre pièce : un bureau. Elle s'installe sur un siège en face d'un ordinateur et me montre le siège en face d'elle. Je m'exécute sans bien comprendre ce que je fais là. Quand Josiane, (car oui, elle s'appelle comme ça) ouvre la bouche, c'est pour me poser tout un tas de questions plus étrange les unes que les autres.

Josiane : Prénom ? Nom ? Âge ? Faction ? Taille ? Masse ? Malade en ce moment ? Maladie particulière ?
Moi : Euh... Éléonore ******, 17 ans. Érudite avant mes 16 ans et maintenant audacieuse. Je crois que je fais...
Josiane : Soit sûr, sinon tu passes par la règle mesureuse.
Moi : Je ne connais pas précisément ma taille ainsi que ma masse. Je crois que j'ai attrapé un rhume à l'extérieur de la ville, et sinon de quelles maladies vous parlez ?
Josiane : Le sida.
Moi : Euh... Non.
Josiane : Sûr ?
Moi : Oui.
Josiane : Comment tu le sais ?
Moi : Ben... Fin... Je l'ai jamais fait.
Josiane : Fais quoi ?
Moi : Vous voyez pas de quoi je veux parler ?
Josiane : Oh... Ça ! Mais ce n'est pas une raison, tu peux avoir le sida dans ton corps. On va passer un test alors.
Suis-moi.

Elle se dirige vers une autre porte, l'ouvre et je vois un immense laboratoire médical. Alors ils n'ont pas de sous pour faire vivre le peuple, mais pour les examens médicaux ils dépensent tout.
Elle me mesure, je fais donc 1m69 et passe sur la balance : 52kg. Elle me fais le test du sida, mais je ne l'ai pas. Après tout ça, elle me fait sortir par une autre porte et je retrouve Tiphaine. Cette dernière me conduit devant le roi. Je réalise alors que je porte la robe d'hôpital.

Moi : Tiphaine ? On peut retourner là bas ?
Tiphaine : Pourquoi ? Tu as oublié quelque chose ?
Moi : Ma veste en cuir.
Tiphaine : Tu vas être en retard, j'irais la chercher et je te la donne après !
Moi : D'accord, merci.

Elle me fait donc entrer dans la salle du trône et m'asseoir sur un siège. Elle se retire et me laisse seule. Seule, parce que le roi et la reine ne sont pas encore là. Mais ils ne tardent pas à rentrer, accompagnés de leurs enfants. Ils s'installent et le roi commence la discussion.

Le roi : Alors ma chère, il faut que je vous explique un peu toute l'histoire. Moi, je suis le roi Patterson. Mais dans cette ville, un autre homme du nom Roswell se fait passer pour le roi. Il sème le chaos dans la ville est personne n'est en sécurité. J'ai besoin de tes pouvoirs pour m'aider à l'éliminer. Acceptes-tu ? Tu sauverais beaucoup de vie.
Moi : Je suis désolé, mais il faut que j'y réfléchisse. Ce n'est pas une décision que je prendrais à la légère.
La reine : Bien sûr, bien sûr. Prends tout le temps que tu veux, mais pas trop quand même : le temps presse !
Moi : Je vous promets d'y réfléchir.
Le roi : Merci. Tu peux aller rejoindre tes amis, ils sont dans les jardins. Cet après-midi, je vous ferais visiter.
Moi : Très bien. Merci beaucoup.
Le roi : Je t'en pris.
Garde ! Toi là, accompagne la dans les jardins.
Garde : Bien. Veuillez me suivre madame.
Moi : Un simple mademoiselle suffira.
Garde : Bien mademoiselle.

Je suis le garde hors de la salle et retrouve Tiphaine. Elle me tent ma veste et je la remercie chaleureusement. Puis je me dirige vers le garde qui paraît stressé. On sort dans les jardins, et j'admire les fleurs que les jardiniers font pousser. Tout ici est magnifique, les arbres sont immense, les oiseaux colorés, et je peux même entendre des animaux.

Moi : Le roi a-t-il une ménagerie privée ?
Garde : Oui, elle est immense et remplie d'animaux plus fabuleux les uns que les autres ! Mais vous la visiterez cet après-midi. Maintenant, allons rejoindre vos amis. Ils vont bientôt aller manger et il ne faut pas les rater.
Moi : Mais il est quelle heure ?!
Garde : 13h02 pour être précis mademoiselle.

J'ai passé beaucoup de temps aux examens !

Moi : Merci. Allons les retrouver maintenant.

Et au détour d'un croisement, je vois une croix blanche au sol.

Le garde : STOP ! C'est un piège. Il faut changer de chemin.
Moi : Au contraire, je pense plutôt que la personne qui a fait ça attend qu'on change de chemin. Elle sait que je étais une érudite et que je peux déjouer ses plans. Alors on va continuer par là.
Garde : Alors je passe devant. Si jamais...
Moi : Si vous voulez.

Je me dirige sur le chemin en me disant que bizarrement, il n'a pas appelé du renfort. Si je suis si importante, pourquoi prendre des risques ? Je commence à me méfier du garde quand j'entends un bruit derrière moi. Trop attentive à mes pensées, et celles du garde, je ne l'ai pas entendu venir. Ou plutôt devrais-je dire : les entendu venir.

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Voilà, je vous laisse sur un suspense, en espérant que la suite vous à plus !

TheTeenWolfWorld
Bisoux sur vos deux joues !

Éléonore - The Divergent WorldOù les histoires vivent. Découvrez maintenant