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[ Sur sa joue, une seule larme coule et s'écrase contre le sol.]

Je m'en veux tellement de la faire souffrir. Elle a tout fait pour moi, et voilà comment je la remercie.

*point de vue de Éléonore*

Ils ne peuvent pas. Ils ont pas le droit. Ce n'est pas vrai. Tout est un rêve. Je n'y crois pas. Rien te tout cela est réel. Je rêve. Il faut que je me réveille. Ou alors, c'est eux qui vint se réveiller. Mais à voir la tête de Jérémy, je sais que c'est vrai, qu'ils sont partis et qu'ils ne nous ont pas attendu. Je dis que je ne les aime pas, mais malgré tout, ils restent nos parents. Je jette un dernier coup d'oeil à Jérémy et je pars en courant. J'ai besoin de me défouler, d'être en action pour oublier. Oublier qui je suis, mon histoire, ma vie. Je veux recommencer de zéro et tout bien faire. Ne rien rater, et profiter de chaque instant avec mes parents. Pourquoi ont ils dû mourir ? Que c'est-il passé ? Ont ils pensé à moi avant de mourir ? Ou m'ont ils oublié dès que mon choix de faction a été fait ? J'ai tellement de questions, et si peu de réponses ! Arrivé dans la salle d'entrainement, elle est vide. Ils sont partis il y a pas longtemps. Je me dis qu'il y a une heure, j'ai foutu une raclée à un nouveau. Je souris en repensant à ce moment. Je décide donc, de m'installer devant le punching-ball et de me changer les esprits. Certains se seraient plongés dans l'alcool, moi je n'en veux pas. Je ne veux pas foutre ma vie en l'air ! Alors je tape, je tape encore et toujours. Je tape jusqu'à en avoir mal aux poings, aux bras, et aux épaules. Je tape pendant longtemps, très longtemps. Je ne me rends pas compte du temps qui passe, je sais juste que quand j'arrête de frapper il fait nuit. Une nuit noire sans étoile comme si elle plaignait la mort de mes parents. Je ne sais pas quelle heure il est, mais il est tard. Très tard, car je n'entends aucun bruit, tout le monde est couché et dort d'un sommeil calme et tranquille. J'ai envie de dormir, mais mon cerveau le refuse, il a besoin de bouger pour oublier. Oublier la douleur, les coups bas de la vie, la tristesse et la folie. Il faut que je trouve une autre activité, il faut que je bouge ! Je décide d'aller voir Alice. Il faut que je lui parle. Je vais y aller en courant. Alors je cours, je cours longtemps. Et quand j'arrive là bas, devant la maison, j'ai peur. Peur d'y trouver les cadavres de mes parents, peur de ce que va me raconter Alice. Mais je la surmonte, comme j'ai surmonté toutes mes peurs. Je m'approche, tourne la poignée, et la porte s'ouvre. J'entre dans le décor sans vie de mon ancienne maison. J'avais oublié que le couvre feu oblige les habitants de cette ville à se coucher tôt. Je monte sans bruit les escaliers, pousse la porte de la chambre d'Alice et vois un spectacle touchant. Alice dort avec Julien dans ses bras. Il a tellement changé en un an ! Il a grandit, il est toujours aussi beau. Aussi beau que peut l'être un enfant de 7 ans. Je m'en veux de les réveiller, mais je dois le faire. Je veux mes réponses, et je les aurais en les réveillants. Je secoue dousmcement Alice car je en veux pas réveiller Julien. Elle ouvre difficilement les yeux et manque de crier en me voyant. Je pose ma main sur sa bouche et lui fais signe de se taire. Elle hoche la tête et j'enlève doucement ma main de sa bouche.

Moi : *chuchote* Désolé de t'avoir réveillé, mais j'ai des questions et toi seule pourra y répondre. On peut aller dans le salon, je ne voudrais pas réveiller Julien.
Alice : *chuchote* Oui bien sûr.

Nous sortons de la chambre et nous nous installions dans le canapé, sans lumière à cause du couvre feu.

Moi : Je... J'avais une question à propos de la mort de papa et maman. Qu'est ce qui c'est passé, pourquoi sont ils morts ?
Alice : Je m'en veux tellement, si tu savais comme je m'en veux !
Moi : Qu'est ce qui c'est passé ?
Alice : Et bien, toute les fois où j'ai pu venir te voir, c'était grâce à l'aide de papa et maman. Ils s'occupaient des gardiens et je venais. Mais ils se sont dtés de quelque chose et ils sont venus me voir pour me faire parler. Je n'ai rien dit, mais ils ont fouillés la maison et ils ont trouvés des cartes de l'enceinte des audacieux. Normalement ont les brûle, mais c'était pour dans deux semaines et je ne l'avais pas encore utilisé. Quand ils ont compris, ils sont partis en courant. Ils ont arrêtés les parents et leurs ont mis une balle dans la tête pour se venger. J'ai perdu plusieurs rangs dans la hiérarchie.
Moi : Alors, ils pensaient quand même à moi ?
Alice : Bien sur, tous les jours. Et c'est pareil pour Jérémy.
Moi : Mais alors, pourquoi ont ils rien montrés ?
Alice : Ils ne voulaient pas se faire repérer. Mais c'est trop tard.
Moi : Je suis désolé... Il faut que j'y aille, sinon je vais me faire prendre. Au revoir !
Alice : À bientôt je l'espère !

Je pars en refermant doucement la porte et je rentre chez moi. Arrivé là bas, je pousse la porte de l'appartement et je vois Am' dans les bras de Jérémy. Ils sont vraiment mignons. Je ne veux pas les réveiller, alors je passe doucement et me glisse sous les couvertures. Je glisse doucement vers un sommeil sans rêve. À mon réveil, je me prépare et pars prendre le petit déjeuner. Dans la salle des leaders, je prends une assiette et m'installe à ma place.

Manon : Désolé El, on a appris pour tes parents.

Rien qu'à l'idée d'y repenser, j'ai les larmes qui me montent aux yeux. Je ferme mes yeux et appuie fort dessus. Les larmes partent et je souris.

Moi : Ne t'inquiète pas, je vais bien.
Jack : Tant mieux, parce qu'on doit discuter de ce qu'a vu Mathéo.
Moi : Tu es au courant ?
Jack : Mathéo m'a raconté. Et je pense qu'on doit en discuter avec lui, alors on va le sortir de l'hôpital.
Manon : Ok, mais je finis mon assiette.

Jack rigole et nous finissons notre repas dans la rigolade et la bonne humeur. Nous allons prendre le train, et arrivé en vue de l'hôpital, nous sautons. On rentre dedans et la dame de l'accueil, une altruiste nous indique la chambre. Quand on y rentre, je peux voir dans les yeux de Mathéo qu'il sait pour mes parents et qu'il est désolé. Et pour la première fois, je ne pleure pas. Je plaque un grand sourire sur mon visage et lui transmet tout les remerciements et l'amour que j'ai pour lui dans un regard. Et pour tout vous dire, je crois l'avoir vu cligne des yeux.

Jack : Allez mon grand, c'est l'heure de quitter le lit d'hôpital et de reprendre le sport.
Mathéo : Tant mieux, j'avais peur de prendre du ventre.

Elle le prend comment à votre avis l'annonce d'Alice ?
J'attends votre réponse à cette question !

TheTeenWolfWorld

Éléonore - The Divergent WorldOù les histoires vivent. Découvrez maintenant