Éléonore - The Divergent World

29.

[ Jack : Allez mon grand, c'est l'heure de quitter le lit d'hôpital et de reprendre le sport.
Mathéo : Tant mieux, j'avais peur de prendre du ventre.]
Jack : Bien, on t'aide à te préparer et pendant ce temps El va chercher une infirmière.
Moi : J'y vais tout se suite !

Je sors de la chambre et je vois une infirmière qui passe je m'approche et je lui demande.

Moi : Excusez moi, mais j'aurais besoin de vous.
Infirmière : Oui, bien sûr. Après que j'ai fais ce que j'avais à faire.
Moi : Maintenant.
Infirmière : Vous n'êtes pas seule.
Moi : Et vous non plus.
Infirmière : Pourquoi avez vous besoin de moi ?
Moi : Allez chercher un médecin.
Infirmière : Vous pouvez le faire vous même, non ? Vous êtes grande.
Moi : Mais ce n'est pas mon métier.
Infirmière : Je suis désolé mais j'ai autre chose à faire que de m'occuper de vous et de vos caprices.

Je reste choquée une seconde par ce qu'elle vient de dire.

Moi : *essaye de rester calme* Je peux savoir pourquoi vous me parlez comme ça ? Non parce que moi aussi je peux m'énerver.
Infirmière : Et bien énervez vous, on dit que les colères des audacieux sont affreuses.
Moi : *s'énerve* Oh mais il ne faut pas me prier. *crie* Alors espèce de **** va me chercher un ****** de médecin maintenant sinon jte tranche la gorge avec mon couteau !

J'entends du bruit derrière moi et je me retourne en une seconde avec mon couteau à la main mais ce n'est que Jack.

Jack : Qu'est-ce qui se passe El ? Pourquoi tu crie des noms... Comment dire... Pas très polie ?
Moi : *toujours énervé* Parce que cette ****** d'infirmière refuse d'aller chercher un médecin et veut que je le fasse moi même ! C'est son ****** de métier, merde !
Jack : Alors El, tu vas te calmer maintenant, tout va bien. Reste calme. Il n'y a rien de grave. Tu vas bien, Mathéo aussi, et il va sortir.
Infirmière : Mais c'est pour signer la décharge de sortie de Mathéo ?
Moi : Ben oui ! Maintenant va chercher ce ****** de médecin et vite !
Jack : El ! Je t'ai dit de te calmer !
Infirmière : Mathéo n'est pas prêt à sortir. Et tu vois ? Même ton chef te dit de te calmer espèce de chien !

Alors là, je n'ai rien vu venir. J'ai juste eu le temps de voir un corps voler à travers le couloir et atterrir sur le mur contre le corps de l'infirmière.

... : Ne traite plus jamais ma copine de chien ! Sinon c'est moi qui te tranche la gorge.

Et oui, c'est Mathéo.

Mathéo : Et comme tu viens de le voir, je suis en pleine forme. Alors tu ferme ta ****** de grande gueule, tu bouges ton gros cul et tu vas chercher ce médecin !
Infirmière : Euh... Oui... Bien sûr... J'y vais de suite.
Mathéo : Je préfère ça. Maintenant vas-y.
Infirmière : Oui oui...
Moi : *morte de rire* Maintenant tu fais moins la maline, hein ?
Jack : C'est bon El, n'en rajoute pas. Elle est assez humilié comme ça.

Après ces deux phrases, elle part chercher le médecin qui vient rapidement signer la décharge. On sort de l'hôpital et on rentre chez nous. À peine arrivés que Am' saute dans les bras de Mathéo qui la réceptionne inextrémiste. Je m'approche de son oreille.

Moi : *ironique* Ne t'approche pas trop de mon chéri ma belle, sinon... Je me transforme en tigresse !
Am' : *ironique* Bien compris mon commandant !

Quand Am' descend de ses bras, Thomas lui donne une accolade et les leaders partent en salle de réunion accompagnés de Mathéo. Une fois dans la salle, on commence à interroger Mathéo sur ce qu'il sait. Et on discute de quoi faire. À la fin de la journée, nous nous mettons d'accord sur une expédition dans une semaine. Les participants sont : Manon, Julien et moi en tant que leader car Jack doit rester pour la faction, si jamais nous avons un soucis. Les autres participants sont : Mathéo, Thomas, Am', Lola, Lisa, Julia, Ethan, Yann, et l'autre ami de Thomas (prénom ?). Nous sommes en tout 12 avec une équité garçons, filles. Après cette journée enfermé, nous partons courir avec Mathéo. On fait le tour de la faction des érudits et on rentre se coucher après avoir mangés. Il vient dormir avec moi, et on se fait un câlin. J'allais m'endormir quand je l'entends dire : je t'aime Éléonore, et quoi qu'il puisse se passer, quoi qu'il puisse arriver, je t'aimerais toujours. Je ne sais pas trop comment prendre cette phrase, mais je n'ai pas le temps d'y réfléchir que je sombre déjà dans le sommeil. Un sommeil profond, lourd, et réparateur.
Je me réveille le lendemain matin après avoir passé une des meilleures nuits de toute ma vie. J'allais me lever quand je me rappelle que Jack à libéré tous ceux qui partent en expédition des travaux durant la semaine. Alors je reste paresseusement dans le lit, entouré des bras de Mathéo. J'essaye de me rendormir, mais j'ai tellement bien dormie que je ne ressens aucune fatigue et n'ai donc pas envie de dormir. Alors j'observe Mathéo. Combien il a changé durant ses 6 mois de coma. Il a pris 10 centimètres et me dépasse donc d'une tête. Il a un début de barbe, les trais plus appuyés comme si un poids s'était abattu sur ses épaules. Il a gardé ses yeux marrons que j'adore et ses cheveux bruns. Il est à la fois celui que j'ai connu, celui que j'ai aimé et celui que je découvre. Je sais que j'en suis toujours amoureuse, mais lui ? Est-ce qu'il ressent les mêmes sentiments que moi ? Ou n'est ce que des paroles en l'air qu'il me dit ? Je repense à ce qu'il m'a dit hier soir avant de dormir. Et je repense à ce qu'il a dit à l'infirmière hier quand il a pris ma défense. Je ne comprends plus rien, et tout s'embrouille dans ma tête. La réalité se mélange à la fiction et je l'imagine dans les bras de Julia. Cela me dégoute et m'attriste. Sans m'en rendre compte, une larme, une seule larme, l'unique larme qu'il reste dans mon corps à coulée le long de ma joue et est tombé sur le torse de Mathéo. Cette goutte froide l'a réveillé et il essuie les autres larmes qui menacent de couler avec son pouce.

Mathéo : El, ça va ? Pourquoi tu pleures ? Je t'ai fais du mal ? Ce sont tes... Tes parents ?
Moi : Ne t'inquiète pas, je n'ai... J'ai juste rêvé que tu étais avec Julia. Mais...
Mathéo : Oui ? Tu sais que tu peux me poser toutes les questions que tu veux.
Moi : Est ce que tu m'aimes toujours ? Enfin je veux dire, comme avant ? Comme au début de notre histoire ?
Mathéo :

Et oui...
La question devait forcément arriver, non ?!
Que va t'il répondre ? Est ce la fin de leur histoire ? À vous de me répondre !

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