[ Il a raison, la bulle qui les protège m'empêche de les attaquer, mais pas mon esprit, lui il passe leurs bulles.]
Cette folle idée me donne de l'espoir, puis je me rappelle que je dois garder ma colère, toute ma colère. Je me laisse donc faire.
C'est Jojo qui commence. Il prend un couteau qu'il aiguise devant moi. Les lames s'entrechocent et fint un bruit horrible. Une fois l'intimidation fini, il s'approche de moi et laisse sa main passer de mon visage à mon bras, puis mes hanches. Il ne profite pas de mon corps. Il cherche sa proie et ne me laisse pas le temps de me méfier. Il enfonce sa lame entre deux côtes. Je me retiens d'hurler, mais ça fait vraiment mal. En plus, je crois qu'il a touché une veine importante. Il ne s'apitoie pas sur mon sort et m'enfonce sa deuxième lame dans la cuisse.
Il faut que je tienne. Que je sois forte. Que je leurs montre que je ne me laisserais pas faire. Jojo ricane et enlève les deux lames d'un seul coup. Je ne peux pas me retenir de pousser un gémissement. Un sorte de petit couinement. Les autres se moquent de moi, mais je m'en fiche complètement. Pour l'instant je me concentre sur cette idée fixe : rester en vie pour leur faire payer.
Quand Jojo s'éloigne, c'est seulement pour que Fifi le remplace. Sa lance criblé de clou s'enfonce dans la cuisse jusqu'alors intact. Et il la laisse descendre et me transpercer la peau sur 20 centimètres de long. Je tremble, mais jambes ne vont pas tarder à me lâcher. Fifi décide que cela suffit pour le moment et c'est donc Paulo qui me frappe avec son bâton. Il appuie tellement fort que je n'ai plus la force de résister et je tombe par terre. Mais même sur le sol, il continue de me frapper. C'est seulement lorsque Georges entend un os craquer qu'il lui ordonne de s'arrêter. Paulo se calme et s'arrête presque immédiatement. Comme si il avait un doute envers son chef. Je n'y prête pas attention et me tâte là où il est passé. Je remarque que mon bras droit est cassé. Mais maintenant que c'est fini, c'est le tour de Dav. Enfin normalement.Georges : Arrêtez les gars. Elle est pas habituée à un traitement pareil, il faut la garder avec assez de force pour les moments à venir, et qu'elle puisse au moins répondre au roi.
Paulo : Elle mérite une bonne correction, c'est moi qui t'le dit.
Jojo : Silence ! Écoute le chef.
Paulo : Grrr..!
Georges : Merci Jojo. Merci Paulo. Le roi ne va pas tarder.À peine sa phrase est elle fini que la porte des cachots s'ouvre. Entre... Le roi. Évidemment. Les cinq hommes s'inclinent jusqu'au sol, étant à terre, j'y reste.
Le roi : Tu ne me salue pas, chère Éléonore.
Pour toute réponse, je crache du sang à ses pieds. Il ne semble pas s'en formaliser et s'agenouille devant moi.
Le roi : *chuchotant* Je te repose la question : accepte tu de m'aider ?
Moi : *déterminée* Allez crever en Enfer, avec, avec...*crache du sang* avec vos ancêtres.
Le roi : Je prends donc cela pour un « non ». À la semaine prochaine alors, ma chère..! Prenez soin de vous, je regretterais qu'il vous arrive malheur.J'allais lui lancer une réponse bien piquante dont j'en ai le secret, mais il avait déjà quitté la pièce. Il fut rapidement suivi par les cinq hommes et Paulo n'hésita pas à m'écraser au sol avec son pied.
Une fois tout le monde parti, je me dirige vers le coin de la pièce qui me sert de chambre à coucher. J'observe ma cuisse qui me fait extrêmement mal. Je déchire des bouts de pantalons pour en faire une sorte de pansement. Ce n'est pas très hygiénique, et cela risque de s'infecter, mais je n'ai pas le choix. Une fois tout cela fait, je regarde mon bras gauche qui est gonflé, bleu-noir et tordu. Je devine facilement qu'il est cassé et déplacé. J'essaye de me le remettre en place, mais j'ai trop peu de force. Je me concentre alors sur ma haine et force un bon coup. Je réussi à le remettre en place, mais ça m'arrache un cri de douleur et je pourrais jurer avoir entendu les gardiens rire. Ils ne payent rien pour attendre eux aussi. En attendant, il faut que je sois sage et que j'attende le bon moment.*ellipse d'un mois*
Nous sommes à la mi-mars, enfin je crois. J'essaye de rester lucide et de me raccrocher à quelque chose, ou quelqu'un. Je m'y raccroche pour ne pas sombrer dans la folie et le désespoir. Je dévale cette pente à toute allure, et pour tout vous dire, je commence à vraiment flipper. Certains jours, je jurerais avoir hurlé à plein poumon. La cause ? Aucune idée. Je me surprends de temps en temps à parler toute seule. Il faut que ça cesse. Je vais devoir mettre mon plan à exécution. Je dois avoir assez de force. Enfin je l'espère.
Durant ce mois, j'ai eu l'immense honneur (notez l'ironie) d'avoir la présence des cinq hommes une fois par semaine. Toujours avant que le roi ne passe poser son éternelle question. Sa réponse et évidemment toujours la même. Ils ont toujours faits la même chose, mais cette semaine, ou plutôt cette fois-ci (parce qu'ils vont passer dans quelques minutes) Dav va rentrer en scène. Georges l'a dit, et il ne se trompe jamais.*point de vue de Mathéo*
Durant ces deux mois, je n'ai fait que penser à Éléonore. On a appris beaucoup de choses, grâce à un espion dans leur rang. Leur ? Les partisans du roi Patterson. Parce que c'est lui qui la garde prisonnière depuis deux mois. DEUX MOIS ! PUTAIN DE MERDE QUOI !! DEUUUX MOIIIS !!! Je ne sais pas ce qu'ils lui ont fait, mais ce que je sais, c'est que je vais leur faire payer. Je vais leur faire payer très cher.
*point de vue d'Éléonore*
Quand les garçons sont rentrés, ils puaient. Je ne saurais pas vous dire quoi, mais c'était une odeur inconnue. Enfin pour moi. Ils se sont tous mis à me frapper, sauf Dav. Il n'a fait que les observer, pendant que eux, s'amusaient. Je crois que ça lui plaisait aussi. Ils m'ont fait mal. Très mal. Une douleur autant physique que morale. Mais maintenant qu'ils s'éloignent de mon pauvre corps tout meurtri, je sais que je vais y passer. Je sais que Dav va me planter ses aiguilles. Et ça me fait peur. Vraiment peur.
*point de vue de Mathéo*
On a organisé une expédition sauvetage/attaque. Et devinez qui s'est porté volontaire pour m'accompagner chercher El ? Laissez tomber, vous ne trouverez jamais. Quentin. Je ne sais pas ce qu'il veut, mais je sais au moins que je ne lui fait pas confiance. Pas confiance du tout.
Là, on est posté près d'une issue de secours, et on attend que la bagarre commence pour entrer à notre tour.Quentin : Je crois que j'entends des cris.
Moi : Et des pas précipités.
Quentin : Comment tu fais pour entendre ça !?
Moi : De l'entrainement.
On y va. Maintenant.Il ne s'est pas fait prier et nous avons couru jusqu'à la porte. Bizarrement elle n'était pas fermé. Nous n'en avons pas demandé plus et sommes rentrés. On courait le plus doucement possible dans les dédales des couloirs quand on a entendu un long cri strident. Allez savoir pourquoi, j'ai immédiatement pensé que c'était Éléonore. Alors j'ai couru, couru jusqu'à cette porte que j'ai forcé. Et le spectacle qui s'offrait à moi était mon pire cauchemar.
La fin approche à grand pas, je vous en parlerez dans la prochaine publication.
Donnez moi votre avis, ça me ferait vraiment plaisir !TheTeenWolfWorld
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Éléonore - The Divergent World
FanficFanfiction Divergente, sans Tris & Four. Eléonore -16 ans, érudite- doit faire un choix. Sera-t-il celui qui lui convient le plus ? Le plus adapté ? Ou bien, décidera-y-elle de changer de vie ? /!\ J'ai écris cette histoire en 2014 /!\ Je n'écris pa...