17.

146 8 0
                                    

[ On la passe et une fois dehors...]
Je distribue les torches, les cordes et tous les équipements. Et on se dirige tous vers le sud, en face de nous sur 120 kilomètres. On marche tous vers là bas en alerte. On ne sait pas ce qu'il y a et du coup, la plus part ont peur et tremblent. Ce n'est pas digne des audacieux, mais je ne dis rien. Et je mets ça sur le compte qu'ils sont nouveau. Après une journée de marche, on est bien fatigué, et on a fait 60 kilomètres. On commence à voir des habitations au loin. Certains veulent y aller, et d'autre non.
Moi : Alors écouter moi bien ! Il fera nuit dans 3 heures, on peut aller voir. Car on ne dormira pas ici si on risque d'être attaqué.
On se met donc en marche, et quand on y arrive, au bout de 1h et demi de marche, on se réparti les endroits. Avec mon équipe, on va fouiller l'étage. On fait attention aux escaliers qui sont assez ancien, et on fouille tout. Mais on ne trouve rien. Je marque sur une carte, l'emplacement de cette maison et les autres qu'on a fouillé plus tard. Le lendemain, on reprend notre marche, vers l'est. Au bout de 5 jours de marche, on trouve un même assemblement de maisons. On le fouillent, et toujours rien. Cela fait maintenant une semaine qu'on est parti. Et une semaine que Éléonore me manque...

*ellipse de trois semaines*

Normalement, selon mes marques et le temps qui nous a été donné, on devrait être au nord. Mais il nous manque au moins, 3 heures de route. Je n'accélère pas la cadence, car je sais qu'ils sont fatigués. On ne dort quasiment pas, on se couche à 22h quand le jour à complètement disparu et on se lève à 6h aux premières lueurs du jour. Au bout de 2 heures, on a fait seulement 10 kilomètres au lieu de 15.
Moi : Il faut qu'on accéléré un peu, normalement on devrait être au nord depuis ce matin, et on a avancé de 10 kilomètres en 2 heures au lieu de 15 !
Thomas : Je crois qu'on est un peu fatigués !
Moi : Je peux comprendre, moi aussi je suis fatigué, mais...
Lola : Mais quoi !?
Moi : Si on arrive avec du retard, les habitants vont imaginer toutes choses possibles et inimaginables qui nous sont arrivés !
Lola : Dis plutôt que Éléonore te manque !
Moi : Oui, elle me manque, mais je suis sûr que certains ont laissé des êtres chers qui pourront s'inquiéter de leurs absences !
Mina : Je suis d'accord avec Mathéo !
Lola : Toi, on t'as pas parlé !
Ah oui, j'ai oublié de vous dire que Lola et Mina ne peuvent pas se voir en peinture ! Lola trouve que Mina me tourne autour, et s'est de l'irrespect envers El, qui ne peut pas se défendre. Mais moi je sais que Mina ne m'intéresse pas, et que je ne pense qu'à Éléonore !
Enfin bon, revenons à nos moutons !
Mina : Ouais...
Lola : Donc on fait quoi Mathéo ?
Moi : On accélère !
Thomas : D'accord... Allez tous le monde, on accéléré la cadence !
À la fin de la journée, on est enfin arrivé près du village. Ils veulent y aller, j'en ai envie. Mais une partie de moi veut qu'on se repose car on est fatigué.
Moi : On reste dormir. Si vous êtes fatigués, vous ne servirez à rien !
Eux : D'accord !
On se couche et on s'endort de suite, même si il n'est que 21 heures et qu'il y a encore la lumière de la lune.
Le lendemain, on prend un petit déjeuner, et on se dirige vers les habitations. On marche 2 heures pour y arriver. Je ne pensais pas que ce serait si long et qu'on était si loin. Heureusement qu'on y est pas allé hier ! Quand on repère le nombre d'habitations, il y en 4, comme celle parfaitement au sud, et sûrement à l'ouest. On se reparti chaque groupe une maison pour aller plus vite. On a celle qui est la plus loin de la ville.
Moi : Je prends le jardin !
Thomas : Et nous la maison ! Mina tu prends l'étage !
Mina : Pourquoi je suis toujours seule ! Je veux être avec Mathéo !
Moi : Pff... Tu peux te débrouiller toute seule ! Tu n'es plus une gosse !
Mina : Mais j'ai peur toute seule !
Moi : Tu risque rien, il n'y a personne !
Si seulement je savais ce qui allait arriver ! Je me serais mis avec elle même si je ne peux pas la caser !
Je rentre dans le jardin, il n'y a rien, comme d'habitude. Je fouille tout, mais je ne vois rien. Puis j'entends un bruit. Il vient de ma droite. Je m'approche pour vérifier, mais mon regard et attiré par un plaque de bois qui cache quelque chose. Je veux la baisser, mais elle ne bouge pas. J'appuie de toutes mes forces et au moment où elle allait céder, je reçois un coup de pelle sur la tête. Tellement fort, que je m'évanoui. Avant de m'effondrer, la plaque tombe et je vois...

*retour au point de vue de Éléonore*

J'ai l'impression qu'il se passe quelque chose ! Et ne pas savoir me perturbe. Je n'y fais pas attention, et pourtant je devrais !

*ellipse de un mois*

Normalement, ils devraient revenir aujourd'hui, j'ai tellement hâte de les voir ! Surtout Mathéo, il faut le dire. Mais j'ai aussi envie de voir Lola et Thomas.
Tous les leaders et quelques personnes vont les accueillir à la porte. Ils devraient arriver dans 3 heures, j'ai tellement hâte ! On part et on monte dans le train. Quand on arrive à la barrière, on saute, on passe la barrière et on attend. Ce n'est pas super, mais je me console en me disant que je vais revoir Mathéo. 2 heures passent, ils devraient pas tarder à arriver, mais Jack a dit qu'ils pourraient être en retard. Puis encore 2 heures, puis une autre ! Je commence sérieusement à m'inquiéter ! Ils devraient être là depuis 3 heures ! On continue d'attendre. Il est maintenant 20 heures, et il devraient être là depuis 14 heures... 14 heures ! On allait partir se coucher, quand je vois des gens qui marchent dans notre direction. Ils ne sont que des petits points, mais je sais que c'est eux. Je hurle, tout le monde regarde vers là ou je pointe. Puis une fille hurle : «Il y a quelqu'un qui porte un autre sur son dos ! ». Je regarde bien et je réalisé qu'elle a raison. Ils sont trop loin pour savoir qui sait, mais je pris pour que se ne soit pas Mathéo.
Jack : Que vous trois (NDA : en les pointants du doigt) alliez les aider à porter cette personne !
Ils ne sont font pas prier et partent immédiatement. Quand ils arrivent là bas, ils aident quelqu'un que je reconnais être Thomas à porter un corps. Je ne veux pas voir qui c'est. Et je me cache les yeux. Comme une enfant qui veut être protégé de la douleur de la vie. Puis j'entends la même fille que toute à l'heure hurler la seule chose que je ne voulais pas entendre : « C'est Mathéo qu'ils portent ! »
Jack : *en colère* Silence ! Ils sont trop loins pour savoir !
Mais moi je sais que au fond de moi, c'est vrai. Et tout le monde le sait. Jack essayait juste de me protéger. Tel un père et sa fille... Je me mets à courir vers Thomas à une vitesse hallucinante, et Am' me court après. Mais je ne veux pas être consoler ! En même temps que je cours, je hurle ma détresse ! Quand j'arrive près du corps. Je hurle son nom et lui demande de se réveiller, je ne veux pas qu'il me laisse seule ! Mais il ne répond pas.
Thomas : Il faut rentrer le plus vite possible, il n'est pas mort car il robuste, mais il est en danger de mort. J'allais me laisser tomber par terre pour pleurer ma douleur, mais quand j'entends ça je reprends confiance et je prends son corps. J'ai vu où il est blessé : à la tête et près du coeur. Et je le porte toute seule sans toucher ses blessures. Je ne veux pas qu'on m'aide et j'avance vers la porte de la barrière. Je ne sens pas la fatigue. Je suis forte. Enfin je crois ou j'essaye de le faire croire aux autres. On monte dans le train et quand on arrive à l'hôpital, je saute du train. Je me dirige vers l'entrée et quand il est entre de bonnes mains je me laisse tomber au sol...

Bon... C'était obligatoire, non ?!

TheTeenWolfWorld

Éléonore - The Divergent WorldOù les histoires vivent. Découvrez maintenant